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Parc national de Sagarmatha

Népal
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Apport excessif d’énergie
  • Autres modifications du climat
  • Collecte de plantes sauvages à des fins de subsistance
  • Déchets solides
  • Exploitation de carrières
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Exploitation minière
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Pollution atmosphérique
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
  • Autres menaces :

    Conflit homme-faune

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pollution atmosphérique
  • Activités illégales (braconnage)
  • Impacts du tourisme / visiteurs / loisirs (augmentation rapide et commercialisation d’un tourisme alpinistique, incluant le développement de resorts et de sentiers)
  • Conséquences de l’utilisation d’infrastructures de transport (pollution sonore et impacts visuels de l’usage d’hélicoptères)
  • Élevage de bétail / pâturage d’animaux domestiques
  • Grands centres d’hébergement et infrastructures afférentes (fondement juridique flou pour la création et l’exploitation du Kongde View Resort, y compris sentiers d’accès)
  • Exploitation minière
  • Autres impacts du changement climatique
  • Exploitation de carrières
  • Déchets solides (gestion inadéquate des déchets solides et liquides)
  • Activité forestière / production de bois (ramassage de bois de chauffe)
  • Autres : conflit homme-faune ; cueillette de plantes sauvages comestibles
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Néant

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 7 (de 1980-1999)
Montant total approuvé : 232 097 dollars E.U.
1999 Donor Meeting for the Sagarmatha National Park (Approuvé)   7 000 dollars E.U.
1999 Training of the Chief Warden of the Sagarmatha National ... (Approuvé)   8 202 dollars E.U.
1998 Upgrading of interpretation displays and visitor ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1983 Reafforestation programme, improvement of the display ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1982 Specialist services of an energy adviser and financial ... (Approuvé)   61 995 dollars E.U.
1981 Financial contribution and specialist services for a ... (Approuvé)   54 900 dollars E.U.
1980 Energy adviser, equipment and financial assistance for ... (Approuvé)   75 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Juin 1985 : mission de l’UNESCO ; Décembre 2002 : mission de suivi de l'UICN ; juillet 2005 : mission d'enquête ; mai 2016 : mission de conseil de l’UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 30 novembre 2022, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/120/documents/ qui fait état de ce qui suit :

Le 27 février 2023, le Centre du patrimoine mondial a envoyé une lettre à l’État partie pour lui faire part d’inquiétudes émanant de tiers au sujet des travaux de construction à grande échelle liés à un projet hydroélectrique à Chaurikharka et Lukla, qui pourraient avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. L’État partie a répondu le 23 avril 2023, confirmant que la construction physique du projet hydroélectrique dans les zones de Chaurikharka et Lukla est en cours, conformément au Rapport de l’examen environnemental initial approuvé (rapport EEI), et que tous les travaux de construction sur le site sont « sous le contrôle du gardien du parc et conformément aux lois en vigueur ».
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Il est apprécié que la révision du plan de gestion 2016-2020 du bien est en cours et inclura des questions clés telles que la gestion du tourisme, l’adaptation au changement climatique, la collecte de bois de chauffage et les sources d’énergie alternatives, ainsi qu’un plan de lutte contre le braconnage et un plan d’atténuation d’impact du Kongde View Resort. Le plan précédent ayant expiré en 2020, il convient de le finaliser dès que possible.

Compte tenu de l’importance du tourisme pour les communautés locales en matière de moyens de subsistance et de gestion, la reprise post-COVID-19 signalée est positive. Toutefois, rappelant les inquiétudes suscitées par la pression croissante du tourisme avant la pandémie, il est important de veiller à ce que le tourisme soit géré de manière durable pendant la reprise progressive du nombre de visiteurs. L’inclusion d’un chapitre sur le tourisme dans le plan de gestion révisé et des mesures visant à suivre les visiteurs et à gérer les déchets sont positives. Les efforts continus du CCPS pour traiter les déchets relatifs au tourisme, notamment les conteneurs à déchets sur les sentiers, l’enlèvement des déchets et la proposition de développement d’un plan d’action pour l’enlèvement des déchets, sont louables et doivent être poursuivis. Il est regrettable qu’aucune réponse n’ait été apportée à la précédente demande du Comité concernant une évaluation de la capacité d’accueil des visiteurs pour le bien et l’élaboration du plan de gestion du tourisme prévu, pourtant mentionnées dans la lettre du DNPWC au Centre du patrimoine mondial datée du 28 janvier 2020. Comme la fréquentation est susceptible de continuer d’accroître, il demeure important de comprendre clairement la capacité d’accueil du bien afin de permettre aux autorités de mettre en œuvre une approche de gestion éclairée garantissant un tourisme durable sans impact négatif sur la VUE. L’étude doit contribuer à l’élaboration du plan de gestion du tourisme prévu et s’harmoniser avec le plan de gestion révisé du bien. Bien que des opérations de sauvetage par hélicoptère soient signalées, aucune réponse n’a été fournie concernant la demande de surveillance et de réglementation du trafic d’hélicoptères lié au tourisme.

Rappelant la longue histoire d’inquiétudes à l’égard des impacts générés par le Kongde View Resort sur la VUE, les activités de patrouille, de surveillance et de contrôle des impacts environnementaux et des activités illégales, suivant la décision de la Cour suprême de poursuivre l’exploitation du Resort, sont notées. Notant également l’inclusion prévue de mesures d’atténuation dans le plan de gestion révisé, l’État partie devrait être vivement encouragé à poursuivre les efforts de suivi et d’application et à soumettre le plan d’atténuation final au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN.

Notant que L’État partie a demandé au promoteur du projet de fibre optique d’intégrer les commentaires de l’UICN dans une EIE révisée, il devrait être prié de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’avancement du projet et de s’assurer que l’EIE révisée est achevée conformément au nouveau Guide d’évaluation d’impact et orientations dans le contexte de patrimoine mondial.

Concernant le zonage, il est utile de rappeler le rapport sur l’état de conservation de 2018 et la décision 42 COM 7B.70, qui soulignent que le plan de gestion 2016-2020 reconnaît la nécessité pour le bien d’avoir un système de zonage interne efficace. Cette question a été jugée particulièrement pertinente en raison de la désignation de zones tampons au sein du bien à l’emplacement des établissements humains, qui pourraient être mieux gérées grâce à un système de zonage. Un tel zonage est distinct de la désignation de la zone centrale et de la zone tampon désignée au niveau national et soutiendrait la gestion au sein du bien. Il est recommandé que le Centre du patrimoine mondial organise une réunion en ligne avec l’État partie et l’autorité de gestion du bien pour permettre à l’UICN de fournir des conseils supplémentaires.

Les efforts continus pour consulter les communautés locales sur l’officialisation de la zone tampon du PNS désignée au niveau national comme zone tampon du bien sont appréciés. Rappelant qu’une telle désignation officialiserait la zone tampon existante, mais n’impliquerait aucune contrainte pour les communautés au-delà des dispositions légales qui existent déjà au niveau national, il est recommandé à l’État partie de fournir des éclaircissements concernant la réticence des communautés locales. L’État partie devrait être encouragé à poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion qui s’applique à la zone tampon conçue au niveau national.

Le maintien de l’interdiction de la collecte de bois de chauffage dans le bien, l’application de la loi et les plans visant à intégrer dans le plan de gestion révisé des interventions destinées à réduire la collecte et à promouvoir les énergies alternatives, sont positifs. Notant que l’incidence du braconnage du chevrotain porte-musc s’est produite pendant une période de surveillance limitée, qui a depuis repris, il est recommandé de poursuivre les mesures de lutte contre le braconnage et de les inclure dans le plan de gestion révisé.

L’engagement pris de développer des stratégies et des initiatives pour surveiller les effets du changement climatique, et le fait que les effets et les stratégies d’adaptation seront abordés dans le plan de gestion révisé, sont accueillis avec satisfaction.

La confirmation par l’État partie que la construction d’un projet hydroélectrique dans les régions de Lukla et Churikharka est en cours est très préoccupante. Tout en notant que le projet aurait été approuvé après la réalisation d’un rapport d’EEI, aucun autre détail du projet n’a été fourni et il n’est pas certain que les impacts potentiels du projet sur la VUE du bien ont été correctement évalués avant son approbation et sa construction. Notant que cette zone se trouve à proximité du bien et au sein de la zone tampon désignée au niveau national, son impact potentiel sur la VUE est inquiétant. Rappelant l’obligation de l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial des grands projets susceptibles d’avoir un impact sur la VUE, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et d’assurer l’évaluation appropriée des impacts conformément au paragraphe 118bis, les impacts potentiels de tout développement proposé sur la VUE doivent être évalués par une EIE, conformément aux Orientations susmentionnées, avant de prendre toute décision qui serait difficilement réversible. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’État partie d’arrêter d’urgence le projet et de fournir des détails, notamment sur le type de projet hydroélectrique et sur les aménagements associés et de soumettre une carte de son emplacement par rapport au bien ainsi que le rapport de l’EEI, dès que possible, au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, et avant la poursuite du projet.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.87
Parc national de Sagarmatha (Népal) (N 120)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 42 COM 7B.70 et 44 COM 7B.96 adoptées respectivement à sa 42e session (Bahreïn, 2018) et 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Se félicite que la révision du plan de gestion 2016-2020 du bien soit en cours, et demande à l’État partie de finaliser, dès que possible, la révision afin d’inclure les diverses pressions exercées sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et de soumettre le plan révisé au Centre du patrimoine mondial ;
  4. Rappelant également les inquiétudes concernant l’impact lié au nombre croissant de visiteurs sur le bien, accueille favorablement l’intention de l’État partie d’inclure un chapitre sur le tourisme dans le plan de gestion révisé, mais demande à l’État partie de fournir une mise à jour sur l’élaboration prévue d’un plan de gestion du tourisme et réitère sa demande à l’État partie de :
    1. Entreprendre une étude sur la capacité d’accueil des visiteurs afin d’établir une capacité d’accueil appropriée pour le bien, en particulier pendant la haute saison, et s’appuyer sur les résultats pour orienter le plan de gestion du tourisme,
    2. Étudier un moyen de renforcer le suivi et la réglementation du trafic d’hélicoptères lié au tourisme au sein du bien et des zones tampons du parc désignées au niveau national, afin de réduire les impacts,
    3. Veiller à ce que le plan de gestion touristique s’harmonise avec la révision du plan de gestion du bien ;
  5. Rappelant en outre ses inquiétudes à l’égard des menaces sérieuses que fait peser le Kongde View Resort sur la VUE, prend note des activités de patrouille, de suivi et de contrôle de tout impact environnemental et de toute activité illégale liée à la poursuite de l’exploitation du Resort, et prie instamment l’État partie de poursuivre ces mesures et de finaliser un plan environnemental détaillé afin d’atténuer les impacts du Resort, de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour en suivre la mise en œuvre ;
  6. Rappelant en outre la décision de l’État partie de demander une révision du projet d’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le projet de fibre optique en s’appuyant sur les commentaires fournis par l’UICN, demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’avancement du projet et de s’assurer que l’EIE révisée est achevée conformément au nouveau Guide d’évaluation d’impact et orientations dans le contexte de patrimoine mondial ;
  7. Rappelant à nouveau la proposition du plan de gestion 2016-2020 d’envisager l’introduction du zonage comme instrument de gestion au sein du bien et d’établir la distinction entre un plan de zonage et une zone tampon, demande en outre à l’État partie de développer un système de zonage dans le cadre de la révision du plan de gestion, notamment pour assurer des dispositions appropriées pour les villages enclavés situés au sein du bien ;
  8. Apprécie l’engagement actuel de l’État partie de consulter les communautés locales au sujet de l’officialisation de la zone tampon du parc national de Sagarmatha comme zone tampon du bien, et l’encourage à poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion qui s’applique à la zone tampon conçue au niveau national, dans le but éventuel d’officialiser une zone tampon, avec le soutien de la population locale, conformément au paragraphe 164 des Orientations ; encourage également le Centre du patrimoine mondial à organiser une réunion en ligne avec l’État partie et l’autorité de gestion du bien pour permettre à l’UICN de fournir des conseils supplémentaires ;
  9. Note avec satisfaction le maintien de l’interdiction de la collecte de bois de chauffage dans le bien, la mise en œuvre de l’application de la loi et les interventions prévues pour réduire cette activité et promouvoir les énergies alternatives, et encourage en outre l’État partie à maintenir ces mesures et à assurer leur inclusion dans le plan de gestion révisé ;
  10. Prend note du fait que l’incidence du braconnage du chevrotain porte-musc de l'Himalaya s’est produite lorsque la surveillance était affectée par la pandémie de COVID-19 et que la surveillance a depuis repris, et demande en outre que les mesures de lutte contre le braconnage soient poursuivies et incluses dans la révision du plan de gestion ;
  11. Note également avec satisfaction l’engagement de surveiller les impacts du changement climatique sur la biodiversité et la communauté locale, et réitère sa demande de développer une stratégie d’adaptation au climat et de l’intégrer dans le plan de gestion révisé ;
  12. Note avec une grande inquiétude la confirmation par l’État partie que la construction d’un projet hydroélectrique a été lancée dans les régions de Chaurikharka et Lukla sans notification préalable, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et sans préciser si les impacts potentiels du projet sur la VUE ont été évalués avant approbation, conformément au paragraphe 118bis, étant donné l’impact potentiel sur la VUE du projet situé à proximité du bien et dans la zone tampon désignée au niveau national,
  13. Prie instamment l’État partie d’arrêter le projet hydroélectrique susmentionné jusqu’à ce que l’impact sur la VUE ait été déterminé, et de fournir des détails, notamment le type de projet hydroélectrique et les aménagements associés et de soumettre une carte de son emplacement par rapport au bien, ainsi que le rapport initial d’examen environnemental, notamment toute évaluation de l’impact potentiel du projet sur la VUE du bien, dès que possible et au plus tard le 1er décembre 2023, au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  14. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Projet de décision : 45 COM 7B.87

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les décisions 42 COM 7B.70 et 44 COM 7B.96 adoptées respectivement à sa 42e session (Bahreïn, 2018) et 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Se félicite que la révision du plan de gestion 2016-2020 du bien soit en cours, et demande à l’État partie de finaliser, dès que possible, la révision afin d’inclure les diverses pressions exercées sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et de soumettre le plan révisé au Centre du patrimoine mondial ;
  4. Rappelant également les inquiétudes concernant l’impact lié au nombre croissant de visiteurs sur le bien, accueille favorablement l’intention de l’État partie d’inclure un chapitre sur le tourisme dans le plan de gestion révisé, mais demande à l’État partie de fournir une mise à jour sur l’élaboration prévue d’un plan de gestion du tourisme et réitère sa demande à l’État partie de :
    1. Entreprendre une étude sur la capacité d’accueil des visiteurs afin d’établir une capacité d’accueil appropriée pour le bien, en particulier pendant la haute saison, et s’appuyer sur les résultats pour orienter le plan de gestion du tourisme,
    2. Étudier un moyen de renforcer le suivi et la réglementation du trafic d’hélicoptères lié au tourisme au sein du bien et des zones tampons du parc désignées au niveau national, afin de réduire les impacts,
    3. Veiller à ce que le plan de gestion touristique s’harmonise avec la révision du plan de gestion du bien ;
  5. Rappelant en outre ses inquiétudes à l’égard des menaces sérieuses que fait peser le Kongde View Resort sur la VUE, prend note des activités de patrouille, de suivi et de contrôle de tout impact environnemental et de toute activité illégale liée à la poursuite de l’exploitation du Resort, et prie instamment l’État partie de poursuivre ces mesures et de finaliser un plan environnemental détaillé afin d’atténuer les impacts du Resort, de soumettre ce plan au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour en suivre la mise en œuvre ;
  6. Rappelant en outre la décision de l’État partie de demander une révision du projet d’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le projet de fibre optique en s’appuyant sur les commentaires fournis par l’UICN, demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’avancement du projet et de s’assurer que l’EIE révisée est achevée conformément au nouveau Guide d’évaluation d’impact et orientations dans le contexte de patrimoine mondial ;
  7. Rappelant à nouveau la proposition du plan de gestion 2016-2020 d’envisager l’introduction du zonage comme instrument de gestion au sein du bien et d’établir la distinction entre un plan de zonage et une zone tampon, demande en outre à l’État partie de développer un système de zonage dans le cadre de la révision du plan de gestion, notamment pour assurer des dispositions appropriées pour les villages enclavés situés au sein du bien ;
  8. Apprécie l’engagement actuel de l’État partie de consulter les communautés locales au sujet de l’officialisation de la zone tampon du parc national de Sagarmatha comme zone tampon du bien, et l’encourage à poursuivre la mise en œuvre du plan de gestion qui s’applique à la zone tampon conçue au niveau national, dans le but éventuel d’officialiser une zone tampon, avec le soutien de la population locale, conformément au paragraphe 164 des Orientations ; encourage également le Centre du patrimoine mondial à organiser une réunion en ligne avec l’État partie et l’autorité de gestion du bien pour permettre à l’UICN de fournir des conseils supplémentaires ;
  9. Note avec satisfaction le maintien de l’interdiction de la collecte de bois de chauffage dans le bien, la mise en œuvre de l’application de la loi et les interventions prévues pour réduire cette activité et promouvoir les énergies alternatives, et encourage en outre l’État partie à maintenir ces mesures et à assurer leur inclusion dans le plan de gestion révisé ;
  10. Prend note du fait que l’incidence du braconnage du chevrotain porte-musc de l'Himalaya s’est produite lorsque la surveillance était affectée par la pandémie de COVID-19 et que la surveillance a depuis repris, et demande en outre que les mesures de lutte contre le braconnage soient poursuivies et incluses dans la révision du plan de gestion ;
  11. Note également avec satisfaction l’engagement de surveiller les impacts du changement climatique sur la biodiversité et la communauté locale, et réitère sa demande de développer une stratégie d’adaptation au climat et de l’intégrer dans le plan de gestion révisé ;
  12. Note avec une grande inquiétude la confirmation par l’État partie que la construction d’un projet hydroélectrique a été lancée dans les régions de Chaurikharka et Lukla sans notification préalable, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et sans préciser si les impacts potentiels du projet sur la VUE ont été évalués avant approbation, conformément au paragraphe 118bis, étant donné l’impact potentiel sur la VUE du projet situé à proximité du bien et dans la zone tampon désignée au niveau national,
  13. Prie instamment l’État partie d’arrêter le projet hydroélectrique susmentionné jusqu’à ce que l’impact sur la VUE ait été déterminé, et de fournir des détails, notamment le type de projet hydroélectrique et les aménagements associés et de soumettre une carte de son emplacement par rapport au bien, ainsi que le rapport initial d’examen environnemental, notamment toute évaluation de l’impact potentiel du projet sur la VUE du bien, dès que possible et au plus tard le 1er décembre 2023, au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  14. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Népal
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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