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Vieille ville de Galle et ses fortifications

Sri Lanka
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Développement commercial
  • Infrastructures de transport maritime
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Développement commercial 
  • Activités illégales
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Infrastructure du transport maritime
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Néant

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 1 (de 1997-1997)
Montant total approuvé : 3 334 dollars E.U.
1997 Technical cooperation for 6 inscribed cultural sites (Approuvé)   3 334 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

2002 : mission Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2007 : mission de conseil d’un expert de l’UNESCO ; avril/mai 2008 : mission de conseil du Bureau UNESCO à New Delhi ; février 2010 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; juillet 2016 : mission de conseil de l’ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Le 9 décembre 2022, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/451/documents/. Les progrès réalisés dans un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses sessions précédentes y sont présentés comme suit :

  • la Fondation du patrimoine de Galle (Galle Heritage Foundation – GHF) a vu ses effectifs augmenter et le budget annuel de la GHF a globalement augmenté ces dernières années, tandis que de nouvelles sources de revenus fournissent des ressources propres relativement stables ;
  • à ce jour, environ 40 % du plan de gestion intégrée (Integrated Management Plan – IMP) et 30 % du plan de gestion du tourisme durable (Sustainable Tourism Management Plan – STMP) ont été mis en œuvre ;
  • le Comité de planification du Fort de Galle se réunit régulièrement pour étudier les demandes de développement dans l’enceinte du bien en fonction de leur impact potentiel sur celui-ci ;
  • un plan de circulation pour le bien est en cours d'élaboration avec le conseil municipal, alors que les gros véhicules sont d’ores et déjà interdits ;
  • un responsable de l'Office du tourisme de la province du Sud est désormais attaché en permanence au centre d'accueil des visiteurs du GHF ;
  • un vaste projet de conservation financé dans le cadre du Programme de développement stratégique des villes de la Banque mondiale a vu la création d'un chemin pavé tout au long des murs du rempart, la réparation des remparts, la transformation de plusieurs donjons en salles de musées, l'installation d'un système d'éclairage et l'aménagement d'espaces verts ;
  • des plans pour la conservation de cinq bâtiments patrimoniaux ont été rédigés, l’un d’eux est achevé et trois autres sont en cours ;
  • d'autres zones du bien ont été rendues accessibles au public grâce à l'ouverture d’espaces d’exposition dans les bastions de la Lune et de l'Étoile et dans le Fort noir, et grâce à la réutilisation de bâtiments historiques à des fins commerciales, comme deux structures dans le cimetière hollandais ;
  • des activités de renforcement des capacités, en particulier des actions de sensibilisation, ont été menées avec une série d'acteurs, tels que fonctionnaires, guides touristiques, étudiants, groupes scolaires, policiers, vendeurs et autres acteurs locaux.

Une déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (RSOUV) a été finalisée en mai 2023, en vue de son adoption par la 45ème session élargie du Comité du patrimoine mondial.

Analyse et conclusions du Centre du patrimoine mondial, de l’ICOMOS et de l’ICCROM

Il est reconnu que l'équipe de gestion du site poursuit ses efforts pour répondre aux décisions précédentes du Comité en préservant le bien malgré les problèmes posés par la pandémie et la crise économique actuelle dans le pays. Tout en reconnaissant les difficultés à mettre en œuvre l'IMP 2016-18 et le STMP en l'absence de fonds suffisants, il est préoccupant de constater que plus de la moitié des actions identifiées ne sont pas encore mises en œuvre, que le plan de conservation n'est pas encore rédigé et que le travail sur un plan directeur n'a pas encore commencé. Il est également à noter que malgré l’information sur le nombre de propositions de développement approuvées, aucune précision n'est fournie sur les projets approuvés, notamment les projets de conservation de grande envergure au Fort ; la portée de ces projets n'est pas claire, tout comme la façon dont ils ont été évalués par rapport à la valeur universelle exceptionnelle (VUE).

Il reste un certain nombre de sujets de préoccupation qui doivent être abordés sans plus attendre afin de garantir la gestion efficace à long terme du bien. Il s’agit des actions en cours, du plan de conservation, du plan directeur et de l'évaluation des projets de conservation et de développement.

Le RSOUV peut servir de base à l’ensemble des autres activités de gestion et de conservation du bien, en permettant d'identifier les mesures nécessaires pour préserver la VUE et la gestion fondée sur les valeurs, à partir d'une compréhension commune de ce qui constitue la VUE et les attributs qui la véhiculent. Le RSOUV doit également être utilisé lors de l'examen des projets de développement proposés à l'intérieur et à l'extérieur du bien, ainsi que des projets pour réutiliser des bâtiments historiques après adaptation et pour améliorer l'expérience des visiteurs. Comme un ensemble d'activités est d’ores et déjà en cours, l'État partie est invité à informer à l'avance le Centre du patrimoine mondial de tout projet susceptible d'affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations. Il convient de noter que ce ne sont pas seulement les projets de développement qui peuvent affecter la VUE, mais que même les projets de conservation et de réutilisation après adaptation peuvent avoir des impacts.

Compte tenu de la crise économique, il est suggéré de revoir les tâches en suspens dans le cadre des plans existants et de réaliser un rapide état des lieux de la conservation. Les actions urgentes prévues dans le cadre des plans pourront être ainsi hiérarchisées, la planification de la gestion et de la conservation mises à jour et les ressources financières et autres requises quantifiées. Dans ce cadre, les études demandées précédemment sur des questions telles que la circulation, la capacité d'accueil des visiteurs, etc. devraient être réalisées. Ainsi, les ressources disponibles pourront être réparties au mieux en fonction des priorités pour la protection de la VUE, et d'autres sources de financement potentielles pourront être identifiées.

Malgré les informations supplémentaires sur la structure du GHF – augmentation du personnel et du budget –, on ne voit toujours pas clairement si ces augmentations correspondent aux besoins du bien et si le GHF est par conséquent en mesure de remplir son rôle efficacement. Il serait utile de procéder à une évaluation de l'efficacité du système de gestion de la vieille ville de Galle afin d'identifier les montants et les types de ressources humaines et financières nécessaires. De plus, une évaluation de l'efficacité permettrait d'identifier les domaines dans lesquels les différents acteurs concernés par les activités de gestion bénéficieraient d'un renforcement ciblé des capacités répondant à des besoins particuliers. Il s’agit d’un domaine dans le cadre duquel l'ICCROM pourrait être invité à contribuer dans le cadre de son mandat pour le renforcement des capacités.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.172
Vieille ville de Galle et ses fortifications (Sri Lanka) (C 451)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.37, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Demande à l'État partie d'utiliser la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle comme base pour identifier et hiérarchiser toutes les actions de préservation et de gestion du bien, une fois approuvée par le Comité du patrimiine mondial ;
  4. Se félicite de l'engagement continu de l'État partie à répondre aux décisions précédentes du Comité concernant la gestion du bien, note les initiatives de gestion en cours ; cependant, à la lumière des défis de la mise en œuvre du plan de gestion intégré (IMP) et du plan de gestion du tourisme durable (STMP), demande également qu'une étude et une hiérarchisation des actions en cours dans les plans existants soient réalisées et soumises ;
  5. Demande en outre à l'État partie de poursuivre l'élaboration du plan de conservation et d’effectuer un rapide état des lieux de la conservation afin d'identifier toute priorité urgente en matière de conservation qui serait apparue alors que la planification de la conservation était retardée, et de s'en servir comme base pour rédiger le plan de conservation en suspens ;
  6. Réitère sa demande à l'État partie de fournir des précisions sur les projets de développement et de conservation approuvés au cours des trois dernières années et rappelle à l'État partie d'informer en temps voulu le Centre du patrimoine mondial de tout projet important, y compris les projets de conservation ou de réutilisation après adaptation, susceptibles d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
  7. Demande par ailleurs qu'une évaluation de l'efficacité de la gestion soit réalisée afin de comprendre si les ressources financières, humaines et intellectuelles correspondent aux besoins du bien, et d’identifier où des ressources supplémentaires et un renforcement des capacités sont nécessaires pour la Fondation du patrimoine de Galle ;
  8. Demande à l’État partie de soumettre au centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.   
45 COM 8E
Adoption des déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/8E,
  2. Félicite les États parties pour le travail accompli dans l’élaboration des Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telle que présentée dans l’annexe du document WHC/23/45.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

ASIE ET PACIFIQUE

  • Australie, Zone de nature sauvage de Tasmanie
  • Sri Lanka, Vieille ville de Galle et ses fortifications

ÉTATS ARABES

  • Égypte, Abou Mena
  • Égypte, Le Caire historique
  • Égypte, Monuments de Nubie d'Abou Simbel à Philae
  • Égypte, Thèbes antique et sa nécropole
  • Égypte, Zone Sainte-Catherine
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)
  • Iraq, Hatra

EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

  • Croatie, Cathédrale Saint-Jacques de Šibenik
  • Croatie, Ensemble épiscopal de la basilique euphrasienne dans le centre historique de Poreč
  • Croatie, Ville historique de Trogir
  • Espagne, Ibiza, biodiversité et culture
  • Espagne, Parc national de Doñana
  • Espagne, Ville historique de Tolède
  • Espagne, Ville historique fortifiée de Cuenca
  • France, Ville fortifiée historique de Carcassonne
  • Grèce, Météores ;
4.    Note que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril seront examinées par les Organisations consultatives en priorité ;

5.    Demande au Centre du patrimoine mondial de publier les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle susmentionnée dans les deux langues sur son site internet.

 

Projet de décision : 45 COM 7B.172

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.37, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Demande à l'État partie d'utiliser la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle comme base pour identifier et hiérarchiser toutes les actions de préservation et de gestion du bien, une fois approuvée par le Comité du patrimiine mondial ;
  4. Se félicite de l'engagement continu de l'État partie à répondre aux décisions précédentes du Comité concernant la gestion du bien, note les initiatives de gestion en cours ; cependant, à la lumière des défis de la mise en œuvre du plan de gestion intégré (IMP) et du plan de gestion du tourisme durable (STMP), demande également qu'une étude et une hiérarchisation des actions en cours dans les plans existants soient réalisées et soumises ;
  5. Demande en outre à l'État partie de poursuivre l'élaboration du plan de conservation et d’effectuer un rapide état des lieux de la conservation afin d'identifier toute priorité urgente en matière de conservation qui serait apparue alors que la planification de la conservation était retardée, et de s'en servir comme base pour rédiger le plan de conservation en suspens ;
  6. Réitère sa demande à l'État partie de fournir des précisions sur les projets de développement et de conservation approuvés au cours des trois dernières années et rappelle à l'État partie d'informer en temps voulu le Centre du patrimoine mondial de tout projet important, y compris les projets de conservation ou de réutilisation après adaptation, susceptibles d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
  7. Demande par ailleurs qu'une évaluation de l'efficacité de la gestion soit réalisée afin de comprendre si les ressources financières, humaines et intellectuelles correspondent aux besoins du bien, et d’identifier où des ressources supplémentaires et un renforcement des capacités sont nécessaires pour la Fondation du patrimoine de Galle ;
  8. Demande à l’État partie de soumettre au centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.
Année du rapport : 2023
Sri Lanka
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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