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Palais royaux d'Abomey

Bénin
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Gouvernance
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Incendie sur le site

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence d’un mécanisme législatif national régissant la protection du patrimoine culturel (problème résolu en 2007, mais considérable à nouveau en 2020) 
  • Dégradation importante de près de 50 % des éléments physiques construits en terre (problème résolu en 2007, mais considérable à nouveau en 2020) 
  • Absence et perte de la documentation concernant la gestion du bien (problème résolu en 2007, mais considérable à nouveau en 2020) 
  • Absence de mise en valeur et d’interprétation du bien 
  • Absence de partage de connaissances entre les gestionnaires du bien et parmi les autorités
  • Nécessité de distinction entre le musée et le bien du patrimoine mondial 
  • Absence de mesures efficaces de lutte contre les incendies
  • Nécessité d'améliorer la gouvernance, l’organisation et la mise en œuvre des mécanismes de suivi, de coordination et d’implication des différentes parties prenantes
  • Nécessité de réviser le plan de gestion des risques, ainsi que le plan de gestion, de conservation et de mise en valeur du bien
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 450 000 dollars EU par le gouvernement du Japon et par Riksantikvaren (Direction du patrimoine culturel norvégien) ; 50 365 dollars EU sur financement des Pays-Bas ; 100 000 dollars EU en 2021-2020 par le biais de la coopération entre l’UNESCO et le gouvernement de la Norvège

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 6 (de 1985-2014)
Montant total approuvé : 118 000 dollars E.U.
2014 EVALUATION DU PLAN DE CONSERVATION, DE GESTION. MISE EN ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1997 Royal Palaces of Abomey (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1995 ICCROM/Abomey Palace: analysis of architectural ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1994 ICCROM/CRATerre: Training for a professional team and a ... (Approuvé)   33 000 dollars E.U.
1989 Financial contribution to the restoration works on the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1985 Financial contribution to restoration works concerning ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**
Mai-juin 2004 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif ; février 2006 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/CRAterre-ENSAG/Getty Conservation Institute ; février 2007 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; décembre 2012, avril 2016 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif ; octobre 2018 : mission ICOMOS de conseil
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis un premier rapport sur l'état de conservation le 31 janvier 2020 et un second rapport le 22 janvier 2021. Ils sont disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/323/documents/. Par ailleurs, des détails complémentaires ont été communiqués dans un courrier en date du 28 avril 2020. Ces rapports répondent comme suit aux recommandations du Comité :

  • Suite à plus de douze ans de travaux de conservation, le quartier des musées (palais de Glèlè et de Ghézo) est en bon état de conservation, excepté quelques dégradations ;
  • Bien que la majorité des structures dans les trois autres quartiers de la zone du palais aient été signalées en 2020 comme étant en péril et nécessitant une protection urgente pour enrayer leur dégradation, comme par exemple le toit de la tombe des 41 épouses du roi Glèlè, en 2021, la plupart de ces zones dégradées ont été signalées par l’État Partie comme ayant été restaurées ;
  • Le délabrement précédent, lié à l’absence d'entretien, à des interventions inappropriées, au recours à des matériaux fragiles et aux conséquences de la présence de différents animaux vivant sur le site, est actuellement traité avec la restauration en cours des ruines, mais le bien reste vulnérable à ces menaces. Une liste des actions menées en 2020 a été soumise.
  • Le développement et l’aménagement significatifs du site ainsi que l'importante occupation illégale, souvent à l’initiative des membres de la famille royale, menacent à la fois le bien et la zone tampon comme en témoigne une récente construction juste à côté du palais de Dowomé. Le dialogue est en cours entre les différents acteurs afin de trouver des solutions consensuelles ;
  • Le plan de gestion a été révisé pour la période 2020-2024. En novembre 2019, un nouveau comité de gestion a été mis en place, et afin de rendre le plan opérationnel, l'État partie a intégré les commentaires du Centre du patrimoine mondial et de l'ICOMOS. Entre-temps, un gestionnaire de site et un conservateur de musée ont également été recrutés ;
  • 50 millions de francs CFA (environ 91 000 dollars EU) ont été accordés à la Direction du patrimoine culturel afin d’accompagner la mise en œuvre du plan de gestion pour l’année 2021 ;
  • Une bouche d'incendie a été remise en service pour faire face au risque élevé d'incendie. Une équipe de pompiers inspecte le bien deux fois par jour, tandis qu'une escouade de pompiers a été affectée aux palais de Glèlè et Ghézo en mars 2019. Un coupe-feu de six mètres a été rétabli autour des bâtiments et sera protégé de la végétation. Un programme visant à résoudre la question des ordures ménagères a été lancé. Un projet d’élaboration de plan de prévention des incendies a débuté le 30 janvier 2020 ;
  • Le 18 novembre 2020, dans un document à part, l'État partie a soumis de nouveaux détails sur le projet de musée. Un examen technique par l'ICOMOS de cette documentation a été soumis à l'État partie le 26 janvier 2021 et une réunion technique virtuelle a été organisée sur ce sujet le 2 février 2021.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

L'État partie a de nouveau reconnu les vulnérabilités de nombreuses structures dans les dix palais, y compris celles occasionnées par des interventions inappropriées, et les constructions illégales sur le territoire du bien et dans la zone tampon.

Toutefois, des approches pour la récupération du bien apparaissent désormais avec la mise en œuvre du plan de gestion révisé, le recrutement de deux nouveaux membres dans l’équipe en charge de la gestion, des discussions avec les parties prenantes, l’ébauche d'un plan de prévention des incendies et la poursuite et le refinancement du projet de conservation. Il convient de s’en féliciter, tout en gardant une certaine prudence. Les recommandations des deux dernières missions n’ont fait l’objet d’aucune des réponses demandées par le Comité, pas plus que les recommandations visant à installer un système de protection contre les incendies dans les principaux bâtiments et à développer un financement durable pour la conservation du bien.

Bien qu’il convienne de saluer le travail de restauration des zones dégradées, aucun détail n'a été communiqué sur les modalités de réalisation ou de documentation de ce travail, ni sur les preuves sur lesquelles il s'appuie. Ceci est particulièrement nécessaire pour la reconstruction, les plans devant être soumis à approbation afin de garantir le respect de l'authenticité et de l'intégrité. Le rapport le plus récent reconnait que les palais restent très vulnérables compte tenu de la fragilité des matériaux avec lesquels la plupart des structures sont construites et des conséquences des précédentes interventions inadéquates. Même des bâtiments bien conservés peuvent se dégrader facilement faute d’attention régulière et sont très sensibles aux risques tels que les incendies, et un plan de préparation aux risques est toujours en attente.

Pour remédier à long terme à cette situation, les autorités locales devraient être encouragées à élaborer une feuille de route claire ou un plan de restauration du bien pour définir la portée et l'étendue des problèmes à partir d’enquêtes et de recherches, puis les processus et les actions nécessaires pour y remédier. Il faut bien plus que des interventions site par site sur la structure physique : la restauration doit aborder les questions sociales et de planification, les moyens d’inscrire le bien dans une logique de durabilité, le soutien de toutes les parties prenantes et des autorités, et le recours à l'expertise professionnelle nécessaire. Un tel plan de restauration doit être élaboré et mis en œuvre de toute urgence si l'on veut que les palais conservent leur intégrité et leur authenticité. L’aide financière par le biais de la coopération entre l’UNESCO et le gouvernement de la Norvège pourrait donc être très utile dans ce domaine.

Les documents détaillés révisés sur le projet de musée montrent qu'il a été étendu pour englober la restauration et la réhabilitation des palais, ainsi qu'un programme de soutien à la formation traditionnelle durable et au patrimoine. Ces nouveaux éléments doivent être accueillis avec satisfaction et doivent être intégrés dans le plan de restauration global du bien et développés de manière beaucoup plus détaillée afin de garantir que la reconstruction et les modifications des bâtiments respectent la VUE du bien. Quant au musée proposé, bien que sa conception ait été modifiée avec des toits plus bas et un langage architectural qui respecte les traditions locales, sa taille et son emplacement dans la cour des Amazones restent problématiques. L'empreinte du musée occupe la moitié de la cour, rendant celle-ci illisible en tant que grand espace ouvert cérémoniel. Si le musée doit être installé dans la cour des Amazones, il doit être beaucoup plus petit et moins central et respecter globalement le symbolisme de l'espace en tant que partie essentielle de la disposition générale de l'ensemble intégré des dix palais. Des études volumétriques doivent être entreprises et soumises à examen, avant que tout autre plan ne soit élaboré.

Sur la base de ce qui précède, il est recommandé qu'une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM soit entreprise sur le territoire du bien dès que possible, afin d’examiner son état de conservation, les menaces potentielles auxquelles il reste confronté, la mise en œuvre des recommandations formulées par la précédente mission de 2016 et l’élaboration d’un plan de restauration et son intégration avec le projet de musée. 

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.1
Palais royaux d'Abomey (Bénin) (C 323bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7B.103, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille avec satisfaction la révision du plan de gestion et de la nomination d'un nouveau comité de gestion, d'un gestionnaire de site et d'un conservateur pour le musée, et félicite l'État partie d'avoir pris des mesures énergiques contre l'occupation illégale à l'intérieur du bien ;
  4. Note avec satisfaction que le travail d'élaboration d'un plan de prévention des incendies a commencé, qu'une bouche d'incendie a été remise en service et que les coupe-feu ont été rétablis, et réitère sa demande à l'État partie d'installer dans l'avenir immédiat des systèmes de détection d'incendie appropriés dans les bâtiments principaux et de s'assurer que tous les extincteurs sont opérationnels ;
  5. Note les efforts de l'État partie pour lancer des travaux de conservation afin de réhabiliter les parties dégradées du bien, mais se déclare préoccupé par le fait qu’aucun détail n’a été communiqué pour démontrer de quelle façon ces travaux ont été entrepris ou justifiés afin de garantir le respect de l’authenticité et de l’intégrité.
  6. Se déclare très préoccupé par le fait que les vulnérabilités persistantes du palais demeurent et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts contre le développement, l’aménagement et l’empiètement illégaux sur le territoire du bien ;
  7. Accueille également avec satisfaction, et comme mesures positives, le plan de gestion révisé et le renforcement de l’équipe de gestion, mais estime qu’elles ne suffisent pas à elles seules pour réaliser les changements fondamentaux nécessaires à la préservation des structures des dix palais qui composent l'ensemble du bien, ainsi qu’en matière de gouvernance, de planification et autres processus de contrôle ;
  8. Note également que, pour que les palais conservent leur authenticité et leur intégrité, une action urgente doit être engagée, et demande également à l'État partie d’élaborer de toute urgence un plan de restauration spécifique à partir d'enquêtes et de recherches adéquates, pour établir une base de référence permettant de mesurer les progrès accomplis, et de soumettre les grands axes de ce plan au Centre du patrimoine, pour examen par les Organisations consultatives (ICOMOS et ICCROM) ; ce plan comprendra un programme de restauration et de conservation échelonné et réalisable, basé sur une documentation et des études, ainsi que les changements de gouvernance appropriés pour permettre la participation et le soutien des parties prenantes et autorités concernés ;
  9. Remercie le gouvernement de la Norvège pour le soutien financier accordé au bien ;
  10. Réitère sa recommandation à l'État partie d'envisager l'établissement d'une stratégie globale pour le financement durable de la conservation du bien ;
  11. Accueille en outre avec satisfaction l'extension du projet de musée pour englober la restauration et la réhabilitation des palais, ainsi qu'un programme de soutien à la formation traditionnelle durable et au patrimoine, et demande en outre à l'État partie de veiller à ce que ces éléments soient intégrés dans le plan de restauration et que des propositions détaillées soient soumises à examen avant leur finalisation ;
  12. Note en outre que les plans du musée proposé ont été modifiés, avec des toits plus bas et un langage architectural qui respecte les traditions locales, et demande par ailleurs à l'État partie de déplacer le bâtiment ou de le rendre beaucoup plus petit et moins dominant, de sorte que la cour des Amazones reste lisible en tant que grand espace ouvert cérémoniel, et de soumettre des études volumétriques pour examen avant que d'autres plans détaillés ne soient élaborés pour la cour des Amazones ; demande de plus à l'État partie de réaliser des études d'impact sur le patrimoine (EIP) comme condition préalable aux projets et activités de développement à l'intérieur ou autour des éléments du bien, conformément au paragraphe 118bis des Orientations, avant toute prise de décision ;
  13. Demande en outre à l’État partie de poursuivre le dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives dans le cadre du calendrier d’exécution du projet du Musée de l’épopée des amazones et des rois du Danhomè, pour permettre un échange soutenu de documentation et s’assurer de la préservation de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  14. Demande par ailleurs à l'État partie d'inviter dès que possible une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM à se rendre sur le territoire du bien afin d'examiner son état de conservation et les menaces potentielles auxquelles il est confronté, d'évaluer la mise en œuvre des recommandations formulées par la précédente mission de 2016, et de formuler, en consultation avec l'État partie, des recommandations concrètes, notamment sur les questions à aborder dans le plan de restauration ;
  15. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e
Projet de décision : 44 COM 7B.1

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7B.103, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille avec satisfaction la révision du plan de gestion et de la nomination d'un nouveau comité de gestion, d'un gestionnaire de site et d'un conservateur pour le musée, et félicite l'État partie d'avoir pris des mesures énergiques contre l'occupation illégale à l'intérieur du bien ;
  4. Note avec satisfaction que le travail d'élaboration d'un plan de prévention des incendies a commencé, qu'une bouche d'incendie a été remise en service et que les coupe-feu ont été rétablis, et réitère sa demande à l'État partie d'installer dans l'avenir immédiat des systèmes de détection d'incendie appropriés dans les bâtiments principaux et de s'assurer que tous les extincteurs sont opérationnels ;
  5. Note les efforts de l'État partie pour lancer des travaux de conservation afin de réhabiliter les parties dégradées du bien, mais se déclare préoccupé par le fait qu’aucun détail n’a été communiqué pour démontrer de quelle façon ces travaux ont été entrepris ou justifiés afin de garantir le respect de l’authenticité et de l’intégrité.
  6. Se déclare très préoccupé par le fait que les vulnérabilités persistantes du palais demeurent et que le développement, l’aménagement et l’empiètement illégaux sur le territoire du bien restent des problèmes majeurs ;
  7. Accueille également avec satisfaction, et comme des mesures positives, le plan de gestion révisé et le renforcement de l’équipe de gestion, mais estime qu’elles ne suffisent pas à elles seules pour réaliser les changements fondamentaux nécessaires à la préservation des structures des dix palais qui composent l'ensemble du bien, ainsi qu’en matière de gouvernance, de planification et autres processus de contrôle ;
  8. Note également que, pour que les palais conservent leur authenticité et leur intégrité, une action urgente doit être engagée, et demande à l'État partie d’élaborer de toute urgence un plan de restauration spécifique à partir d'enquêtes et de recherches adéquates, pour établir une base de référence permettant de mesurer les progrès accomplis, et de soumettre les grands axes de ce plan au Centre du patrimoine, pour examen par les Organisations consultatives (ICOMOS et ICCROM) ; ce plan comprendra un programme de restauration et de conservation échelonné et réalisable, basé sur une documentation et des études, ainsi que les changements de gouvernance appropriés pour permettre la participation et le soutien des parties prenantes et autorités concernés ;
  9. Remercie le gouvernement de la Norvège pour le soutien financier accordé au bien ;
  10. Réitère sa recommandation à l'État partie d'envisager l'établissement d'une stratégie globale pour le financement durable de la conservation du bien ;
  11. Accueille en outre avec satisfaction l'extension du projet de musée pour englober la restauration et la réhabilitation des palais, ainsi qu'un programme de soutien à la formation traditionnelle durable et au patrimoine, et demande également à l'État partie de veiller à ce que ces éléments soient intégrés dans le plan de restauration et que des propositions détaillées soient soumises à examen avant leur finalisation ;
  12. Note en outre que les plans du musée proposé ont été modifiés, avec des toits plus bas et un langage architectural qui respecte les traditions locales, mais estime également que sa taille et son emplacement dans la cour des Amazones restent problématiques, car son empreinte au sol occupe la moitié de la cour, ce qui rend celle-ci illisible en tant que grand espace ouvert cérémoniel, et demande en outre à l'État partie de déplacer le bâtiment ou de le rendre beaucoup plus petit et moins dominant, et de soumettre des études volumétriques pour examen avant que d'autres plans détaillés ne soient élaborés pour la cour des Amazones ;
  13. Demande par ailleurs à l'État partie d'inviter dès que possible une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM à se rendre sur le territoire du bien afin d'examiner son état de conservation et les menaces potentielles auxquelles il est confronté, d'évaluer la mise en œuvre des recommandations formulées par la précédente mission de 2016, et de formuler, en consultation avec l'État partie, des recommandations concrètes, notamment sur les questions à aborder dans le plan de restauration ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2022, un rapport d’étape, et d’ici le 1er décembre 2022 un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Bénin
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 1985-2007
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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