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Assour (Qal'at Cherqat)

Iraq
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités de gestion
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Infrastructures hydrauliques
  • Inondations
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Structures fragiles en briques de terre crue

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Activités de gestion
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Infrastructures hydrauliques (projet de construction de barrage)
  • Inondation partielle et infiltrations
  • Structures fragiles en briques de terre crue
  • Absence de plan général de conservation et de gestion
  • Destruction et dommages causés par le conflit armé
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Construction d’un barrage à proximité entraînant une inondation partielle et des infiltrations 
  • Conflit armé
Mesures correctives pour le bien

Pas encore définies

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore établi
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé (pour tous les biens du patrimoine mondial en Iraq) :

  • 6 000 dollars EU du fonds en dépôt italien
  • 1,5 million de dollars EU par le gouvernement du Japon (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 154 000 dollars EU par le gouvernement de Norvège (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 300 000 EUR par le gouvernement de lItalie (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 35 000 dollars EU par le gouvernement des Pays-Bas (pour le patrimoine culturel, y compris le patrimoine mondial)
  • 100 000 dollars EU Fonds durgence pour le patrimoine soutien aux biens iraquiens du patrimoine mondial
  • 35 782 dollars EU du Fonds-en-dépôt néerlandais (pour le renforcement des capacités en matière de rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 1 (de 2003-2003)
Montant total approuvé : 50 000 dollars E.U.
2003 Emergency assistance to prepare an urgent nomination of ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Novembre 2002 : mission UNESCO pour le projet de barrage de Makhoul ; juin 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a soumis le 3 février 2020 un rapport sur l’état de conservation du bien dont une version actualisée a été soumise le 28 janvier 2021. Ces rapports, disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/1130/documents/, donnent les informations suivantes :

  • Le bien subit les effets de facteurs naturels, en particulier sur son côté ouest, qui longe le Tigre. Le mur de soutènement qui avait été construit pour atténuer limpact des crues de la rivière a été soumis à une forte érosion, ce qui a amené le Conseil national des antiquités et du patrimoine (SBAH) à sattacher à sa conservation. Les travaux nécessaires sont exécutés par le biais de la passation de contrats à une société nationale. Le rapport complet sera fourni à lissue des travaux ;
  • Parmi dautres travaux que le SBAH a réalisés sur le bien figurent le comblement de la douve entourant le Ziggurat dAssour avec de la terre et le colmatage de certains tunnels internes afin datténuer les risques engendrés par l’érosion ;
  • L’État partie a rappelé les dommages causés au bien avant sa libération en 2017, y compris au Ziggurat dAssour, à la porte de Tabira, au palais du pacha Farhan et au quartier général de la mission allemande. Toutes les informations de ce type seront intégrées dans un rapport spécial d’évaluation des dommages pour le bien ;
  • Les travaux de conservation ont commencé à la porte Tabira et ont été réalisés par une équipe de luniversité américaine de Sulaymaniyah grâce au soutien de lAlliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) ;
  • Le début imminent de la construction du barrage de Makhool constitue une menace pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et des sites archéologiques environnants. L'État partie demande une assistance technique pour préserver le bien et les sites archéologiques situés dans le bassin du barrage ;
  • L’État partie réitère sa demande précédente pour qu’une mission soit envoyée pour évaluer les dommages subis par le bien.

En janvier 2021, l’UNESCO a été informée de l’intention de l’État partie de poursuivre la construction du barrage de Makhool qui avait été précédemment annulée. L’UNESCO a demandé que toutes les informations pertinentes soient fournies pour examen technique par les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 172 des Orientations. Le 28 mars 2021, des informations sur la construction du barrage ont été reçues, indiquant que le barrage est identique à celui proposé en 2003. Si des informations ont été fournies concernant les sites archéologiques qui seront affectés, y compris le bien, aucune information technique n’a été fournie sur la construction du barrage lui-même.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Bien que des informations complètes et détaillées ne soient toujours pas disponibles sur l’état de conservation du bien, l’État partie a signalé quun rapport sur l’évaluation des dommages serait fourni. Il est recommandé que le Comité réitère sa demande à l’État partie de soumettre, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, tous les rapports préparés concernant l’évaluation des dommages et les interventions quil a entreprises sur le bien. Il est recommandé que les interventions à venir soient traitées dans le cadre dune évaluation générale des dommages et des risques et quun plan de conservation complet soit préparé en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

L’État partie a pris des mesures dintervention urgentes, visant à atténuer limpact des menaces pesant sur le bien, notamment des inondations potentielles et des dommages causés par leau. Comme recommandé précédemment, tous les travaux de protection et de stabilisation durgence devraient être exécutés uniquement en cas deffondrement ou de nouveaux dégâts imminents, selon le principe dintervention minimale. De plus, tous les éléments trouvés sur le site et résultant dun dommage lié au conflit, à lexemple des destructions intentionnelles, devraient être récupérés et rassemblés en lieu sûr, et toutes les limites du bien doivent être protégées vis-à-vis de fouilles illégales et du pillage. Les efforts déployés par l’État partie pour traiter les risques immédiats pour le bien sont appréciés.

Il est regrettable que le projet de construction du barrage de Makhool ait été relancé. Lors de linscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, le projet de grand barrage était considéré comme une menace majeure justifiant linscription simultanée du site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. L’État partie a donc été encouragé à relocaliser ou à annuler ce projet. Une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le bien en 2011 a réitéré les préoccupations concernant la construction du barrage et a recommandé que l’État partie propose et mette en œuvre des mesures préventives. En 2013, sur la base du rapport sur l’état de conservation qui avait été soumis, le Comité a accueilli favorablement lannonce par l’État partie de lannulation du projet (décision 37 COM 7A.24).

Étant donné l'impact prévu que le barrage aurait sur le bien et sur de nombreux autres sites archéologiques, il est recommandé que le Comité demande à nouveau l'annulation ou la relocalisation du projet. Il est en outre recommandé que le Comité réaffirme spécifiquement le péril potentiel pour la VUE du bien qui découle du projet de barrage, comme il l'a fait en 2003 lors de l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 179(b) des Orientations.

Il est recommandé encore une fois qu’à partir du moment où les conditions de sécurité et sanitaires le permettront, une mission de conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS soit envoyée pour aider à évaluer l’état du bien, à titre préparatoire pour l’élaboration d’un plan de conservation complet et d’un établissement formel de l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).




9. Décision générale sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq

Problèmes de conservation actuels

Le conflit en Iraq entre 2014 et 2017 a conduit à une crise humanitaire massive et provoqué des dommages importants au patrimoine culturel iraquien à cause de destructions délibérées, de fouilles illégales et de pillages, ainsi que de dommages collatéraux. Trois biens du patrimoine mondial iraquien ont souffert de ce conflit, la Ville archéologique de Samarra, Assour (Qal'at Cherqat) et Hatra. En outre, les sites archéologiques de Nimrod et de l'ancienne ville de Ninive, qui figurent sur la liste indicative de l'Iraq, ont également été gravement endommagés par des actes de destruction délibérée. Dans la Vieille ville de Mossoul, inscrite sur la liste indicative depuis août 2018, des sites, monuments et bâtiments importants ont été systématiquement pris pour cible, notamment des sites du patrimoine historique et religieux comme la mosquée al-Nouri et son emblématique minaret al-Hadba.

Le 3 février 2020 et le 28 janvier 2021, l'État partie a soumis des rapports sur l'état de conservation, disponibles à https://whc.unesco.org/fr/sessions/44com/?documents&#state_of_conservation_reports. Ces rapports donnent une vue d'ensemble de l'état de conservation de la Ville archéologique de Samarra, d'Assour (Qal'at Cherqat) et de Hatra, et des dommages infligés par le conflit, mais pas d'évaluation détaillée. Les rapports expriment le besoin d'un soutien financier pour améliorer l'état de conservation des biens du patrimoine mondial et le souhait de l'État partie de travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale à cet égard. Le rapport de 2021 mentionne que la propagation du COVID-19 a contribué à limiter les activités de conservation et de gestion. Le projet de construction du barrage de Makhool à Assour (Qal'at Cherqat) a été réactivé et l'État partie a demandé un soutien pour préserver le bien et les sites archéologiques situés dans le bassin du barrage.

L'État partie réitère sa demande de missions destinées à évaluer les dommages et les travaux de conservation, et demande le soutien du Centre du patrimoine mondial pour l'élaboration de mesures correctives en vue du retrait éventuel des trois biens de la Liste du patrimoine mondial en péril.

Activités réalisées par l'UNESCO

  • Depuis la 43e session du Comité du patrimoine mondial (Bakou, 2019), l'UNESCO a poursuivi ses actions en faveur du relèvement du patrimoine culturel iraquien, notamment à Mossoul ;
  • Dans le cadre du projet de Fonds-en-dépôt néerlandais (35 782 dollars EU), le Centre du patrimoine mondial a commencé à mettre en œuvre des activités de renforcement des capacités pour l’élaboration de rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et de l'état de conservation souhaité pour le retrait des biens de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  • Suite au lancement de l'Initiative « Raviver l'esprit de Mossoul» en février 2018, l'UNESCO a continué ses actions en faveur de la réhabilitation et du relèvement de la Vieille ville de Mossoul :
    • La sauvegarde du patrimoine culturel de la Vieille ville de Mossoul a été réalisée dans le cadre de deux projets majeurs, « Raviver l'esprit de Mossoul » en reconstruisant ses repères historiques, c’est-à-dire la mosquée Al-Nouri et son minaret Al-Hadba, ainsi que l'église Al-Tahera et l'église Al-Saa'a, financé par les Émirats arabes unis (EAU) (50,4 millions dollars EU pour la période 2018-2023), ainsi qu'un grand projet financé par l'Union européenne (UE) (38 millions dollars EU en deux phases de 2019 à 2022) pour « Raviver les anciennes villes de Mossoul et de Bassora », qui vise à réhabiliter les centres urbains historiques de ces deux grandes villes tout en créant des emplois et en développant les compétences des jeunes en matière de réhabilitation et d’infrastructures urbaines,
    • Au complexe de la mosquée Al-Nouri et au minaret Al-Hadba, la première phase du projet de restauration consistant à documenter, évaluer et sécuriser le site, à enlever les débris, collecter des fragments historiques et stabiliser les structures restantes, a été achevée au printemps 2020,
    • En avril 2020, le troisième comité directeur conjoint du projet financé par les EAU a décidé que le minaret Al-Hadba serait reconstruit au même endroit et à l’identique. La décision sur l'inclinaison du minaret, qu'il soit construit de manière inclinée ou droite, sera prise après consultation de la communauté locale. Le comité directeur du projet a également approuvé la réalisation d’études géotechniques sur les fondations du Minaret avant toute proposition de reconstruction,
    • En ce qui concerne le complexe de la mosquée Al-Nouri, il a été décidé que la reconstruction se ferait par le biais d'un concours international d'architecture. En novembre 2020, l'UNESCO a lancé un concours international d'architecture, approuvé par l'Union internationale des architectes (UIA). Le jury s'est réuni du 6 au 10 avril et le projet gagnant a été annoncé le 15 avril 2021,
    • S’agissant de la réhabilitation des deux églises, l'enlèvement des décombres ainsi que la sécurisation du site sont terminés pour l'église Al-Tahera et pour l'église Al-Saa'a ; l'évaluation des dommages et la documentation technique pour la restauration et la réhabilitation de ces deux églises sont en cours et devraient être achevées à la fin de l'été 2021,
    • Quant au projet financé par l'UE « Raviver les anciennes villes de Mossoul et de Bassora », après avoir collaboré avec les entités gouvernementales nationales et locales concernées à tous les niveaux et avec les acteurs concernés, 43 maisons historiques ont été déminées et sélectionnées en vue de leur réhabilitation. La réhabilitation de ces maisons et des infrastructures environnantes a commencé en décembre 2020 et devrait s'achever en octobre 2021,
    • L'enlèvement des gravats dans le respect du patrimoine et l’élimination des risques d'explosion sur les sites ont également été achevés pour 75 autres maisons. La réhabilitation de ces 75 autres maisons commencera au début du mois de juin 2021. Dans le cadre d'un sentier du patrimoine entre le site de la mosquée Al-Nouri et la rive du Tigre, 118 autres maisons sont évaluées et signalées à des fins d’enlèvement des gravats et de déminage. Ces maisons seront réhabilitées si de nouveaux fonds sont disponibles,
    • La documentation technique pour les deux maisons palatiales (Ziada et Suleyman et Qara Saray) a été préparée,
    • Quant à la mosquée Al-Aghawat à Mossoul, la stabilisation temporaire est finalisée et la préparation de la documentation technique est en cours,
    • Ces projets liés à la reconstruction du patrimoine bâti de Mossoul ont créé et vont continuer à créer des emplois immédiats à Mossoul, constituant une mesure réparatrice en réponse au chômage provoqué par l'épidémie de Covid-19. D'ici la fin de ces deux grands projets de réhabilitation à Mossoul, plus de 2800 emplois auront été créés, dont 800 le sont déjà à ce jour. D'ici la fin de ces projets, 1630 professionnels seront formés à l'artisanat et aux domaines liés à la réhabilitation du patrimoine culturel, par le biais de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et de la formation sur le terrain ;
    • Dans le cadre du même projet, l'évaluation des dommages subis par sept maisons du patrimoine à Bassora est en cours, ainsi que la préparation de la documentation technique pour la réhabilitation des infrastructures publiques et l'embellissement du canal Al-Ashar ;
    • Par ailleurs, avec le soutien du gouvernement des Flandres, en 2019, une publication a été élaborée sur l'évaluation des dommages causés au patrimoine culturel et religieux par l'extrémisme violent en 2014 (gouvernorats de Ninive, Kirkouk, Salah al-Din, Diyala et Anbar) ;
    • En ce qui concerne le soutien à la restauration et à la documentation de milliers de manuscrits datant du 14e au 19e siècle, l'UNESCO a fourni en 2018 une assistance technique et financière pour la préservation de certains des manuscrits et matériaux les plus importants sur le plan historique. Le matériel de numérisation et de conservation a été livré et installé au Centre numérique des manuscrits orientaux à Erbil ;

Activités réalisées par les Organisations consultatives

  • L'UNESCO a récemment signé un accord avec l'ICCROM pour renforcer les capacités des professionnels et artisans iraquiens locaux par l’intermédiaire de projets financés par les EAU et l'UE.
  • L'ICOMOS continue à soutenir le patrimoine mondial en Iraq par la collecte et la diffusion de matériel et en aidant à l'échange d'informations.

Analyse et Conclusions du Centre du patrimoine mondial, de l’ICOMOS et de l’ICCROM

La situation de conflit en Iraq a affecté directement ses trois biens de la Liste du patrimoine mondial en péril, et à des degrés divers certains de ses sites de la Liste indicative. La destruction délibérée du patrimoine culturel pendant la période de conflit entre 2014 et 2017 est particulièrement préoccupante. En raison de la situation sécuritaire dans plusieurs régions du pays et des ressources très limitées, les autres biens du patrimoine mondial et les sites de la liste indicative de l'Iraq ont été indirectement affectés. En outre, les fouilles illégales et le pillage des sites archéologiques ont causé des pertes importantes et des dommages irréversibles, bien qu'il y ait eu plusieurs épisodes de restitution de biens culturels ces dernières années.

Depuis la libération de parties importantes du pays en 2017, l'Iraq est confronté aux défis du relèvement tout en affrontant une crise humanitaire sans précédent. Cela est particulièrement évident dans la Vieille ville de Mossoul, où l'UNESCO est actuellement engagée dans le cadre de son initiative phare « Raviver l’esprit de Mossoul ».

L'absence d'évaluations détaillées des dommages pour les trois biens du patrimoine mondial inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril reste préoccupante, malgré le travail de documentation plus récent effectué par une équipe d'experts en février 2020, grâce au soutien de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine culturel dans les zones de conflit (ALIPH), ainsi que la soumission d'une étude supplémentaire sur l'état du rapport d'évaluation des dommages pour Hatra, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/277/documents/. Ce rapport comprend des informations générales sur le processus de relèvement prévu, de brèves descriptions et des photographies des dommages subis par les différents éléments, ainsi que des recommandations de haut niveau, y compris la réitération d’une demande de mission. Des évaluations détaillées des dommages sont nécessaires pour évaluer la situation et prévoir les travaux de stabilisation et de conservation, notamment la réparation, la réhabilitation et la reconstruction des monuments importants, avant que des interventions puissent avoir lieu. Il est recommandé au Comité de rappeler à l'État partie sa demande précédente figurant dans la décision 43 COM 7A.21, selon laquelle les travaux de réparation et de réhabilitation doivent être guidés par un plan de conservation global préparé en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives. Il convient également d'évaluer les risques potentiels autres que ceux spécifiquement liés au conflit, comme ceux relatifs à la détérioration naturelle et les inondations potentielles, et de planifier le relèvement et la gestion des biens à plus long terme. À cet égard, la réactivation de la proposition de construction du barrage de Makhool est très préoccupante, en raison d’un risque éventuel de nouveau danger pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d'Assour (Qal'at Sherqat).

Il est recommandé au Comité de demander à l'État partie de soumettre une documentation détaillée sur tous les dommages subis par les biens du patrimoine mondial et d'entreprendre des travaux de protection et de stabilisation urgents uniquement dans les cas où l'effondrement ou de nouveaux dommages sont imminents, selon le principe d’une intervention a minima. Les informations requises comprennent des relevés photographiques systématiques, des dessins, des graphiques et des données quantitatives, ainsi que l'identification des risques potentiels. Les éléments trouvés sur le bien, et résultant de dommages liés au conflit, doivent être récupérés et rassemblés dans un endroit sûr. Les limites des biens doivent être protégées des fouilles illégales et des pillages.

De plus, il est recommandé au Comité de rappeler à l'État partie d'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet futur de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible d'affecter la VUE des biens du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre toute décision qui serait difficilement réversible.

Le Comité devrait également réitérer son appel aux États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance d'Iraq et contribuent à la sauvegarde de son patrimoine culturel.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.6
Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) (C 1130)
Décision : 44 COM 7A.6

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 43 COM 7A.18 et 43 COM 7A.21, adoptées à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Prenant compte de la décision 44 COM 7A.9, sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq,
  4. Note les efforts de l’État partie pour traiter les risques pesant sur le bien et tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation prévalant sur le bien, mais exprime de nouveau sa préoccupation quant son état et à l’absence d’informations complètes sur son état de conservation ;
  5. Prend acte des informations fournies par l’État partie concernant le projet de construction du barrage de Makhool, regrette profondément que ce projet soit à nouveau d’actualité, et demande à l’État partie de relocaliser ou d’annuler ce projet en raison de son impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et d’autres sites archéologiques et dans le même temps, de soumettre l’ensemble des informations techniques, y compris une évaluation d’impact environnemental complète, au Centre du patrimoine mondial pour examen technique ;
  6. Réaffirme le péril potentiel pour la VUE du bien résultant du projet de barrage, qui a déjà justifié en 2003 l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 179 (b) des Orientations;
  7. Appelle l’État partie à suspendre toute activité en vue de la construction du barrage dans l’attente de la prise en compte de l’annulation ou de la relocalisation du projet et de l’examen des informations techniques relatives au projet ;
  8. Réitère sa demande à l’État partie de soumettre toutes évaluations préliminaires du bien qu’il a entreprises et d’entreprendre un examen détaillé des dommages occasionnés, en soulignant les risques potentiels pour le bien, avant toute action sur le terrain, et de soumettre cette évaluation pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre un rapport détaillé sur toutes les interventions effectuées de toute urgence et réitère également sa demande précédente que toutes les interventions soient traitées dans le cadre de l’évaluation générale des dommages et des risques et qu’un plan de conservation complet soit préparé en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  10. Rappelle à l’État partie son obligation de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour évaluation par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux à venir susceptibles d’affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  11. Réitère la nécessité d’une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour aider à l’évaluation des dommages sur le bien, à titre de mesure préparatoire à l’élaboration d’un plan général de conservation, à l’identification de mesures correctives et à l’élaboration d’un l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  12. Réitère son appel à tous les États parties de coopérer dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel en provenance d’Iraq, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies 2199 de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017 ;
  13. Invite de nouveau tous les États parties à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO ;
  14. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  15. Décide de maintenir Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 7A.9
Décision générale sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq
Décision : 44 COM 7A.9

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.21, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Prend note des rapports fournis par l'État partie sur l'état de conservation des biens de la Liste du patrimoine mondial en péril, et continue d'exprimer sa préoccupation quant à l'absence d'évaluation complète et détaillée des biens affectés par le conflit et quant aux ressources limitées disponibles pour la sauvegarde du patrimoine culturel affecté ;
  4. Exprime sa gratitude à la Directrice générale de l'UNESCO pour les progrès accomplis en vue de la sauvegarde du patrimoine culturel de la Vieille ville de Mossoul, ainsi que pour l'expertise et les ressources mobilisées jusqu'à présent dans le cadre de l'initiative phare de l'UNESCO « Raviver l'esprit de Mossoul » et exprime également sa gratitude aux donateurs pour leurs généreuses contributions à cette fin ;
  5. Demande à l'État partie de soumettre une documentation actualisée sur les dommages subis par les biens du patrimoine mondial, accompagnée de relevés photographiques systématiques, de dessins, de graphiques de données quantitatives et de l'identification des risques potentiels, pour sauvegarder les biens endommagés selon le principe d’une intervention a minima, et de s'abstenir d'entreprendre des travaux de conservation et de restauration jusqu'à ce que des plans de conservation complets aient été élaborés en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  6. Rappelle à l'État partie la nécessité de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations sur tous les futurs plans de restauration majeure ou de nouveaux projets de construction susceptibles d'affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des biens du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre toute décision qui serait difficilement réversible ;
  7. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel provenant d'Iraq, conformément aux résolutions 2199 de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017 du Conseil de sécurité des Nations unies, et encourage l'État partie à ratifier le deuxième protocole (1999) relatif à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé ;
  8. Appelle à nouveau tous les États parties à apporter un soutien technique et financier aux efforts de sauvegarde du patrimoine mondial de l'Iraq et d'autres sites du patrimoine culturel, notamment par l’intermédiaire de l'initiative « Raviver l'esprit de Mossoul », afin de mettre en œuvre des mesures à court, moyen et long terme ;
  9. Demande également au Centre du patrimoine mondial de présenter à sa 45e session un rapport sur les activités liées au patrimoine culturel réalisées dans le cadre de l'initiative « Raviver l'esprit de Mossoul » ;
  10. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l'état de conservation des biens et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.6

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 43 COM 7A.18 et 43 COM 7A.21, adoptées à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Prenant compte de la décision 44 COM 7A.9, sur les biens du patrimoine mondial de l’Iraq,
  4. Note les efforts de l’État partie pour traiter les risques pesant sur le bien et tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation prévalant sur le bien, mais exprime de nouveau sa préoccupation quant son état et à l’absence d’informations complètes sur son état de conservation ;
  5. Prend acte des informations fournies par l’État partie concernant le projet de construction du barrage de Makhool, regrette profondément que ce projet soit à nouveau d’actualité, et demande à l’État partie de relocaliser ou d’annuler ce projet en raison de son impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et d’autres sites archéologiques et dans le même temps, de soumettre l’ensemble des informations techniques, y compris une évaluation d’impact environnemental complète, au Centre du patrimoine mondial pour examen technique ;
  6. Réaffirme le péril potentiel pour la VUE du bien résultant du projet de barrage, qui a déjà justifié en 2003 l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 179 (b) des Orientations;
  7. Appelle l’État partie à suspendre toute activité en vue de la construction du barrage dans l’attente de la prise en compte de l’annulation ou de la relocalisation du projet et de l’examen des informations techniques relatives au projet ;
  8. Réitère sa demande à l’État partie de soumettre toutes évaluations préliminaires du bien qu’il a entreprises et d’entreprendre un examen détaillé des dommages occasionnés, en soulignant les risques potentiels pour le bien, avant toute action sur le terrain, et de soumettre cette évaluation pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre un rapport détaillé sur toutes les interventions effectuées de toute urgence et réitère également sa demande précédente que toutes les interventions soient traitées dans le cadre de l’évaluation générale des dommages et des risques et qu’un plan de conservation complet soit préparé en pleine consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  10. Rappelle à l’État partie son obligation de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour évaluation par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux à venir susceptibles d’affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  11. Réitère la nécessité d’une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour aider à l’évaluation des dommages sur le bien, à titre de mesure préparatoire à l’élaboration d’un plan général de conservation, à l’identification de mesures correctives et à l’élaboration d’un l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  12. Réitère son appel à tous les États parties de coopérer dans la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel en provenance d’Iraq, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies 2199 de février 2015, 2253 de décembre 2015 et 2347 de mars 2017 ;
  13. Invite de nouveau tous les États parties à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO ;
  14. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  15. Décide de maintenir Assour (Qal'at Cherqat) (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Iraq
Date d'inscription : 2003
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2003-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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