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Patrimoine naturel et culturel de la région d’Ohrid

Albanie, Macédoine du Nord
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Système de gestion/Plan de gestion
  • Habitat et développement
  • Infrastructures de transport de surface
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques/de loisirs (projet de station de ski de Galičica)
  • Impacts des activités touristiques/de loisirs des visiteurs
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 20 000 dollars EU (Bureau régional de l’UNESCO pour la science et la culture en Europe)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 2 (de 1986-2011)
Montant total approuvé : 31 720 dollars E.U.
2011 Natural and cultural heritage of the Ohrid region (Approuvé)   11 720 dollars E.U.
2011 Increasing the Public Awareness of significance of the ... (Non approuvé)  
1986 Provision of equipment for the control of microclimatic ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Septembre 1998: mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/UICN ; décembre 2013 : mission de conseil conjointe ICOMOS/UNESCO, avril 2017 mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial ICOMOS/UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation le 14 mars 2017, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/99/documents, dans lequel il présente en détail les progrès réalisés dans un certain nombre de problèmes de conservation comme suit :

  • Le plan de gestion révisé doit être adopté par l'État partie après l'achèvement d'une Évaluation environnementale stratégique (EES) ;
  • La création d'un comité de gestion pour contrôler les pressions du développement et les interventions sur le bien est en cours et la procédure de désignation des membres de ce comité en est à sa phase finale ;
  • Un Projet de plan de protection intégré pour le cœur de la vieille ville d'Ohrid a été préparé en 2016 et adopté le 23 février 2017; la préparation des plans urbains pour 19 complexes situés au sein de la ville d'Ohrid devrait être finalisée en 2017 ;
  • La documentation technique d’un certain nombre de travaux d'infrastructures à grande échelle (en particulier le corridor ferroviaire VIII, l'autoroute A2 et la voie rapide A3) est en cours de préparation ;
  • La documentation sur l’aménagement urbain est en cours de préparation pour sept zones de développement ou de tourisme, dont l'une couvre environ 290 ha (Ljubanishta 2, précédemment annulée) et pour un aérodrome sportif à Kalishte, Struga, ainsi que pour la construction de piliers et de pontons à Ohrid, la réparation des piliers à St Naum, Radozhda, Trpeijca, Peshtani et la construction d'une plate-forme près de l'aéroport d'Ohrid et d'un chemin piétonnier à Ohrid ;
  • Mises à jour sur le projet d’évacuation des eaux usées financé par la Banque européenne d'investissement pour les villages situés dans les municipalités de Debarca, Struga et Ohrid ;
  • L'État partie continue de coopérer dans le cadre du Processus en amont en vue de l'extension du bien sur la côte albanaise du lac.

Des informations complémentaires ont été fournies au Centre du patrimoine mondial en mai 2017 : une analyse environnementale du projet d'aménagement paysager de Lagadin Beach, une version préliminaire de la Stratégie de développement du tourisme pour la municipalité d'Ohrid (en macédonien), un rapport de l'Institut hydrobiologique soulignant les facteurs affectant la situation actuelle en termes de pollution et de variations du niveau de l'eau dans le lac d'Ohrid et un certain nombre d'inventaires et de cartes préparés par l'Institution nationale pour la protection des monuments culturels et du musée – Ohrid avec des attributs culturels situés dans les limites du bien.

Une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/UICN s’est rendue sur le bien du 9 au 14 avril 2017. Le rapport est disponible à l'adresse https://whc.unesco.org/fr/list/99/documents/.

La mission a discuté avec les autorités de l'état général de conservation du bien et a apporté une assistance technique sur la portée et le contenu d'une EES qui devrait évaluer de manière exhaustive les impacts individuels et cumulatifs potentiels de tous les projets susmentionnés sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Plusieurs mesures utiles ont été prises par l'État partie pour mettre en œuvre les recommandations du Comité de 2016 (préparation du Projet de plan de protection intégrée, établissement du comité de gestion), mais des étapes importantes sont encore en suspens, comme l'adoption du plan de gestion révisé, en attente de l'achèvement d'une EES, et la préparation de 19 plans urbains détaillés qui étaient encore à un stade préliminaire au moment de la mission de 2017. Comme le plan de gestion n'est pas encore en vigueur, plusieurs projets d'infrastructures et d'installations touristiques ont été approuvés ou sont élaborés sans évaluation complète et spécifique de leurs impacts cumulatifs sur la VUE du bien et les attributs qui la sous-tendent, et les déchets solides et les eaux usées sont encore mal gérés. Une évaluation approfondie de l'EES et de l’Étude d'impact sur le patrimoine (EIP) pour tous ces projets et plans a été demandée par le Comité en 2016, mais elle reste à faire. L'État partie a déclaré au cours de la mission qu’elle serait intégrée au processus d'EES du plan de gestion.

La mission s'est déclarée préoccupée par l'augmentation de la pression du trafic et du tourisme et par les projets d'infrastructures inappropriés qui en dépendent, comme le projet de développement de la station de ski de Galičica et la multiplication des développements urbains non coordonnés. Ces pressions sont susceptibles de détériorer des attributs essentiels des valeurs naturelles et culturelles du bien (comme la forme générale de l'ensemble urbain monumental et la biodiversité de la région lacustre), si aucune mesure n'est prise immédiatement. En outre, le traitement insuffisant des eaux usées et des déchets solides peut engendrer eutrophisation et pollution, portant ainsi atteinte à la qualité oligotrophique de l'eau du lac, dont dépend sa biodiversité exceptionnelle.

La mission a également examiné le projet de construction ferroviaire reliant Kičevo (à l'extérieur du bien) à la frontière albanaise, qui a atteint sa phase exécutive et a conclu que ce projet peut être acceptable si les recommandations de la mission sont pleinement mises en œuvre.

Il convient également de noter que certains grands projets d'infrastructures, qui font partie du corridor ferroviaire paneuropéen VIII, ont été élaborés et adoptés avec des instances internationales (Union européenne). Cependant, aucune information préalable n'a été fournie au Centre du patrimoine mondial, comme le prévoit le paragraphe 172 des Orientations, pour permettre une évaluation préliminaire des impacts négatifs potentiels sur le bien. En outre, s’agissant du projet de raccordement ferroviaire et routier au sein du corridor VIII européen, bien qu'une évaluation de l'impact sur l'environnement (EIE) ait été réalisée, ses impacts négatifs potentiels sur la VUE et les attributs connexes n'ont pas été spécifiquement évalués.

Compte tenu du fait que le Comité du patrimoine mondial, à sa 38e session (Doha, 2014), a exhorté l'État partie à identifier des tracés alternatifs qui ne traversent pas le bien, la mission s’est rendue en plusieurs endroits et a reçu des informations sur l'emplacement choisi. Si l’on peut en principe considérer acceptable que la construction du chemin de fer reliant Kičevo (à l'extérieur du bien) à la frontière albanaise passe à travers le bien, à condition d’être correctement planifiée et mise en œuvre avec toutes les mesures de précaution, la Mission a recommandé aux autorités de soumettre d’abord au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, une étude comparative approfondie des tracés alternatifs, y compris ceux qui ne passent pas à proximité des berges du lac, et en évitant en particulier l'un des derniers tronçons bien conservés du bord du lac sur la frontière albano-macédonienne.

La mission de 2017 a conclu que certaines propositions de projets de grandes infrastructures et constructions, comme les sous-sections (a) et (e) de la route A3 et la station de ski de Galičica à l’intérieur du bien pourraient entraîner des modifications irréversibles de celui-ci, en conjonction avec les aménagements et transformations déjà effectués dans les établissements urbains et sur les berges du lac depuis son inscription.

La mission a fortement recommandé d'abandonner complètement le projet de station de ski de Galičica, de conserver en l’état le zonage interne du parc national et d'envisager de développer des options d'écotourisme qui n'auraient pas d’impact négatif sur le bien.

Il est donc recommandé au Comité de demander à l'État partie de mettre fin au projet de construction de la station de ski de Galičica, ainsi qu’à celui des sous-sections (a) et (e) de la route A3.

Il est également recommandé au Comité de rappeler à l'État partie que tous les projets, y compris ceux soumis à de grands bailleurs comme l'Union européenne, qui seraient susceptibles d’avoir des répercussions négatives potentielles sur la VUE du bien, devraient être soumis au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, pour examen, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Compte tenu du niveau des menaces qui pèsent sur le bien, la mission a identifié un ensemble de recommandations, dont certaines doivent mises en œuvre en priorité au cours des deux prochaines années, en plus de celles adoptées en 2016 qui restent à mettre en œuvre. Les résultats de la mission suggèrent que l'état général de conservation peut être considéré comme vulnérable et que si les recommandations prioritaires ne sont pas mises en œuvre dans le délai suggéré de deux ans (c.-à-d. en 2019), le bien pourrait remplir les critères d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il est donc recommandé au Comité de demander à l'État partie de soumettre, avant le 1er février 2018, un rapport intérimaire sur la mise en œuvre de ces recommandations prioritaires, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives. Si leur évaluation révèle que les progrès accomplis sont insuffisants, le bien sera examiné par le Comité à sa 42e session en 2018.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7B.34
Patrimoine naturel et culturel de la région d’Ohrid (ex-République yougoslave de Macédoine) (C/N 99ter

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.68, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend note avec satisfaction des mesures prises par l'État partie en ce qui concerne :
    1. le processus de finalisation du plan de gestion du bien et la préparation du projet de plan de protection intégrée pour le cœur de la vieille ville d'Ohrid,
    2. la création du comité de gestion pour coordonner les activités du patrimoine naturel et culturel, en tant que structure de gestion pour contrôler les pressions du développement et les interventions sur le bien,
    3. l'élaboration de plans urbains détaillés pour chacun des 19 complexes composent l'ensemble monumental, conformément au cadre réglementaire existant, pour assurer l'application des dispositions et le contrôle des activités susceptibles d'avoir une incidence sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Réitère la demande à l'État partie d'élaborer une évaluation environnementale stratégique (EES) qui évalue de manière exhaustive les impacts cumulatifs de tous les plans d'infrastructures et d’aménagement et d'autres grands projets sur la VUE du bien, en fonction des recommandations et des conseils fournis par la mission de 2017, ainsi que les Études d'impact sur le patrimoine nécessaires (EIP), et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant d’entreprendre d'autres travaux ;
  5. Demande à l'État partie d'arrêter les projets de construction des sous-sections (a) et (e) de la route A3 et de la station de ski de Galičica à l’intérieur du bien, qui pourraient avoir des impacts négatifs sur sa VUE ;
  6. Demande également à l'État partie de faire réaliser d'urgence une étude comparative approfondie des tracés alternatifs pour le corridor ferroviaire paneuropéen VIII, y compris ceux qui ne passent pas à proximité de la rive du lac, y compris ceux qui ne passent pas à proximité des berges du lac, et en évitant en particulier l'un des derniers tronçons bien conservés du bord du lac sur la frontière albano-macédonienne ;
  7. Demande en outre à l'État partie de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017 ;
  8. Encourage les États parties d'Albanie et de l'ex-République yougoslave de Macédoine, avec le soutien du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, à continuer de coopérer dans le cadre du Processus en amont, en vue préparer une extension transfrontalière du bien incluant la partie albanaise du lac d'Ohrid, et ce, afin de renforcer la protection de la VUE du bien, notamment ses conditions d'intégrité ;
  9. Considère que l'état général de conservation du bien rend celui-ci de plus en plus vulnérable et que si les recommandations prioritaires ne sont pas mises en œuvre dans le délai de deux ans (c.-à-d. en 2019) suggéré par la mission, le bien pourrait faire face à un danger potentiel, au titre des paragraphes 179-180 des Orientations ;
  10. Demande par ailleurs à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici au 1er février 2018, un rapport d'étape sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et si leur évaluation révèle que les progrès accomplis sont insuffisants, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Projet de décision : 41 COM 7B.34

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.68, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend note avec satisfaction des mesures prises par l'État partie en ce qui concerne :
    1. le processus de finalisation du plan de gestion du bien et la préparation du projet de plan de protection intégrée pour le cœur de la vieille ville d'Ohrid,
    2. la création du comité de gestion pour coordonner les activités du patrimoine naturel et culturel, en tant que structure de gestion pour contrôler les pressions du développement et les interventions sur le bien,
    3. l'élaboration de plans urbains détaillés pour chacun des 19 complexes composent l'ensemble monumental, conformément au cadre réglementaire existant, pour assurer l'application des dispositions et le contrôle des activités susceptibles d'avoir une incidence sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Réitère la demande à l'État partie d'élaborer une évaluation environnementale stratégique (EES) qui évalue de manière exhaustive les impacts cumulatifs de tous les plans d'infrastructures et d’aménagement et d'autres grands projets sur la VUE du bien, en fonction des recommandations et des conseils fournis par la mission de 2017, ainsi que les Études d'impact sur le patrimoine nécessaires (EIP), et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant d’entreprendre d'autres travaux ;
  5. Demande à l'État partie d'arrêter les projets de construction des sous-sections (a) et (e) de la route A3 et de la station de ski de Galičica à l’intérieur du bien, qui pourraient avoir des impacts négatifs sur sa VUE ;
  6. Demande également à l'État partie de faire réaliser d'urgence une étude comparative approfondie des tracés alternatifs pour le corridor ferroviaire paneuropéen VIII, y compris ceux qui ne passent pas à proximité de la rive du lac, y compris ceux qui ne passent pas à proximité des berges du lac, et en évitant en particulier l'un des derniers tronçons bien conservés du bord du lac sur la frontière albano-macédonienne ;
  7. Demande en outre à l'État partie de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017 ;
  8. Encourage les États parties d'Albanie et de l'ex-République yougoslave de Macédoine, avec le soutien du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives, à continuer de coopérer dans le cadre du Processus en amont, en vue préparer une extension transfrontalière du bien incluant la partie albanaise du lac d'Ohrid, et ce, afin de renforcer la protection de la VUE du bien, notamment ses conditions d'intégrité ;
  9. Considère que l'état général de conservation du bien rend celui-ci de plus en plus vulnérable et que si les recommandations prioritaires ne sont pas mises en œuvre dans le délai de deux ans (c.-à-d. en 2019) suggéré par la mission, le bien pourrait faire face à un danger potentiel, au titre des paragraphes 179-180 des Orientations ;
  10. Demande par ailleurs à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici au 1erfévrier 2018, un rapport d'étape sur la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et si leur évaluation révèle que les progrès accomplis sont insuffisants, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Année du rapport : 2017
Albanie Macédoine du Nord
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Mixte
Critères : (i)(iii)(iv)(vii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 41COM (2017)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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