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Forts de colline du Rajasthan

Inde
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Activités illégales
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Exploitation minière
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Zones industrielles
  • Autres menaces :

    Vulnérabilité de certaines structures des forts nécessitant des actions de conservation à court terme

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vulnérabilités de certaines structures individuelles dans les forts, nécessitant des mesures de conservation à court terme (Jaisalmer, Chittorgarh et Kumbhalgarh Forts)
  • Stratégie d'interprétation pour les ensembles ensemble de palais, de temples et de fortifications
  • Urbanisme et activités minières industrielles dans un cadre plus large de Chittorgarh Fort
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

Le 2 février 2016, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, lequel est disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/247/documents et fournit des informations sur les actions entreprises pour mettre en œuvre les décisions adoptées par le Comité à sa 39e session :

  • Plan de gestion du fort de Jaisalmer : les recommandations élaborées pour le plan de gestion du fort de Jaisalmer sont actuellement diffusées parmi les parties prenantes. Un atelier d’une journée se tiendra à Jaipur en février ou mars 2016 et permettra aux parties prenantes de fournir les données nécessaires permettant d’achever le processus début ou mi-2016. Pendant ce temps, la loi de 1958 sur les monuments historiques et les vestiges archéologiques (amendée en 2010) et la loi de 2008 des municipalités du Rajasthan constituent la base de toutes les activités de conservation et de suivi ;
  • Fort de Jaisalmer : le projet de développement des infrastructures, lancé en 2013, prévoit la pose de conduites souterraines pour l’approvisionnement en eau et l’enlèvement des déchets, ainsi que le transport d’électricité et des conduites de câbles. Ce projet est presque achevé. Les constructions non autorisées ou illégales au sein du fort ont été stoppées et les violations en ce domaine font l’objet de poursuites. Les résidents locaux ont été sensibilisés sur l’importance du bien grâce au dialogue initié par l’équipe chargée de la préparation du plan de gestion ;
  • Fort de Chittorgarth : le contrôle des activités minières autour de Chittorgarth est en cours d’examen par la Cour Suprême de l’Inde. L’ordonnance de référé rendue en juillet 2013 interdit toute exploitation minière autour d’une zone de 1 km et permet l’exploitation du calcaire et du schiste, seulement de manière manuelle, sur une zone de 2 km. L’exploitation lourde à l’aide d’engins n’est permise qu’en dehors de la zone de 2 km, tandis que l’usage d’explosifs est strictement interdit. Aucune autre information ne sera disponible avant que le verdict final ne soit prononcé.
  • Fort de Kumbhalgarh : la stabilisation et la restauration des structures du fort de Kumbhalgarth ont été décrites dans le dossier de proposition d’inscription et ont fait l’objet d’efforts constants. L’État partie assure que le fort est en bon état de conservation.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Même si l’État partie s’est engagé à finaliser le plan de gestion du fort de Jaisalmer, les avancées en ce sens sont lentes. Aucun détail supplémentaire sur le contenu du plan de gestion du fort de Jaisalmer, pas plus que des sous-plans de gestion des visiteurs, de prévention des risques et de création de moyens de subsistance pour la population locale n’a été fourni. En tant que patrimoine vivant, le fort de Jaisalmer est confronté à une pression particulière et bien que des assurances aient été données quant à l’interdiction des constructions non autorisées et illégales et aux poursuites engagées, l’absence de plan de gestion et de directives concernant les résidents demeure une menace pour le bien. L’initiative prise par l’équipe chargée du plan de gestion d’engager un dialogue avec les résidents sur des sujets touchant à la conservation et à la réparation est remarquable et mérite d’être développée. Il est recommandé que le Comité réitère l’importance de la finalisation du plan de gestion du fort de Jaisalmer et de ses sous-plans et demande à l’État partie d’accélérer sa finalisation et de soumettre le projet final au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives avant son adoption. Il faut aussi prendre note des informations relatives à l’achèvement imminent des grands travaux d’infrastructure à Jaisalmer. 

S’agissant des activités minières aux abords du fort de Chittorgargh, et d’après les informations fournies par l’État partie, il est impossible de conclure si l’activité minière a fait l’objet d’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) et le rapport technique sur l’impact des activités minières qui aurait été fourni à la Cour Suprême en 2015, n’a, à ce jour, pas été envoyé au Centre du patrimoine mondial. Néanmoins, si la Cour Suprême décidait d’autoriser d’autres activités minières, cela pourrait avoir un impact négatif sur la valeur du bien. Par conséquent, il est également recommandé que le Comité demande à l’État partie de fournir, au Centre du patrimoine mondial toutes les études disponibles, pour examen par les Organisations consultatives.

Enfin, s’agissant de la stabilisation et de la restauration des structures du fort de Kumbhalgarth, il est regrettable que l’État partie n’ait pas donné plus d’informations que les références aux documents fournis avec le dossier de proposition d’inscription.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.35
Forts de colline du Rajasthan (Inde) (C 247rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.65, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Notant avec préoccupation qu’en dépit des nouvelles assurances données par l’État partie, le plan de gestion du Fort de Jaisalmer est toujours en cours d’élaboration, demande à l’État partie de diligenter la finalisation du plan de gestion pour le Fort de Jaisalmer et d’en soumettre le projet final, ainsi que les sous-plans pour la gestion des visiteurs, la prévention des risques et la création de moyens de subsistance pour la population locale, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives avant son adoption ;
  4. Demande également à l’État partie de fournir toutes les études disponibles sur l’activité minière aux abords du fort de Chittorgargh au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives, afin de garantir l’absence d’effets négatifs sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Demande en outre à l’État partie de fournir des informations détaillées sur les mesures de consolidation entreprises et prévues pour le fort de Kumbhalgarh au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Projet de décision : 40 COM 7B.35

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.65, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Notant avec préoccupation qu’en dépit des nouvelles assurances données par l’État partie, le plan de gestion du Fort de Jaisalmer est toujours en cours d’élaboration, demande à l’État partie de diligenter la finalisation du plan de gestion pour le Fort de Jaisalmer et d’en soumettre le projet final, ainsi que les sous-plans pour la gestion des visiteurs, la prévention des risques et la création de moyens de subsistance pour la population locale, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives avant son adoption ;
  4. Demande également à l’État partie de fournir toutes les études disponibles sur l’activité minière aux abords du fort de Chittorgargh au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives, afin de garantir l’absence d’effets négatifs sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Demande en outre à l’État partie de fournir des informations détaillées sur les mesures de consolidation entreprises et prévues pour le fort de Kumbhalgarh au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Année du rapport : 2016
Inde
Date d'inscription : 2013
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
arrow_circle_right 40COM (2016)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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