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Parc national de Serengeti

République-Unie de Tanzanie
Facteurs affectant le bien en 2011*
  • Activités illégales
  • Exploitation hydraulique
  • Grandes installations linéaires
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures hydrauliques
  • Sécheresses
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Impacts potentiels d'un projet hydroélectrique au Kenya ;

b) Braconnage ;

c) Ressources en eau réduites et polluées ;

d) Impact potentiel de l'installation de câbles optiques ;

e) Proposition de route traversant la partie septentrionale du bien 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2011
Demandes approuvées : 4 (de 1989-1999)
Montant total approuvé : 59 500 dollars E.U.
1999 Project Planning Workshop for Strengthening ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
1999 UNESCO'S Toyota LandCruisers originally destined for ... (Approuvé)   10 000 dollars E.U.
1990 Additional contribution towards the purchase of a ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1989 Purchase of a film-van and accessories for Serengeti ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2011

Le 2 février 2011, l’État partie a soumis un rapport détaillé sur l’état de conservation du parc national de Serengeti. Du 29 novembre au 8 décembre 2010, une mission conjointe de suivi Centre du patrimoine mondial / IUCN a été organisée sur le bien, conformément à la décision 34 COM 7B.5. La mission a examiné les implications du projet de route nord, qui diviserait en deux la partie septentrionale de Serengeti, pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et pour d’autres problèmes de gestion et de conservation affectant le bien. Le rapport de la mission est disponible en ligne à l’adresse : http:/whc.unesco.org/fr/sessions/35COM.

a) Plans pour la construction d’une route nord traversant le bien

La mission a noté qu’il existait un large consensus au sein de la communauté scientifique sur le fait que la route affectera de manière négative la migration des gnous et pourrait mettre en danger les écosystèmes et la population d’espèces sauvages vivant dans le parc. La mission considère que la route aura également un impact sur les valeurs esthétiques et le caractère sauvage du bien et accroîtra ses problèmes de gestion et de conservation.

La mission estime que les mesures d’atténuation présentées comme options, dont l’absence de revêtement sur le tronçon traversant le bien, sont clairement insuffisantes pour minimiser l’éventuel impact négatif du tracé proposé pour la route nord sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. La mission a noté en outre qu’aucune analyse du rapport coût-efficacité ne semblait avoir été réalisée pour le projet de route, avec prise en compte de l’importance du tourisme pour les économies locales, régionales et nationales. La mission a également exprimé ses préoccupations quant au fait que la législation nationale et la règlementation sur l’étude d’impact l’environnemental (EIE) n’ont pas été pleinement mises en œuvre et que les parties prenantes n’ont été que partiellement consultées sur les impacts sociaux et environnementaux de cette évaluation.

Se fondant sur les conclusions de la mission et sur les menaces bien documentées que la route représente potentiellement, le Centre du patrimoine mondial et IUCN considèrent que la route proposée affectera clairement la valeur universelle exceptionnelle du bien. Ils considèrent en outre que, compte tenu de l’impact très probable sur la valeur universelle exceptionnelle et de ses éventuels effets négatifs sur l’économie en termes de déclin du tourisme, le principe de précaution devrait être appliqué dans la prise de décision sur cette question et que le projet de tracé traversant la partie nord du bien ne devrait pas être soutenu. Ils estiment qu’il conviendrait d’examiner avec soin des tracés alternatifs à celui proposé pour la route nord, dont une route sud et la rénovation des routes existantes vers les capitales de districts, Mugumu et Loliondo, qui n’impliqueraient pas de traverser la partie septentrionale du bien.

Le rapport de l’État partie précise que l’EIE concernant la route a été terminée et peut faire l’objet d’un examen. Toutefois, à la date de la rédaction du présent rapport, le Centre du patrimoine mondial n’avait pas encore reçu de copie de ce texte. Le rapport de l’EIE est néanmoins disponible sur le site Internet d’une ONG (www.savetheserengeti.org). Ce rapport prévoit qu’une fois la route terminée, la circulation y sera extrêmement intense, jusqu’à 3.000 véhicules par jour en 2035, soit 1 véhicule toutes les 15 secondes en 2030 (chiffres basés sur l’hypothèse du seul trafic de jour). L’EIE confirme que la route aura des impacts négatifs importants, tels qu’une perturbation de la migration qui pourrait entraîner la perte de la valeur exceptionnelle de Serengeti, des menaces pour les espèces en voie de disparition, des contraintes pour les zones de conservation comme Serengeti et Ngorongoro, une augmentation du nombre de tués sur la route, une perte d’habitat et une pressions croissante des espèces invasives. Le rapport précise en particulier que « des changements dans les modes de migration et le caractère naturel de Serengeti conduirait à le déclasser comme site du patrimoine mondial » [Malgré ces effets négatifs, le plan d’atténuation ne prévoit qu’une seule mesure pour minimiser la perte de la valeur exceptionnelle de Serengeti, à savoir « une recherche accrue sur la migration ». Le rapport mentionne la route sud comme alternative potentielle, mais cette solution n’est pas examinée car elle est considérée comme extérieure à ce champ de l’étude. Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN considèrent que l’EIE démontre clairement que le projet de route envisagé aura un impact négatif important sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et ne propose aucune mesure d’atténuation efficace. En conséquence, le tracé proposé ne devrait pas être approuvé à la lumière des engagements pris par l’État partie au titre de la Convention.

Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN recommandent, en outre, qu’une étude environnementale et sociale (EES), stratégique et globale soit commandée sur le réseau routier de la Tanzanie septentrionale, afin de mieux comprendre les implications en termes d’environnement, d’économie et de société de toutes les alternatives possibles, y compris celle du tracé sud qui n’est pas examiné dans l’EIE. Ils notent que le soutien potentiel d’un donateur a été offert à l’État partie pour qu’il suive une telle approche.

b) Autres problèmes de conservation

L’État partie signale un certain nombre d’autres problèmes de conservation, qui ont également été examinés par la mission.

Le rapport de l’État partie et celui de la mission font remarquer que la contrainte due au braconnage a fortement augmenté ces 3 dernières années, en particulier le braconnage des éléphants. De plus, l’un des rhinocéros récemment réintroduits a été victime de braconnage en décembre 2010. La mission a été informée sur les efforts de la lutte anti-braconnage, qui sont entravés par le manque de ressources et par l’existence de besoins concurrents, et a noté la nécessité de faire face rapidement à la pression croissante du braconnage.

La mission a estimé que des progrès importants avaient été accomplis pour traiter le problème de la gestion de l’eau dans le bassin de la rivière Mara en coopération avec l’État partie du Kenya.

La mission s’est également inquiétée de l’émergence de nouvelles espèces exotiques invasives et agressives dans l’écosystème de Serengeti et a considéré que, bien que les autorités du parc aient jusqu’à présent été capables de contrôler des espèces invasives, l’apparition de ces nouvelles espèces pourrait représenter à l’avenir un important défi pour la gestion, qui aura besoin de ressources supplémentaires.

La mission a examiné un certain nombre d’autres problèmes de conservation, tels que l’augmentation des conflits homme – faune, lutte contre les incendies, annexion de Speke Bay, problèmes de la rareté de l’eau, propositions d’amélioration de la route Naabi – Seronera – Ndabaka road et développement du tourisme, qui sont abordés en détail dans le rapport de la misison et celui de l’État partie. Ce dernier rapport mentionne l’intention de l’État partie de demander l’aide du Centre du patrimoine mondial pour faire une étude sur les ressources en eau du bien.

S’agissant du problème de la gestion du bien, la mission a considéré que le plan de gestion générale pourrait servir de modèle à d’autres parcs du pays et d’autres sites du patrimoine mondial, mais a regretté qu’aucun système global d’évaluation et de suvi ne soit en place pour évaluer l’efficacité de la mise en oeuvre de ce plan de gestion générale. La mission a exprimé son inquiétude quant aux ressources disponibles pour sa mise en oeuvre qui demeurent insuffisantes, notamment à la lumière de l’augmentation des contraintes pesant sur le bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2011

Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN soulignent la conclusion de la mission, que la valeur universelle exceptionnelle du bien est maintenue pour le moment, mais prennent note d’un certain nombre de menaces grandissantes pour l’intégrité du bien, telles que le braconnage, les conflits homme-faune, la rareté de l’eau, les espèces invasives et les contraintes de gestion. Ils accueillent favorablement les efforts déployés par l’État partie pour mettre en place des stratégies et des actions visant à contenir ces menaces, mais considèrent qu’il est impératif de mener d’urgence plusieurs actions pour s’assurer que ces menaces et problèmes de gestion n’auront pas d’impact sur l’intégrité future du bien. La mission a élaboré plusieurs recommandations pour traiter cet aspect, qui figurent dans le projet de décision.

Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN réitèrent que la route nord proposée aurait des effets négatifs importants et potentiellement irréversibles sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et considèrent en conséquence que la décision de construire la route nord constituerait un cas flagrant d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations.

Décisions adoptées par le Comité en 2011
35 COM 7B.7
Parc national de Serengeti (Tanzanie, République-Unie de) (N 156)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7B.5 adoptée lors de sa 34e session (Brasilia, 2010),

3. Notant avec appréciation la déclaration de l'État partie lors de la session, accueille favorablement sa décision de reconsidérer la Route Nord et de conserver le tronçon de 53 km de la porte Kleins à Tabora B traversant la zone de nature sauvage au nord du bien comme une route de gravier, sous la direction des Parcs nationaux de Tanzanie (TANAPA) et réservée essentiellement au tourisme et à des fins administratives, telle qu'elle l'est actuellement;

4. Lance un appel à la communauté internationale et aux agences de donateurs pour qu'ils envisagent de venir en aide à la construction d'un alignement sud qui évitera le Parc national de Serengeti ;

5. Demande à l'État partie de finaliser l'évaluation d'impact environnemental et d'impact social (ESIA) pour les projets de travaux routiers susmentionnés et de la soumettre à l'examen du Comité du patrimoine mondial ;

6. Recommande de faire une plus large évaluation stratégique environnementale et sociale (SES) du réseau routier du nord de la Tanzanie ;

7. Félicite les États parties de la Tanzanie et du Kenya pour les progrès accomplis pour traiter le problème de la gestion des eaux du bassin de la rivière Mara, et encourage la commission du bassin du lac Victoria à assurer la pleine mise en œuvre de la stratégie sur la biodiversité et le plan d'action pour la gestion durable du bassin de la rivière Mara;

8. Note avec inquiétude les rapports sur l'augmentation importante du braconnage de rhinocéros et d'éléphants à l'intérieur du bien et sur d'autres biens en Tanzanie et en Afrique orientale et australe, et demande également à l'État partie, en coopération avec les États parties concernées de la région, de développer des approches nationales et régionales pour lutter contre cette menace;

9. Prend note de la conclusion de la mission indiquant que la valeur universelle exceptionnelle du bien est maintenue pour le moment, mais note un certain nombre de menaces croissantes pesant sur l'intégrité du bien, dont le braconnage, les conflits homme-faune, la rareté de l'eau, les espèces invasives, les incendies et les contraintes de la gestion;

10. Demande en outre à l'État partie de mettre en œuvre les actions urgents suivantes, telles que recommandées par la mission de suivi Centre du patrimoine mondial/IUCN de 2010 afin d'assurer que ces menaces et problèmes de gestion n'auront pas d'impact sur l'intégrité future du bien:

a) Allouer plus de ressources aux efforts de lutte contre le braconnage, en particulier à la lumière de la pression croissante du braconnage sur les rhinocéros et les éléphants,

b) Intensifier les efforts pour développer des moyens d'existence alternatifs pour enrayer le braconnage de subsistance et commercial,

c) Perfectionner les efforts actuels pour gérer le problème des conflits homme-faune, en particulier des conflits avec des éléphants, grâce à des méthodes axées sur la communauté,

d) Travailler avec toutes les institutions et organisations compétentes, y compris celles du Kenya, pour contrôler la propagation des espèces exotiques invasives dans l'écosystème de Serengeti-Mara,

e) Réaliser une étude hydrologique détaillée pour déterminer la capacité de charge maximale pour l'utilisation de l'eau sur le bien et élaborer un plan global pour traiter les questions de pénurie d'eau,

f) Établir un dialogue ouvert avec les communautés locales, résidant actuellement dans la zone de Speke Gulf, pour trouver des options qui miniseraient les coûts et augmenteraient les avantages du plan proposé pour sécuriser la zone aux fins de son utilisation par la faune,

g) Évaluer avec soin les options d'amélioration de la route allant de Naabi Hill à Seronera, en étroite coopération avec l'Autorité de la zone de conservation de Ngorongoro, en prenant en considération tous les impacts entraînant potentiellement des dommages environnementaux, avant d'envisager la décision de bitumer la route,

h) Renforcer la base de financement pour la mise en œuvre du plan de gestion générale (y compris le plan de gestion des incendies nouvellement développé) et en améliorer le suivi,

i) Réactiver le Forum sur l'écosystème de Serengeti pour renforcer la coopération et la coordination entre les parcs nationaux de Tanzanie, l'Autorité de la zone de conservation de Ngorongoro, la Divison de la faune, les communautés locales et autres parties prenantes concernées par l'écosystème de Serengeti-Mara pour lutter collectivement contre les nombreuses menaces pesant sur l'écosystème;

11. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici au 1erfévrier2012, un rapport sur l'état de conservation du bien, en particulier sur l'achèvement de l'ESIA mentionnée au paragraphe 5 et sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2010, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.

Projet de décision : 35 COM 7B.67
Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7B.5, adoptée lors de sa 34e session (Brasilia, 2010),

3. Réitère sa plus vive préoccupation quant au projet de route nord qui diviserait en deux la zone nord sauvage de Serengeti sur une distance de 53 km et pourrait provoquer des dégâts irréversibles à la valeur universelle exceptionnelle du bien, ce qui constituerait un cas flagrant d'inscription du parc national de Serengeti sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et demande instamment à l’État partie d’abandonner le tracé de la route nord et d’envisager des tracés alternatifs ;

4. Considère que la décision de construire la route constituerait un cas flagrant d’inscription du parc national de Serengeti sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;

5. Demande à l’État partie d’entreprendre une étude environnementale et sociale (SEA), stratégique et globale, du développement du réseau routier de la Tanzanie septentrionale afin de mieux comprendre les implications sociales, économiques et environnementales de toutes les alternatives possibles, dont le tracé sud ;

6. Félicite les États parties de la Tanzanie et du Kenya pour les progrès accomplis pour traiter le problème de la gestion des eaux du bassin de la rivière Mara, et encourage la commission du bassin du lac Victoria à assurer la pleine mise en œuvre de la stratégie sur la biodiversité et le plan d’action pour la gestion durable du bassin de la rivière Mara ;

7. Note avec inquiétude les rapports sur l’augmentation importante du braconnage de rhinocéros et d’éléphants à l’intérieur du bien et sur d’autres biens en Tanzanie et en Afrique orientale et australe, et demande également à l’État partie, en coopération avec les États parties concernées de la région, de développer des approches nationales et régionales pour lutter contre cette menace ;

8. Prend note de la conclusion de la mission indiquant que la valeur universelle exceptionnelle du bien est maintenue pour le moment, mais note un certain nombre de menaces croissantes pesant sur l’intégrité du bien, dont le braconnage, les conflits homme-faune, la rareté de l’eau, les espèces invasives, les incendies et les contraintes de la gestion ;

9. Demande en outre à l’État partie de mettre en oeuvre les actions urgents suivantes, telles que recommandées par la mission de suivi Centre du patrimoine mondial/IUCN de 2010 afin d’assurer que ces menaces et problèmes de gestion n’auront pas d’impact sur l’intégrité future du bien :

a) Allouer plus de ressources aux efforts de lutte contre le braconnage, en particulier à la lumière de la pression croissante du braconnage sur les rhinocéros et les éléphants,

b) Intensifier les efforts pour développer des moyens d’existence alternatifs pour enrayer le braconnage de subsistance et commercial, 

c) Perfectionner les efforts actuels pour gérer le problème des conflits homme-faune, en particulier des conflits avec des éléphants, grâce à des méthodes basées sur la communauté, 

d) Travailler avec toutes les institutions et organisations compétentes, y compris celles du Kenya, pour contrôler la propagation des espèces exotiques invasives dans l’écosystème de Serengeti-Mara,

e) Réaliser une étude hydrologique détaillée pour déterminer la capacité de charge maximale pour l’utilisation de l’eau sur le bien et élaborer un plan global pour traiter les questions de pénurie d’eau,

f) Établir un dialogue ouvert avec les communautés locales, résidant actuellement dans la zone de Speke Gulf, pour trouver des options qui miniseraient les coûts et augmenteraient les avantages du plan proposé pour sécuriser la zone aux fins de son utilisation par la faune, 

g) Évaluer avec soin les options d’amélioration de la route allant de Naabi Hill à Seronera, en étroite coopération avec l’Autorité de la zone de conservation de Ngorongoro, en prenant en considération tous les impacts entraînant potentiellement des dommages environnementaux, avant d’envisager la décision de bitumer la route,

h) Renforcer la base de financement pour la mise en œuvre du plan de gestion générale (y compris le plan de gestion des incendies nouvellement développé) et en améliorer le suivi, 

i) Réactiver le Forum sur l’écosystème de Serengeti pour renforcer la coopération et la coordination entre les parcs nationaux de Tanzanie, l’Autorité de la zone de conservation de Ngorongoro, la Divison de la faune, les communautés locales et autres parties prenantes concernées par l’écosystème de Serengeti-Mara pour lutter collectivement contre les nombreuses menaces pesant sur l’écosystème ;

10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport sur l’état de conservation du bien, en particulier sur le statut du projet de route nord et sur les progrès accomplis pour mettre en oeuvre les recommandations de la mission de 2010, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session in 2012.

Année du rapport : 2011
République-Unie de Tanzanie
Date d'inscription : 1981
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 35COM (2011)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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