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Ville coloniale de Saint-Domingue

République dominicaine
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Cadre juridique
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport souterrain
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Tempêtes
  • Tremblement de terre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de définition et de réglementation de la zone tampon donnant lieu à une pression urbaine et contrôle insuffisant de l’occupation des sols ;
  • Pression due au tourisme ;
  • Mesures de gestion et de conservation inadaptées et inefficaces (notamment en matière de législation, mesures réglementaires, compétences en techniques de conservation et infrastructure de services) ;
  • Mise en valeur et interprétation insuffisantes du bien ;
  • Vulnérabilité naturelle aux séismes et ouragans ;
  • Détérioration des structures historiques due à des facteurs naturels et sociaux (notamment pollution environnementale et faible sensibilisation de la population locale) 
  • Projet d’aménagement urbain Sansouci.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 3 (de 1990-2000)
Montant total approuvé : 82 207 dollars E.U.
2000 Study on Cultural Tourism in the Historic Centre of ... (Approuvé)   24 207 dollars E.U.
1998 Emergency measures at the Palacio de Diego de Herrera ... (Approuvé)   50 000 dollars E.U.
1990 Assist the authorities in the revision of the ... (Approuvé)   8 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

Août 2001 : mission de suivi ICOMOS ; décembre 2009 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; janvier 2014 : mission consultative de l’ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Une mission consultative de l’ICOMOS s’est rendue sur le site en janvier 2014. Ensuite, l'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 6 février 2014, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/526/documents.

Il est rendu compte des progrès dans la mise en œuvre des recommandations du Comité du patrimoine mondial comme suit :

  • La municipalité de Saint-Domingue Est s’est engagée à approuver et instaurer une réglementation pour la zone tampon dans sa juridiction. L’approbation devrait être délivrée par le biais d’une ordonnance municipale bien qu’aucun calendrier n’ait été envisagé pour son adoption.
  • Des réunions interinstitutions ont eu lieu en 2013 en vue de commencer les activités du comité directeur concernant la gestion du bien et de nouveaux ministères ont été intégrés dans la composition de ce comité. Aucun calendrier n’a été fourni quant à son plein fonctionnement.
  • Étape finale du processus d’approbation de la nouvelle loi sur la protection, la sauvegarde et l’aménagement du patrimoine culturel, qui sera révisée par les nouvelles autorités du ministère de la Culture. Aucun délai n’a été indiqué pour son adoption officielle. La réglementation sur les recherches archéologiques a été élaborée et est déjà en cours de mise en œuvre. 
  • De nouvelles études sur les perspectives visuelles ont été réalisées et ont conclu que l’aménagement Sansouci proposé est perçu de façon minime depuis la ville coloniale et que la forteresse de Saint-Domingue est le seul monument qui soit affecté. Le projet avait été soumis à un comité d’experts locaux, mais aucune information n’a été fournie sur sa composition ni sur les recommandations qui en ont découlé.
  • D’autres concepts ont été proposés pour l’aménagement Sansouci, réduisant la hauteur des tours et augmentant la densité d’occupation.
  • L’avant-projet de ligne de métro est toujours en cours d’élaboration et sera soumis pour examen par des autorités locales.

Même si le rapport de l’État partie ne se réfère pas à l’approbation du plan stratégique pour la revitalisation intégrale de la ville coloniale de Saint-Domingue, il informe de certains progrès réalisés dans sa mise en œuvre :

  • l’élaboration de réglementations spéciales relatives à des façades de bâtiments, dans le cadre du projet de réhabilitation intégrale de routes classées prioritaires de la ville coloniale ;
  • des progrès concernant le projet de restructuration de la rue Colón Street et de la Plaza Fuerte del Ángulo, et également la réouverture de la Callejón de la Piedra, bientôt soumise à une offre publique ;
  • les travaux d’urgence réalisés dans le voisinage de Santa Bárbara pour réparer les dommages causés par l’interruption du projet qui dépendait d’un financement extérieur.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Des efforts de conservation et de gestion ont été déployés par l’État partie, en particulier par la direction nationale du Patrimoine monumental et la municipalité du district national, pour assurer la protection du bien. Quelques associations de voisins et groupes d’entreprises encouragent et prennent des mesures contribuant à l’amélioration des conditions dans la ville coloniale. Il convient de souligner l’importance que revêt la finalisation du processus d’approbation pour la zone tampon de Saint-Domingue Est et de ses mesures réglementaires correspondantes pour assurer la protection du bien et la gestion appropriée de l’aménagement à grande échelle.

Toutefois, il y a quelques inquiétudes au sujet des travaux d’aménagement qui sont soumis à un processus de contrôle et de réorientation, comme le projet Sansouci, celui de la ligne de métro numéro 6 et le programme de promotion du tourisme dans la ville coloniale. Comme la mission l’a souligné, le projet Sansouci a été modifié conformément aux recommandations émises et des concepts révisés ont été élaborés. Toutefois, il faut encore travailler à la définition de paramètres de conception clairs, qui sont à déterminer par un groupe de travail composé d’architectes locaux, d’experts internationaux, de l’ICOMOS et d’architectes de Sansouci. Le concept final qui en résultera devrait être soumis pour examen préalablement à tout engagement sur sa mise en œuvre et il devrait tenir compte des attributs du bien et garantir que les impacts négatifs potentiels sont atténués, de telle sorte que le projet Sansouci ne devienne pas une menace pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Cela comprend le contrôle en termes de grande qualité du concept urbain et architectural, réalisant les meilleures perspectives sur la rivière et offrant à la ville d’importantes activités culturelles/commerciales publiques et attrayantes. De plus, il est recommandé de réduire la densité d’occupation du sol et de supprimer l’hôte-boutique dans l’angle près de Punta Torrecillas, de façon à dégager plus d’espace public. Les propositions révisées soumises dans les informations complémentaires reçues en mars 2014 ne semblent pas indiquer que la densité d’occupation ait été réduite et il est nécessaire que cette recommandation essentielle soit prise en compte avant toute approbation de l’aménagement. L’ICOMOS voudrait réitérer qu’à ce stade, c’est une approbation générale qui est recherchée pour l’aménagement dans son ensemble et que les projets architecturaux et l’aménagement de chacun des composants de la construction seront suivis de près pour garantir une haute qualité de la conception, qui ne compromette pas les qualités du bien.

En ce qui concerne la ligne de métro numéro 6, même des études de faisabilité ont été entreprises ; la mission consultative a noté que des fouilles et autres travaux dans le sous-sol de la ville coloniale pourraient être risqués, surtout compte tenu de la grande vulnérabilité d’anciennes structures comme la cathédrale. En conséquence, il est fortement recommandé d’effectuer des évaluations de l’impact sur le patrimoine, et d’analyser d’autres solutions, par ex. : la création d’un système de transport léger pour circuler dans le centre historique de la ville. S’agissant du programme pour la promotion du tourisme dans la ville coloniale, financé par la Banque interaméricaine de développement, le travail est en bonne voie et, alors qu’il existe une certaine coordination entre les entités du patrimoine et celles du tourisme, il est important d’assurer que le ministère de la Culture, par l’intermédiaire de la direction nationale du Patrimoine monumental, soit pleinement impliqué dans la mise en œuvre du projet. En outre, de très grands paquebots de croisière sont souvent à l’ancre près du bien, ce qui obstrue des perspectives. Des études sur ces problèmes et d’éventuelles solutions de rechange doivent être entreprises.

Il est estimé que, bien que des mesures aient été mises en œuvre, il existe des lacunes qui doivent être abordées en ce qui concerne les capacités techniques, le financement assuré pour des interventions sur les édifices patrimoniaux, l’adoption de cadres législatifs, le traitement des mandats qui se chevauchent et des doubles emplois dans des institutions concernées par le bien. Enfin, la priorité doit être donnée à l’élaboration de la préparation aux risques et à la gestion et il est nécessaire de prévoir un plan ce sujet.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.42
Ville coloniale de Saint-Domingue (République dominicaine) (C 526)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7B.95, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Reconnaît les efforts accomplis par l’État partie pour financer et organiser la mission consultative conduite en janvier 2014 et l’encourage à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport de mission ;
  4. Reconnaît les efforts accomplis par les autorités nationales et municipales dans la mise en œuvre des recommandations pour contrôler les préoccupations relatives au bien, comme la ligne de métro numéro 6, le programme pour la promotion du tourisme dans la ville coloniale, financé par un projet de la Banque interaméricaine de développement, et le projet Sansouci, ainsi que les associations de quartier et les groupes d’investissement privés pour promouvoir et engager des actions contribuant à l’amélioration des conditions de la ville coloniale ;
  5. Considère que tous les projets ou toutes les actions affectant la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et entrepris par une quelconque entité internationale, gouvernementale, non-gouvernementale ou privée, y compris la Banque interaméricaine de développement, doivent impliquer l’institution responsable de la protection du bien et être approuvées par cette entité ;
  6. Demande à l’État partie de mettre en œuvre ce qui suit et d’assurer que des calendriers spécifiques et réalistes soient appliqués :
    1. Finaliser le processus d’approbation de la zone tampon de Saint-Domingue Est et de ses mesures réglementaires correspondantes,
    2. Finaliser le processus d’approbation de la nouvelle loi sur la protection, la sauvegarde et l’aménagement du patrimoine culturel et s’assurer que ses dispositions sont intégrées dans les outils de planification du bien,
    3. Améliorer les capacités de gestion et assurer des ressources appropriées à la mise en œuvre durable de mesures de conservation, de protection et de gestion, spécialement en ce qui concerne le plein fonctionnement du comité directeur et le plan stratégique de revitalisation intégrée de la ville coloniale de Saint-Domingue,
    4. Identifier d’autres solutions pour traiter des problèmes de transport et élaborer des évaluations de l’impact sur l’environnement pour le projet de métro et les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen préalablement à tout engagement relatif à sa mise en œuvre,
    5. Réviser le ratio occupation/espace libre du projet d’aménagement Sansouci et définir des paramètres pour la conception future de projets spécifiques afin de garantir que des impacts négatifs potentiels sur les qualités visuelles de l’environnement du bien sont atténués,
    6. Garantir que les paramètres relatifs à la conception de projets architecturaux tiennent compte des attributs traduisant la VUE et des conditions d’intégrité et d’authenticité du bien et que, conformément au paragraphe 172 des Orientations, le projet d’aménagement révisé et les concepts de bâtiments spécifiques sont soumis pour examen préalablement au démarrage de la mise en œuvre.
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
38 COM 8E
Adoption des Déclarations Rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
  2. Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :

  • Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
  • Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
  • Bolivie : Ville de Potosí ;
  • Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
  • Colombie : Parc national de Los Katíos ;
  • Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
  • Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
  • Guatemala : Parc national de Tikal ;
  • Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
  • République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
  • Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;

ASIE ET PACIFIQUE :

  • Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
  • Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
  • Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
  • Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;

EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :

  • Albanie : Butrint ;
  • Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
  • Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
  • Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
  • Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
  • Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
  • Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
  • Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
  • Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
  • Chypre : Paphos ;
  • Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
  • Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
  • États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
  • Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
  • Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
  • Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
  • Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
  • Islande : Parc national de Þingvellir ;
  • Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
  • Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
  • Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
  • Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
  • Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
  • Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
  • Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
  • Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
  • Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
  • Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
  • Saint-Siège : Cité du Vatican ;
  • Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
  • Slovénie : Grottes de Škocjan ;
  • Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
4.  Décide que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;
5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
  • biens du patrimoine mondial en Afrique,
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
6.  Prend note que le Centre du patrimoine mondial a lancé le processus d'harmonisation de l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle et, le cas échéant, reflète les modifications de noms des biens du patrimoine mondial dans le texte des Déclarations comme requis par le Comité lors de sa 37e session, et demande au Centre du patrimoine mondial de mettre à jour également la taille de la propriété et/ou de sa zone tampon, le cas échéant, à la suite des décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant des modifications mineures de limites 
7.  Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet.
Projet de décision :    38 COM 7B.42

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,

2.  Rappelant la décision 37 COM 7B.95, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),

3.  Reconnaît les efforts accomplis par l’État partie pour financer et organiser la mission consultative conduite en janvier 2014 et l’encourage à mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport de mission ;

4.  Reconnaît les efforts accomplis par les autorités nationales et municipales dans la mise en œuvre des recommandations pour contrôler les préoccupations relatives au bien, comme la ligne de métro numéro 6, le programme pour la promotion du tourisme dans la ville coloniale, financé par un projet de la Banque interaméricaine de développement, et le projet Sansouci ;

5.  Considère que tous les projets ou toutes les actions affectant la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et entrepris par une quelconque entité internationale, gouvernementale, non-gouvernementale ou privée, y compris la Banque interaméricaine de développement, doivent impliquer l’institution responsable de la protection du bien et être approuvées par cette entité ;  

6.  Demande à l’État partie de mettre en œuvre ce qui suit:

a)  Finaliser le processus d’approbation de la zone tampon de Saint-Domingue Est et de ses mesures réglementaires correspondantes,

b)  Finaliser le processus d’approbation de la nouvelle loi sur la protection, la sauvegarde et l’aménagement du patrimoine culturel et s’assurer que ses dispositions sont intégrées dans les outils de planification du bien,

c)  Améliorer les capacités de gestion et assurer des ressources appropriées à la mise en œuvre durable de mesures de conservation, de protection et de gestion, spécialement en ce qui concerne le plein fonctionnement du comité directeur et le plan stratégique de revitalisation intégrée de la ville coloniale de Saint-Domingue,

d)  Identifier d’autres solutions pour traiter des problèmes de transport et élaborer des évaluations de l’impact sur l’environnement pour le projet de métro et les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen préalablement à tout engagement relatif à sa mise en œuvre,

e)  Réviser le ratio occupation/espace libre du projet d’aménagement Sansouci et définir des paramètres pour la conception future de projets spécifiques afin de garantir que des impacts négatifs potentiels sur les qualités visuelles de l’environnement du bien sont atténués,

f)  Garantir que les paramètres relatifs à la conception de projets architecturaux tiennent compte des attributs traduisant la VUE et des conditions d’intégrité et d’authenticité du bien et que, conformément au paragraphe 172 des Orientations, le projet d’aménagement révisé et les concepts de bâtiments spécifiques sont soumis pour examen préalablement au démarrage de la mise en œuvre.  

7.  Demande également à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Année du rapport : 2014
République dominicaine
Date d'inscription : 1990
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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