Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc national de Huascarán

Pérou
Facteurs affectant le bien en 2000*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Exploitation minière
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Projet de loi du Congres réduisant la protection légale (problème résolu)
  • Propositions de développement touristique inadéquates (problème résolu)
  • Surpâturage par les moutons (problème résolu)
  • Feux excessifs (problème résolu)
  • Braconnage perpétré par les militaires (problème résolu)
  • Faibles ressources financières (problème résolu)
  • Nécessité d'un inventaire des ressources culturelles du site (problème résolu)
  • Création d'une nouvelle route en liaison à des activités minières
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Demandes approuvées : 4 (de 1986-1993)
Montant total approuvé : 75 400 dollars E.U.
1993 Training and awareness-raising activities for Huascaran ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1989 Elaboration of a Master Plan for the Management of ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1986 Support for associated training activities for park ... (Approuvé)   5 300 dollars E.U.
1986 Financial support for the implementation of the ... (Approuvé)   30 100 dollars E.U.
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2000

Précédents débats :
Vingt-deuxième session du Comité – Paragraphe VII.27 et l'Annexe IV
Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – Chapitre IV.37

Nouvelles informations : L'Etat partie a invité une mission à se rendre sur le site pendant la seconde semaine de mai 2000 et l'INRENA a fourni un programme de visite. La mission aura pour but d'évaluer l'impact des activités d'exploitation minière sur les valeurs de patrimoine mondial de ce site. Elle devra également estimer si le site peut constituer une étude de cas à présenter à une réunion sur l'exploitation minière et les sites du patrimoine mondial, prévue au Siège de l'UICN en septembre 2000. L'UICN présentera un rapport verbal de sa mission lors de la session du Bureau.

Action requise

Le Bureau, à partir des nouvelles informations qui pourraient être disponibles lors de sa session, pourrait prendre les décisions appropriées à cet égard.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000

A la suite de la mission sur le site en mai 2000, le projet de rapport avait été adressé aux autorités en juin 2000 pour commentaires. La mission répondait aux craintes que l'utilisation temporaire de la route Pachacoto-Yanashallay (Route centrale) n'ait des impacts sur l'intégrité du Parc. On craignait également l'ouverture de nouveaux secteurs le long de la route et l'extraction de ressources associée, ainsi qu'une augmentation de la circulation sur la route.

Les recommandations de la mission incluent les points suivants :

·         féliciter l'Etat partie de concevoir des options institutionnelles coopératives pour contrôler l'utilisation temporaire et la restauration de la Route centrale ;

·         féliciter l'Antamina Mining Company de sa coopération dans la conception de la Route du sud comme solution de remplacement d'accès direct par le site du patrimoine mondial ;

·         reconnaître l'appui fourni par tous les acteurs impliqués dans cette affaire : l'INRENA, l'administration du Parc national de Huascaran, l'Antamina Mining Company, l'Institut de la Montagne et le groupe de travail sur Huascaran, tout en les incitant à rechercher de nouveaux moyens de renforcer la coordination et d'établir des partenariats à long terme fondés sur des mandats bien définis et approuvés ; priorité devrait être donnée à l'établissement d'un accord entre l'INRENA et le Ministère de l'Energie et de l'Exploitation minière pour contrôler et suivre les activités d'exploitation minière qui pourraient affecter le Parc et sa zone tampon, en particulier les activités minières limitées ;

·         féliciter les Gouvernements allemand, néerlandais et autres de l'appui fourni pour la conservation du Parc national de Huascaran ;

·         inciter l'Etat partie à fournir un appui pour l'établissement et la mise en œuvre d'un nouveau plan de gestion pour le Parc national de Huascaran. S'agissant de l'aménagement touristique, il serait utile que le nouveau plan de gestion révise et intègre des recommandations essentielles du plan d'activités récréatives et touristiques du Parc national de Huascaran. A cet égard, et vu le succès de l'expérience du groupe de travail sur l'exploitation minière, il est particulièrement important d'appliquer les recommandations de ce plan sur la coordination internationale dans le secteur du tourisme. Le Comité du patrimoine mondial pourrait également souhaiter recommander à l'Etat partie de demander l'appui du Fonds du patrimoine mondial pour préparer un nouveau plan de gestion pour le Parc national de Huascaran ;

·         inciter l'Etat partie à évaluer les lacunes institutionnelles et juridiques qui existent concernant la réglementation et le suivi de l'exploitation minière et du tourisme dans les aires protégées. Le Comité pourrait aussi souhaiter recommander à l'Etat partie qu'en matière de tourisme, on procède pour le Parc national de Huascaran à un exercice analogue à ce qui a été fait à Machupicchu pour adopter une réglementation sur l'utilisation touristique ;

·         inciter l'Etat partie, par le biais de l'INRENA et du Ministère des Transports publics, à renforcer les mesures d'exécution pour contrôler et limiter les impacts directs ou indirects liés à l'utilisation de la Route du Sud, voie publique située dans la zone tampon du Parc et qui sera achevée en septembre 2000. Cette route facilitera un plus fort taux de visite du Parc et de sa zone tampon, avec des impacts potentiels associés comme l'incendie ou le braconnage illégal.

Les questions liées à l'utilisation temporaire de la Route centrale doivent être bientôt résolues. Il faut cependant continuer à s'occuper de l'ensemble de la question des opérations d'exploitation minière limitées dans le Parc national et sa zone tampon et lui donner suite car c'est une importante menace potentielle pour l'intégrité du Parc. Cela est particulièrement important concernant  les impacts de telles opérations sur la qualité de l'eau des fleuves et lacs existants. On peut rechercher l'appui du Programme hydrologique international de l’UNESCO pour le suivi de la qualité de l'eau de ce site du patrimoine mondial et de sa zone tampon. Le groupe de travail de Huascaran a presque terminé son travail concernant la Route centrale. Cela s'est avéré être une bonne initiative pour coordonner les activités des divers acteurs impliqués dans l'utilisation temporaire de cette route. Toutefois, puisque les activités d'exploitation minière continuent à être une menace potentielle à l'intégrité du Parc, il serait utile de confier au groupe de travail un mandat révisé pour étudier cette question. Ce mandat devrait aussi prendre en compte l'exploitation des résultats et le suivi des impacts indirects qui pourraient survenir suite à l'utilisation de la Route du sud. L'Etat partie pourrait aussi souhaiter évaluer la possibilité de présenter de nouveau le Parc national de Huascaran au classement au patrimoine mondial au titre des critères culturels. Pendant la mission, il est apparu évident que cette aire possède d'importantes valeurs culturelles et des traditions culturelles vivantes typiques des Andes qui pourraient avoir une valeur universelle exceptionnelle. L'appui du Fonds du patrimoine mondial pour entreprendre un tel exercice pourrait être demandé.

Par ailleurs, le site avait été choisi pour l'une des études de cas de l'atelier technique sur le patrimoine mondial et l'exploitation minière tenu à l'UICN du 21 au 23 septembre 2000. Les recommandations de l'atelier sont présentées dans la première section du présent document.

 

Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.B.35
Parc national de Huascaran (Pérou)

Le Centre a informé le Bureau qu’une mission s’est rendue sur le site du 8 au 12 mai 2000 et que la rédaction définitive du rapport de la mission était en cours à l’UICN.

L’UICN a fait savoir qu’elle avait effectué la mission et qu’un rapport provisoire avait été présenté au Centre. Elle a mis en évidence les points préliminaires suivants : (a) le site est considéré comme n'étant pas en péril ; (b) il existe une concertation positive avec l’industrie minière et le site représentera l’une des études de cas lors du prochain Atelier sur le patrimoine mondial et l’exploitation minière ; et (c) l’existence d’une série d’autres points particuliers au site qui devraient faire l’objet d’un débat à la prochaine session extraordinaire du Bureau en novembre prochain.

L’observateur du Pérou a fait savoir que le rapport provisoire avait été transmis pour commentaire aux autorités de son pays. Il a informé le Bureau que la Direction du patrimoine culturel du Pérou étudiait actuellement la protection des valeurs culturelles du site.

Le Bureau a pris note du rapport préliminaire de la mission sur le site présenté par l’UICN et a noté que ce document avait été soumis aux autorités péruviennes pour commentaire. Il a demandé à l’Etat partie, au Centre et à l’UICN de collaborer afin que l’ensemble des réactions et des commentaires soit transmis à la prochaine réunion sur le patrimoine mondial et l’exploitation minière prévue pour septembre 2000. Le Bureau a demandé de recevoir les conclusions à la vingt-quatrième session du Comité du patrimoine mondial.

24 COM VIII.iii
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

Rapports sur l'état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note:

La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza (Bélarus/Pologne)

Parc national de Pirin (Bulgarie)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national du Gros Morne (Canada)

Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada) 

Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire)

Iles Galapagos (Equateur)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national de Lorentz (Indonésie)

Parc national /Forêt naturelle du Mont Kenya (Kenya)

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Parc national de Huascaran (Pérou)

Delta du Danube (Roumanie)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal)

Parc national de Doñana (Espagne)

Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante et la transmettre au Comité pour en prendre note:

"Le Bureau incite l'Etat partie à appliquer les recommandations du rapport de la mission et à rendre régulièrement compte de l'état d'avancement de leur mise en œuvre."

 

Année du rapport : 2000
Pérou
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top