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Parc national d'Iguaçu

Brésil
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Activités illégales
  • Apport excessif d’énergie
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Administration des chutes (Argentine);
  • Pollution sonore (hélicoptères)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**

mars 1999: mission de l'UICN

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : Depuis 1997, le Bureau et le Comité ont demandé à plusieurs reprises la fermeture permanente de la route de 18 km traversant le Parc qui avait été illégalement rouverte par la population locale. A sa vingt-deuxième session (juin 1998), le Bureau a demandé une mission Centre/UICN pour étudier la situation et fournir une assistance à l'Etat partie pour limiter les menaces sur le Parc. Le Bureau a également demandé à l'Etat partie de fournir d'ici le 15 septembre 1998 : (i) un exemplaire du programme de revitalisation et un calendrier pour la réhabilitation des zones endommagées ; et (ii) un rapport détaillé sur l'état de conservation du site et sur les mesures prises concernant la fermeture définitive de la route. La vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau (novembre 1998) a été informée d'une nouvelle menace à l'intégrité d'Iguaçu due à des plans prévoyant le remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil, ce qui détournerait un volume considérable des eaux d'Iguaçu pendant sept à huit semaines par an. Le Bureau a renouvelé sa demande à l'Etat partie concernant la fourniture d'informations sur les points (i) et (ii) susmentionnés et sur les plans de remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil. Le Bureau a également noté qu'une mission Centre-UICN pourrait être organisée en mars 1999 et déterminer si le site doit être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Nouvelles informations : Une mission UICN/UNESCO a visité le site en mars 1999 et a discuté de son état de conservation avec tous les partenaires concernés, y compris la population locale et les fonctionnaires du gouvernement local. La mission a déterminé quatre menaces essentielles à l'intégrité du site :

  • La route de Colon a été illégalement rouverte en mai 1997. Le procureur fédéral poursuit actuellement les communautés locales de la région pour cette réouverture de la route et les organismes fédéraux et d'Etat pour n'avoir pas fait respecter la fermeture de cette route. La majorité de la population locale préfère continuer à utiliser la route car cela raccourcit d'environ 130 km la distance entre les communautés établies au nord et au sud du Parc. La route nord-sud coupe le Parc en deux et a entraîné une ouverture de la canopée de la forêt sur presque toute sa longueur. La route a abouti à la destruction de certaines parties de la forêt, a mis un terme aux mouvements de la faune sauvage entre les parties est et ouest du Parc et a eu d'importantes conséquences nuisibles sur les valeurs de patrimoine mondial du site. Le personnel de chercheurs et universitaires du site s'est montré particulièrement préoccupé de la préservation du jaguar qui pourrait être menacé d'extinction dans la région car la route coupe en deux le territoire de son habitat. Cette route entraîne en envasement des criques et des rivières et une modification des caractéristiques hydrographiques, ce qui aggrave encore l'impact sur les valeurs de patrimoine mondial. La route a également ouvert un accès dans le Parc pour l'abattage illégal de bois d'œuvre et le braconnage.
  • Les vols d'hélicoptères provenant du Brésil et d'Argentine ont commencé en 1972. A la suite des recommandations du Comité du patrimoine mondial en 1994, les vols ont cessé du côté argentin mais ont continué du côté brésilien. En 1996, une préoccupation accrue à cet égard a abouti à une discussion entre les Présidents argentin et brésilien. En 1997, le Brésil, en accord avec l'Argentine, a repris les vols d'hélicoptères – limités au territoire brésilien – pour une durée de 900 à 1700 heures, à une altitude minimum de 1600 pieds (500 mètres). L'héliport devait être transféré d'un emplacement tout proche des chutes vers un lieu situé en dehors du Parc national. Une étude de l'Institut de l'Environnement du Paraná montre que la plupart des visiteurs jugent que les vols sont gênants pour apprécier les chutes. L'étude n'a toutefois pas étudié les impacts des vols sur la faune.
  • Le barrage de Salto Caixas sur l'Iguaçu a été construit récemment mais est situé en aval du Parc national et il n'y a pour l'instant pas de preuve d'impact sur les valeurs du Parc. le projet de construction d'un autre barrage à Capanema a été abandonné car il aurait eu un impact direct sur le Parc.
  • Le nouveau plan de gestion du Parc national d'Iguaçu doit être achevé en mai 1999. Il devrait traiter tous les problèmes mentionnés ci-dessus. Il est clair que la gestion des deux sites du patrimoine mondial – le Parc national d'Iguaçu (Brésil) et le Parc national d'Iguazu (Argentine) – bénéficierait d'une meilleure liaison et d'une collaboration plus étroite entre les autorités responsables de la gestion de chacun des deux parcs.

L'UICN a recommandé que tant que la route Colon restera ouverte, le Parc national d'Iguaçu devrait être inclus sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Lors d'une réunion avec le ministre de l'Environnement, le 17 avril 1999, le Directeur général de l’UNESCO et le personnel du Centre ont renouvelé la demande du Comité concernant la fermeture permanente de la route.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter demander à l’Etat partie de fermer immédiatement la route Colon et d'entreprendre un plan de régénération pour refermer l'accès à la canopée, développer une repousse de la végétation sur le couvert, stabiliser les sols et contrôler l'érosion. En l'absence de progrès satisfaisants concernant la fermeture permanente de la route et la mise en œuvre du plan de régénération d'ici sa vingt-troisième session extraordinaire (Marrakech, Maroc, 26-27 novembre 1999), le Bureau pourrait recommander que le Comité inscrive le Parc national d'Iguaçu sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Par ailleurs, le Bureau pourrait demander à l’Etat partie : (i) d'arrêter immédiatement les vols d'hélicoptères en attendant une évaluation détaillée de leurs impacts sur la faune, particulièrement l'avifaune ; et (ii) adresser un exemplaire du nouveau plan de gestion à l'UICN pour étude afin de permettre une estimation de l'efficacité du plan pour traiter les menaces qui pèsent sur l'intégrité du site.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – Annexe IV, p. 94.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.27.

 

Nouvelles informations : L’UICN a envoyé une mission sur le site en en mars 1999 et a fait rapport à ce sujet à la session de juillet 1999 du Bureau. Lors de cette mission, des entretiens ont eu lieu avec des représentants de l’IBAMA (Service des Parcs nationaux brésiliens), des résidents locaux, des représentants du gouvernement local, des représentants du gouvernement de l’Etat (dont le gouverneur de l’Etat du Paraná) et des représentants du gouvernement fédéral (dont le ministre de l’Environnement). Le rapport de mission traite de quatre questions liées à l’intégrité de ce site du patrimoine mondial :

(1) La route de Colon : La population locale a illégalement réouvert cette route en mai 1997. Le procureur fédéral poursuit actuellement les communautés locales de la région pour cette réouverture de la route et les organismes fédéraux et d'Etat pour n'avoir pas fait respecter la fermeture de cette route. La majorité de la population locale préfère continuer à utiliser la route car cela raccourcit d'environ 130 km la distance entre les communautés établies au nord et au sud du Parc. La route nord-sud traverse le Parc du nord au sud et le coupe en deux. La route a également entraîné une ouverture de la canopée de la forêt sur presque toute sa longueur (17,5 km). Il est important de se rappeler que ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial non seulement pour les chutes d’Iguaçu mais aussi en raison des importantes valeurs pour la biodiversité que représente la grande étendue de forêts pluviales qu’il contient. L’UICN indique que la route a détruit une partie de la forêt et endommagé d’autres parties du site, a interrompu les mouvements de la faune sauvage entre les parties est et ouest du Parc et – ce qui est le plus important – a eu d'importantes effets négatifs sur les valeurs de patrimoine mondial du site. Le personnel de chercheurs et universitaires du site s'est montré particulièrement préoccupé de la préservation du jaguar qui pourrait être menacé d'extinction dans la région car la route coupe en deux le territoire de son habitat. Cette route entraîne également un envasement des criques et des rivières et une modification des caractéristiques hydrographiques, ce qui aggrave encore l'impact sur les valeurs de patrimoine mondial. De plus, la route a ouvert un accès dans le Parc pour l'abattage illégal de bois d'œuvre et le braconnage. L’UICN a reçu des informations sur le processus de fermeture de la route de Colon, comme le demandaient les recommandations de la mission UICN sur le site. Des négociations sont en cours, sous la direction de l’IBAMA, avec des représentants de l’Etat du Paraná. En raison des pressions politiques et sociales associées à cette route, il n’est pas facile de trouver une solution à court terme concernant sa fermeture car cela pourrait soulever des réactions négatives de la population locale contre ce site du patrimoine mondial, entraînant éventuellement de nouvelles menaces pour son intégrité.

(2) Les vols d'hélicoptères : Les vols d’hélicoptères commerciaux en provenance du Brésil et d'Argentine ont débuté en 1972. A la suite des recommandations du Comité du patrimoine mondial en 1994, les vols ont cessé du côté argentin mais ont continué du côté brésilien. En 1996, cela a causé une telle préoccupation que les Présidents argentin et brésilien se sont réunis pour débattre de la question. En 1997, le Brésil a décidé de reprendre les vols d'hélicoptères, sous réserve de conditions de vol particulières. Une étude récente de l'Institut de l'Environnement du Paraná a largement traité des impacts sur l’appréciation des touristes et signalé que la plupart des visiteurs jugent que les vols sont gênants pour apprécier les chutes. L'étude n'a toutefois étudié que superficiellement les impacts des vols sur la faune.

(3) Les barrages sur l’Iguaçu : Le barrage de Salto Caixas a été construit récemment sur l'Iguaçu ; il est situé bien en aval du Parc national et il n'y a pas pour l'instant de preuves d'impact sur les valeurs du Parc. Le projet de construction d'un autre barrage à Capanema a été abandonné car il aurait eu un impact direct sur le Parc national d’Iguaçu.

(4) Le plan de gestion : Un nouveau plan de gestion du Parc national d'Iguaçu doit être achevé en 1999 et cherchera à traiter tous les problèmes mentionnés ci-dessus. Pour assurer l’intégrité de ce site, il est clair que la gestion des deux sites du patrimoine mondial – le Parc national d'Iguaçu (Brésil) et le Parc national d'Iguazu (Argentine) – bénéficierait considérablement d'une meilleure liaison et d'une collaboration plus étroite entre les différentes autorités de gestion. Ce point a été débattu avec de hauts fonctionnaires brésiliens et argentins lors de la mission et les premières réponses ont été positives.

 

La vingt-troisième session du Bureau a demandé à l’Etat partie de fermer immédiatement la route de Colon et d’instaurer un plan de régénération afin d’accélérer la fermeture de la canopée et le renouvellement de la couverture végétale, stabiliser les sols et lutter contre l’érosion. De plus, le Bureau a demandé à l’Etat partie : (i) d'arrêter immédiatement les vols d'hélicoptères en attendant une évaluation détaillée de leurs impacts sur la faune, particulièrement l'avifaune ; et (ii) d’adresser un exemplaire du nouveau plan de gestion à l'UICN pour étude afin de permettre une estimation de l'efficacité du plan pour traiter les menaces qui pèsent sur l'intégrité du site. En date du 1er octobre, aucune information n’avait été reçue de la part de l’Etat partie.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.27
Parc national d'Iguaçu (Brésil)

Depuis 1997, le Bureau et le Comité ont demandé à plusieurs reprises la fermeture permanente de la route de 18 km traversant le Parc qui avait été illégalement rouverte par la population locale. A sa vingt-deuxième session, le Bureau a demandé l’envoi d’une mission Centre/UICN pour étudier la situation et fournir une assistance à l'État partie pour limiter les menaces sur le Parc. La vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau (novembre 1998) a été informée d'une nouvelle menace à l'intégrité d'Iguaçu due à des plans prévoyant le remplissage d'un réservoir hydroélectrique dans le sud-ouest du Brésil, ce qui détournerait un volume considérable des eaux d'Iguaçu pendant sept à huit semaines par an. Le Bureau a renouvelé sa demande à l'État partie concernant la fourniture d'informations sur les deux points mentionnés plus haut et sur les plans de remplissage du réservoir hydroélectrique. Le Bureau a noté qu'une mission Centre-UICN pourrait être organisée en mars 1999 qui pourrait déterminer si le site doit être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Une mission UICN/UNESCO a visité le site en mars 1999 et a discuté de son état de conservation avec tous les partenaires concernés, y compris la population locale et les fonctionnaires du gouvernement local. La mission a déterminé quatre menaces essentielles à l'intégrité du site :

(1)      La route de Colon a été illégalement rouverte en mai 1997. Le procureur fédéral poursuit actuellement les communautés locales de la région pour cette réouverture de la route et les organismes fédéraux et d'Etat pour n'avoir pas fait respecter la fermeture de cette route. La majorité de la population locale préfère continuer à utiliser la route car cela raccourcit d'environ 130 km la distance entre les communautés établies au nord et au sud du Parc. La route nord-sud coupe le Parc en deux et a entraîné une ouverture de la canopée de la forêt sur presque toute sa longueur. La route a abouti à la destruction de certaines parties de la forêt, a mis un terme aux mouvements de la faune sauvage entre les parties est et ouest du Parc et a eu d'importantes conséquences nuisibles sur les valeurs de patrimoine mondial du site. Le personnel de chercheurs et universitaires du site s'est montré particulièrement préoccupé de la préservation du jaguar qui pourrait être menacé d'extinction dans la région car la route coupe en deux le territoire de son habitat. Cette route entraîne un envasement des criques et des rivières et une modification des caractéristiques hydrographiques, ce qui aggrave encore l'impact sur les valeurs de patrimoine mondial. La route a également ouvert un accès dans le Parc pour l'abattage illégal de bois d'œuvre et le braconnage.

(2)      Les vols d'hélicoptères provenant du Brésil et d'Argentine ont commencé en 1972. A la suite des recommandations du Comité du patrimoine mondial en 1994, les vols ont cessé du côté argentin mais ont continué du côté brésilien. En 1996, une préoccupation grandissante à cet égard a abouti à une discussion entre les Présidents argentin et brésilien. En 1997, le Brésil, en accord avec l'Argentine, a repris les vols d'hélicoptères – limités au territoire brésilien – pour une durée de 900 à 1700 heures, à une altitude minimum de 1600 pieds (500 mètres). L'héliport devait être transféré d'un emplacement tout proche des chutes vers un lieu situé en dehors du Parc national. Mais un emplacement convenable pour l’héliport en dehors du Parc reste à établir et près de 20 à 25 vols par jour, de 7 à 11 minutes chacun, continuent à s’effectuer de l’intérieur du Parc. Une étude de l'Institut de l'Environnement du Paraná montre que la plupart des visiteurs jugent que les vols sont gênants pour apprécier les chutes. L'étude n'a toutefois pas étudié les impacts des vols sur la faune.

(3)      Le barrage de Salto Caixas sur l'Iguaçu a été construit récemment mais est situé en aval du Parc national et il n'y a pour l'instant pas de preuve d'impact sur les valeurs du Parc. Le projet de construction d'un autre barrage à Capanema a été abandonné car il aurait eu un impact direct sur le Parc.

(4)      Le nouveau plan de gestion du Parc national d'Iguaçu devait être achevé en mai 1999. Ce plan de gestion cherchera à traiter tous les problèmes mentionnés ci-dessus. Il est clair que la gestion des deux sites du patrimoine mondial – le Parc national d'Iguaçu (Brésil) et le Parc national d'Iguazu (Argentine) – bénéficierait d'une meilleure liaison et d'une collaboration plus étroite entre les autorités responsables de la gestion de chacun des deux parcs. L’UICN a souligné qu’il faudrait accorder suffisamment de temps aux États parties pour appliquer les recommandations de la mission.

Le Centre a informé le Bureau que les ministres de l’Environnement et du Tourisme, ainsi que le gouverneur de l’Etat du Parana se sont réunis le 13 avril 1999 et ont convenu que la situation concernant la route de Colon n’était pas acceptable. Ils ont défini un certain nombre de mesures pour résoudre ce problème, y compris la récupération des aires dégradées, ainsi qu’une consultation avec les autorités locales pour trouver une solution pacifique pour la fermeture de la route. L’observateur du Brésil a informé le Bureau que le nouveau plan de gestion est achevé et qu’il recommande la fermeture de la route illégale, évalue les dégâts et formule un ensemble de recommandations pour la restauration de cette aire. Le plan définit également un nouveau zonage du Parc. Un dialogue avec le Service des Parcs nationaux argentins a été instauré en vue de la création d’un programme commun de recherche, de suivi et de protection des deux sites du patrimoine mondial.

Le Bureau a demandé à l’État partie de fermer immédiatement la route de Colon et d’instaurer un plan de régénération pour accélérer la fermeture de la canopée et le renouvellement de la couverture végétale, stabiliser les sols et lutter contre l’érosion. En l’absence de résultats satisfaisants concernant la fermeture définitive de la route et la mise en œuvre du plan de régénération d’ici sa vingt-troisième session extraordinaire, le Bureau pourrait recommander que le Comité inscrive le Parc national d’Iguaçu sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Par ailleurs, le Bureau a demandé à l’État partie : (i) d'arrêter immédiatement les vols d'hélicoptères en attendant une évaluation détaillée de leurs impacts sur la faune, particulièrement l'avifaune ; et (ii) adresser un exemplaire du nouveau plan de gestion à l'UICN pour étude afin de permettre une estimation de l'efficacité du plan pour traiter les menaces qui pèsent sur l'intégrité du site.

23 COM VIII.1-2
Nouvelles inscriptions sur la Liste du patrimoine mondial en péril

VIII. 1 Après l'examen des rapports sur l'état de conservation et sur recommandation du Bureau, le Comité a décidé d'inscrire les biens naturels et culturels suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo)
  • Monts Rwenzori (Ouganda)
  • Parc national d'Iguaçu (Brésil)
  • Hampi (Inde) 

VIII.2 Le Comité n'a pas recommandé de retirer des biens de la Liste du patrimoine mondial en péril.

23 COM X.B.20
SOC : Parc national d'Iguaçu (Brésil)

X.20 Parc national d'Iguaçu (Brésil)

Le Comité a noté qu'une mission UICN/UNESCO a été effectuée sur ce site en mars 1999 et que ses résultats ont été présentés à la session du Bureau de juillet 1999. Le rapport de mission traitait de quatre questions liées à l'intégrité de ce site du patrimoine mondial : la route de Colon, les vols d'hélicoptères, les barrages sur l'Iguaçu et la planification de la gestion. Le Comité a noté que le Bureau, à sa vingt-troisième session extraordinaire, a étudié les questions en suspens et l'avancement réalisé et a recommandé l'inscription de ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Comité a reconnu les efforts de l'État partie pour mettre en oeuvre les recommandations de la mission. Toutefois, en l'absence de progrès satisfaisants quant à la fermeture permanente de la route et à la mise en oeuvre du plan de restauration, le Comité a décidé d'inclure le Parc national d'Iguaçu sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Bureau pourrait souhaiter transmettre le rapport susmentionné au Comité pour examen et recommander l’adoption du texte suivant :

« Le Comité reconnaît les efforts de l’Etat partie pour mettre en œuvre les recommandations de la mission. Toutefois, en l’absence de progrès satisfaisants quant à la fermeture permanente de la route et à la mise en œuvre du plan de régénération d’ici sa vingt-troisième session, le Comité pourrait souhaiter inclure le Parc national d’Iguaçu sur la Liste du patrimoine mondial en péril. » 

Année du rapport : 1999
Brésil
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Liste en péril (dates) : 1999-2001
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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