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Site archéologique de Cyrène

Libye
Facteurs affectant le bien en 2012*
  • Activités de gestion
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Pollution des eaux de surface
  • Production de semences
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Nécessité de compléter et achever le plan de gestion afin de coordonner l’ensemble des actions à court et moyen termes ;

b) Nécessité de fournir une carte détaillée, à la bonne échelle, pour montrer les limites du bien et de la zone tampon  ;

c) Insuffisante protection des tombes monumentales creusées dans la roche favorisant les menaces liées au vandalisme, au développement des activités agricoles, à l’extension urbaine ;

d) Travaux de restauration antérieurs inadaptés ;

e) Menace de pollution du Wadi Bel Ghadir par le déversement des eaux usées de la ville moderne ;

f) Insuffisance de la surveillance et du système de contrôle du bien ;

g) Besoin de développement d’un programme de présentation et d’interprétation du bien auprès des visiteurs et des populations locales.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2012**

Janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; août 2008 : mission du Centre du patrimoine mondial.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012

Lors de sa 31e session (Christchurch, 2007), le Comité du patrimoine mondial a demandé à l’Etat partie de compléter et achever le plan de gestion commencé en 2006, de fournir une carte indiquant les limites précises du bien et de sa zone tampon, de l’informer de tout nouveau projet, en particulier ceux concernant la création d’une nouvelle extension urbaine adjacente à la ville de Shahat.

Il a aussi été demandé à l’Etat partie de renforcer le personnel du Département des Antiquités en charge du bien, d’éviter tout traitement de nettoyage violent et corrosif, ainsi que les restaurations excessives des monuments qui risqueraient de nuire à l’authenticité et à l’intégrité du bien.

Au moment de la rédaction du présent document, aucun rapport n’a été transmis par l’Etat partie, ni à la 33e session du Comité du patrimoine mondial, ni à ses 34e (Brasilia, 2010) et 35e sessions (UNESCO, 2011).

Le Centre du patrimoine mondial n’a donc pas connaissance de l’état actuel de conservation du bien ou des progrès dans l’application des recommandations successives du Comité du patrimoine mondial. Les seules informations disponibles sont celles présentées par les experts ayant participé à la réunion internationale d’experts conviée par l’UNESCO le 21 octobre 2011 (https://whc.unesco.org/en/events/777), par la mission du Bouclier bleu qui s’est rendue sur le site en novembre 2011 et par des missions archéologiques internationales. Selon ces informations, il ne semble pas que le conflit récent ait endommagé le bien.

Dans ce cadre, l’UNESCO a élaboré deux documents de projet afin de pouvoir entreprendre des mesures d’urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel libyen. Le financement de ces projets est en cours de négociation.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives souhaitent souligner l’impact de l’absence documentaire et de mesures de gestion sur la sécurité, le contrôle et la protection du bien. Tout en comprenant les difficultés causées par le récent conflit et la situation actuelle du pays, ils soulignent la nécessité d’une meilleure connaissance des limites du bien, la nécessité d’une meilleure prise en compte des menaces liées aux activités agricoles et aux extensions urbaines non contrôlées, la nécessité d’une meilleure diffusion de la valeur du bien auprès des visiteurs et des populations locales. Le tout permettant d’œuvrer avec efficacité pour la conservation et la gestion du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7B.54
Site archéologique de Cyrène (Libye) (C 190)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.   Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B.Add,

2.   Rappelant la décision 35 COM 7B.53 adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3.   Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport d’état de conservation à ses quatre sessions précédentes ;

4.   Prie instamment l’État partie d’appliquer ses décisions antérieures et les mesures recommandées par la mission conjointe du Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de janvier 2007 ;

5.   Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de sa décision 31 COM 7B. 63, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.

Projet de décision : 36 COM 7B.54

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 35 COM 7B.53 adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3. Regrette que l’Etat partie n’ait pas soumis de rapport d’état de conservation à ses quatre sessions précédentes ;

4. Prie instamment l’Etat partie d’appliquer ses décisions antérieures et les mesures recommandées par la mission conjointe du Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de janvier 2007 ;

5. Demande à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de sa décision 31 COM 7B. 63, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.

Année du rapport : 2012
Libye
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(vi)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 36COM (2012)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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