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Site archéologique de Cyrène

Libye
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Activités de gestion
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Gouvernance
  • Guerre
  • Habitat
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Pollution des eaux de surface
  • Production de semences
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Destruction délibérée du patrimoine (Protection inadéquate entraînant des menaces sur les tombes monumentales creusées dans la roche, vandalisme et développement des activités agricoles dans la zone rurale)
  • Gouvernance
  • Habitat (Empiètement urbain et construction incontrôlée entraînant la destruction de zones archéologiques)
  • Installations d’interprétation et d’accueil (Nécessité d’un système de présentation et d’interprétation du bien pour les visiteurs et les populations locales)
  • Élevage de bétail/pacage d’animaux domestiques
  • Cultures sur le site
  • Activités de gestion (Travaux de restauration antérieurs inadaptés)
  • Systèmes de gestion/plan de gestion (Nécessité d’achever le plan de gestion et de conservation afin de coordonner l’ensemble des actions à court et moyen termes ; Nécessité de fournir une carte détaillée, à la bonne échelle, pour montrer les limites du bien et de la zone tampon, ainsi que les mesures réglementaires prévues pour garantir la protection du bien ; Inadéquation des systèmes de sécurité et de surveillance du site)
  • Pollution des eaux de surface (Menace de pollution du Wadi Bel Ghadir par le déversement des eaux usées de la ville moderne)
  • Situation de conflit régnant dans le pays
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; août 2008 : mission du Centre du patrimoine mondial

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L’État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation le 12 février 2017, disponible à l'adresse https://whc.unesco.org/fr/list/190/documents/. Les progrès accomplis eu égard à certains problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses sessions précédentes sont présentés comme suit dans ce rapport :

  • Des informations sont fournies sur les mesures prises par le Département des Antiquités de Cyrène (DOAC) pour atténuer les risques liés à la situation instable dans les zones situées autour du bien et dans le pays en général, dont une restructuration administrative et l’engagement des acteurs locaux (communautés, autorités, police, universités, etc.), le renforcement des capacités (police touristique et de la protection archéologique, jeunes archéologues, personnel du Département des Antiquités sur l'utilisation des SIG), des activités de sensibilisation (écoles) et de nettoyage du site, ainsi que des travaux de restauration, notamment sur les mosaïques ;
  • S’agissant de la question essentielle de l'empiétement urbain, un accord entre le conseil municipal de Shahat et le DOAC prévoit que les constructions illégales seront supprimées. Le rapport indique qu'aucune construction illégale n’a été enregistrée à l'intérieur ou à l'extérieur du bien archéologique depuis 2015 ;
  • Le DOAC souligne les difficultés auxquelles il est confronté pour dresser une carte montrant les limites précises du bien et de sa zone tampon, et demande au Centre du patrimoine mondial d'organiser un atelier de suivi à celui tenu à Tunis en octobre 2015 ;
  • En termes de sécurité, les caméras de vidéosurveillance achetées pour améliorer la protection de zones clés du site ne sont pas opérationnelles en raison d’éléments manquants ;
  • La détérioration des travaux de restauration antérieurs inappropriés et le manque de personnel qualifié pour résoudre ce problème s'ajoutent aux difficultés financières rencontrées par le DOAC ;
  • Les autorités locales s’efforcent de résoudre la question de l'évacuation des eaux usées, un problème majeur de santé publique qui a un fort impact sur l'ensemble de la zone où se trouve le bien ;
  • Le DOAC a commencé à clôturer un certain nombre de zones archéologiques du bien pour les sécuriser et empêcher les animaux d’y paître ;
  • Le DOAC considère que, outre ses efforts et ceux des autorités locales et des communautés, un soutien plus important de la communauté internationale sera nécessaire pour améliorer la conservation et la gestion à long terme du bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Les informations fournies par le DOAC montrent son engagement en faveur de la conservation du bien en dépit de la situation de conflit qui prévaut dans le pays et représentent un progrès important pour la compréhension de la situation du bien. Dans le même temps, le rapport soulève un certain nombre de questions.

Le DOAC rapporte qu’il n’existe « aucun dommage ou menace graves » à l’intérieur du bien, tout en soulignant que l'empiétement urbain demeure le problème majeur. Il indique également que « depuis 2015, aucun bâtiment nouveau n’a été répertorié autour ou à l'intérieur du site archéologique ». Dans le rapport intérimaire d'activité de l'UNOSAT du 20 décembre 2016, une analyse des images satellitaires prises entre le 9 et le 12 novembre 2012 et d'autres prises entre le 18 et le 20 mars 2016 révèle 1839 nouvelles constructions à Cyrène. Cependant, l'absence d'une carte claire montrant les limites précises de la propriété et de sa zone tampon, et l'impossibilité, pour le moment, de se rendre sur le bien, rendent difficile de déterminer si elles se trouvent à l’intérieur du bien ou dans son environnement. Dans les deux cas, elles semblent avoir un impact considérable sur le bien.

La demande d'assistance du DOAC afin d’organiser un atelier en vue de définir les limites du bien et de sa zone tampon devrait être considérée comme prioritaire. Il est essentiel de voir précisément où sont les menaces qui pèsent sur le bien et où le DOAC a pris les mesures présentées dans son rapport. L'accord entre le conseil municipal de Shahat et le DOAC, qui prévoit la démolition des constructions illégales, est une étape positive. Néanmoins, rien n'indique si cette mesure a déjà été appliquée.

En ce qui concerne les travaux de restauration effectués à l’intérieur du bien, notamment dans la zone de l’odéon, il est recommandé au Comité de demander à l'État partie de fournir un rapport détaillé sur ces travaux, et notamment des explications techniques montrant la nécessité de ces interventions à ce stade.

Les actions que le DOAC a été en mesure de réaliser dans le bien pendant l’année écoulée malgré l’instabilité de la situation représentent des étapes très importantes pour améliorer la situation en matière de gestion et de conservation. La mobilisation des professionnels du patrimoine ainsi que de la société civile sont des réalisations majeures, sur lesquelles le DOAC devrait fonder ses actions à venir. Les initiatives importantes prises par le DOAC seraient plus efficaces et plus faciles à évaluer par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives si elles étaient mises en œuvre dans le cadre des mesures à court et moyen terme identifiées lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel lybien, qui s'est tenue à Tunis en mai 2016. Le rapport est disponible à l'adresse suivante: https://whc.unesco.org/en/news/1496 (en anglais uniquement).

Il reste essentiel que la mission conjointe demandée par le Comité à sa 39e session (Bonn, 2015) soit envoyée sur place dès que les conditions de sécurité le permettront. Dans l'intervalle, il est important que le Département des Antiquités poursuive ses efforts pour tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation sur le terrain, ainsi que de la poursuite de la mise en œuvre des mesures qu'il a lancées, tout en répondant, autant que faire se peut, aux commentaires et aux demandes du Comité.

D'autres sources font état d'une sensibilisation croissante au niveau de la société civile et des autorités locales à la nécessité de protéger le patrimoine en Libye, en particulier les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Une telle sensibilisation doit être exploitée pour promouvoir la compréhension de la décision du Comité à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016) d'inscrire le bien, ainsi que les quatre autres biens du patrimoine mondial libyen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, afin de sensibiliser à ses problèmes et de mobiliser le soutien de la communauté internationale.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.37
Site archéologique de Cyrène (Libye) (C 190)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 40 COM 7B.24 et 40 COM 7B.106, adoptées à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie pour les efforts importants qu’il a déployés pour assurer la protection et la conservation du bien, malgré la situation instable et la difficulté des conditions de travail sur place ;
  4. Exprime sa préoccupation au sujet des nombreuses difficultés rencontrées par le Département des antiquités de Cyrène (DOAC) pour la protection du bien, notamment contre l’empiètement urbain ;
  5. Lance à nouveau son appel en faveur d’une mobilisation accrue de la communauté internationale afin que celle-ci accorde un soutien financier et technique supplémentaire à l’État partie, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, pour mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  6. Demande au Centre du patrimoine mondial d'aider l'État partie à organiser dès que possible un atelier technique de suivi pour explorer des pistes pour la gestion et le suivi du bien et pour dresser une carte indiquant les limites précises du bien et de sa zone tampon, ainsi que les emplacements des empiètements et des interventions du DOAC, et toute information supplémentaire utile à la conservation du bien et de sa zone tampon ;
  7. Demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé de l’évolution de la situation à l’intérieur du bien et de toute nouvelle mesure prise pour assurer la protection et la conservation du bien, et de fournir un rapport détaillé sur les travaux de restauration effectués, en ajoutant les explications techniques justifiant ces interventions ;
  8. Réitère sa demande à l’État partie d’inviter le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS à effectuer un mission en Libye dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  9. Appelle tous les États membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42esession en 2018 ;
  11. Décide de maintenir le Site archéologique de Cyrène (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.37

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
        2. Rappelant les décisions 40 COM 7B.24 et 40 COM 7B.106, adoptées à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Félicite l’État partie pour les efforts importants qu’il a déployés pour assurer la protection et la conservation du bien, malgré la situation instable et la difficulté des conditions de travail sur place ;
        4. Exprime sa préoccupation au sujet des nombreuses difficultés rencontrées par le Département des antiquités de Cyrène (DOAC) pour la protection du bien, notamment contre l’empiètement urbain ;
        5. Lance à nouveau son appel en faveur d’une mobilisation accrue de la communauté internationale afin que celle-ci accorde un soutien financier et technique supplémentaire à l’État partie, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, pour mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
        6. Demande au Centre du patrimoine mondial d'aider l'État partie à organiser dès que possible un atelier technique de suivi pour explorer des pistes pour la gestion et le suivi du bien et pour dresser une carte indiquant les limites précises du bien et de sa zone tampon, ainsi que les emplacements des empiètements et des interventions du DOAC, et toute information supplémentaire utile à la conservation du bien et de sa zone tampon ;
        7. Demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé de l’évolution de la situation à l’intérieur du bien et de toute nouvelle mesure prise pour assurer la protection et la conservation du bien, et de fournir un rapport détaillé sur les travaux de restauration effectués, en ajoutant les explications techniques justifiant ces interventions ;
        8. Réitère sa demande à l’État partie d’inviter le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS à effectuer un mission en Libye dès que les conditions de sécurité le permettront ;
        9. Appelle tous les États membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ;
        10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42esession en 2018 ;
        11. Décide de maintenir le Site archéologique de Cyrène (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Libye
        Date d'inscription : 1982
        Catégorie : Culturel
        Critères : (ii)(iii)(vi)
        Liste en péril (dates) : 2016-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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