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Tchoga Zanbil

Tchogha Zanbil

The ruins of the holy city of the Kingdom of Elam, surrounded by three huge concentric walls, are found at Tchogha Zanbil. Founded c. 1250 B.C., the city remained unfinished after it was invaded by Ashurbanipal, as shown by the thousands of unused bricks left at the site.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Tchoga Zanbil

À l'intérieur de trois formidables enceintes concentriques, le site de Tchoga Zanbil conserve les ruines de la ville sainte du royaume d'Élam, fondée vers 1250 av. J.-C., qui, après l'invasion d'Assurbanipal, resta inachevée, comme l'attestent ses milliers de briques inutilisées.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

تشوغا زنبيل

في داخل ثلاثة أماكن مسوّرة متراكزة رائعة، يحفظ موقع تشوغا زنبيل آثار المدينة المقدسة في مملكة إيلام، التي تأسست قرابة العام 1250 ق.م. والتي ظلّت غير مكتملة بعد اجتياح أشوربنيبعل كما تدلّ على ذلك آلاف حجار القرميد التي تتواجد فيها ولم تستعمل.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

恰高•占比尔

在恰高•占比尔三堵巨大的同心墙内,我们可以找到埃兰(Elam)王国圣城的遗址。该城始建于公元前1250年,摆在遗址处的几千块还没用过的砖说明,在遭到阿舒尔巴尼帕尔的侵略后,恰高•占比尔始终没有建成。

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Древний город Чога-Занбиль

В Чога-Замбиль найдены руины священного города царства Элам, окруженного тремя концентрическими рядами мощных стен. Основанный в 1250 г. до н.э., из-за захвата Ашшурбанипалом город остался недостроенным, что видно по тысячам оставленных на месте неиспользованных кирпичей.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Tchogha Zanbil

En este sitio se hallan las ruinas de la ciudad sagrada del reino de Elam, rodeadas por tres imponentes murallas concéntricas. La construcción esa ciudad, fundada hacia el año 1250 a.C., permaneció inacabada después de su invasión por Asurbanipal, como lo atestiguan los miles de ladrillos sin utilizar que se han encontrado.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

チョガ・ザンビール

source: NFUAJ

Chogha Zanbil

In Chogha Zanbil liggen de ruïnes van de heilige stad van het Koninkrijk van Elam, omringd door drie enorme concentrische muren. De stad werd circa 1250 voor Christus opgericht en bleef onvoltooid nadat het werd binnengevallen door Assurbanipal, zoals blijkt uit de duizenden ongebruikte stenen gevonden op deze plek. Chogha Zanbil heeft de best bewaarde en grootste ziggurats van Mesopotamië. De eerste omheining bevat de ‘temenos’. Deze tempel stond oorspronkelijk in het midden van een vierkant gebouw en was gewijd aan de Soemerische god Inshushinak. De tempel werd omgezet in een ziggurat en vormt daar de eerste verdieping van.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Située dans l’ancien pays d’Élam (l’actuelle province du Khuzistan, au sud-ouest de l’Iran), la ville de Tchoga Zanbil (Dur-Untash, la ville d’Untash en élamite) a été fondée par le roi élamite Untash-Napirisha (1275-1420 av. J.-C.) pour servir de capitale religieuse au pays. L’élément principal de cet ensemble est une gigantesque ziggourat dédiée aux divinités élamites, Inshushinak et Napirisha. C’est la plus grande ziggourat hors de Mésopotamie et l’élément le mieux conservé de ce type de monument pyramidal à degrés. Le site archéologique de Tchoga Zanbil est une expression exceptionnelle de la culture, des croyances et des traditions rituelles de l’une des plus anciennes populations autochtones d’Iran. C’est grâce aux ruines de Tchoga Zanbil et de Suse, la capitale située à 38 kms au nord-ouest du temple, que nous disposons de connaissances sur le développement architectural de la période centrale (1400-1100 av. J.-C.) de l’ère élamite.

Le site archéologique de Tchoga Zanbil s’étend sur un vaste plateau aride qui domine la riche vallée de la rivière Ab-e Diz et les forêts qui la recouvrent. Tchoga Zanbil, une « ville sacrée » destinée à la résidence du roi, n’a jamais été achevée et seuls quelques prêtres y vécurent jusqu’à sa destruction par le roi assyrien Ashurbanipal, c. 640 av. J.-C. L’ensemble était protégé par trois enceintes concentriques : un rempart extérieur d’environ 4 kms de circonférence autour d’un vaste ensemble de résidences et du quartier royal dans lequel trois imposants palais ont été mis au jour (on pense que l’un d’entre eux est un palais-nécropole qui recouvre les vestiges de structures souterraines en briques cuites qui renfermaient les sépultures de la famille royale), un deuxième mur qui protégeaient les temples (temenus) et le mur le plus à l’intérieur entourant le cœur de l’ensemble, la ziggourat.

À l’origine, chaque coté de la ziggourat mesurait 105,20 mètres, la hauteur du bâtiment de 5 niveaux atteignait 53 mètres et un temple surmontait l’édifice. Les briques de terre crue constituaient le matériau de base de tout l’ensemble. On décorait la ziggourat d’un parement de briques cuites, dont un certain nombre était orné de caractères cunéiformes décrivant, dans les langues élamite et akkadienne, les noms des divinités. Bien que la ziggourat ne culmine plus désormais qu’à 24,75 mètres, soit la moitié de ce que l’on estime être sa hauteur d’origine, son état de préservation est hors pair. Les études et recherches sur la ziggourat et le reste du site archéologique sur lequel se trouvent les autres temples, les résidences, les palais-nécropoles et les réservoirs d’eau, ont contribué de façon significative à notre connaissance de l’architecture de cette époque du pays élamite, dont la culture antique s’est perpétuée jusqu’à l’émergence de l’Empire achéménide (le premier Empire perse), qui a changé la face du monde civilisé de cette époque.

Critère (iii) : Les ruines de Suse et de Tchoga Zanbil sont les uniques témoignages du développement de l’architecture à l’époque centrale (1400-1100 av. J.-C.) de l’ère élamite.

Critère (iv) : La ziggourat de Tchoga Zanbil demeure à ce jour le monument le mieux préservé de ce type de bâtiment et le plus grand hors de Mésopotamie.

Intégrité

Tous les éléments et composants nécessaires à l’expression de la valeur universelle exceptionnelle du bien, y compris les murailles concentriques, le quartier royal, les temples, les diverses dépendances et annexes, et la ziggourat, sont présents à l’intérieur des limites du bien. La presque totalité des divers éléments et espaces architecturaux est demeurée à son emplacement d’origine et n’a pas eu à souffrir de dommages conséquents. L’intégrité du paysage et du mode de vie des communautés autochtones a été en grande partie protégée grâce à l’éloignement du site des zones urbaines.

 Parmi les menaces identifiées qui pèsent sur l’intégrité du bien, on notera les très fortes pluies qui peuvent causer des dommages sur les structures en briques de terre crue exposées aux intempéries, une modification du cours de la rivière Ab-e Diz qui menace le rempart extérieur, la culture et la transformation de la canne à sucre qui ont modifié l’occupation traditionnelle du territoire et augmenté la pollution de l’air et de l’eau, et la déforestation des vallées de la rivière. En 2002, les visiteurs n’ont plus été autorisés à gravir la ziggourat. Un système d’éclairage a été installé et des gardiens sont stationnés sur le site pour le protéger du risque de fouilles illégales.

Authenticité

Les monuments historiques du site archéologique de Tchoga Zanbil sont authentiques en matière de formes et de conception, de matériaux et de substance, et d’emplacements et de cadre. Plusieurs mesures de conservation ont été prises depuis les premières fouilles du site entreprises entre 1946 et 1962 mais elles n’ont pas, dans l’ensemble, modifié l’authenticité historique du site.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

 Tchoga Zanbil a été inscrit sur la Liste nationale des monuments iraniens, sous le N° 895, le 26 janvier 1970. Parmi les lois et réglementations relatives au bien, on notera la Loi de protection du patrimoine national (1930, mise à jour en 1998) et la proposition de loi de 1980 sur la prévention des fouilles clandestines et des creusements illégaux. Le bien du patrimoine mondial inscrit, qui est la propriété du Gouvernement iranien, et sa zone tampon sont administrés par l’Organisation iranienne du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme (qui est elle-même administrée et financée par le Gouvernement iranien). Un plan de gestion a été élaboré en 2003 et mis en œuvre depuis lors. La planification de la gestion touristique, de l’aménagement du paysage et des mesures d’évacuation d’urgence a été finalisée, et a été mise en œuvre en 2013. Un centre de recherche effectue des suivis quotidien, mensuel et annuel du bien depuis 1998. Les ressources financières de Tchoga Zanbil sont allouées dans le cadre des budgets nationaux.

 Les actions de conservation sont entreprises dans le cadre d’un schéma général qui prévoit l’élaboration de programmes de recherche scientifique, la conservation générale du bien et de son contexte naturel et historique et l’extension du programme de conservation au milieu environnant. Le schéma général envisage également de mettre l’accent sur l’engagement des organisations et agences publiques et gouvernementales, et d’accorder une attention toute particulière à des programmes de formation et de présentation (afin de développer le tourisme culturel) basés sur le développement durable. Parmi les objectifs visés, on citera la mise en œuvre de programmes de recherche et la promotion d’une culture de la gestion de la conservation, la conservation scientifique et générale du bien et des environs, et le développement de programmes de formation et d’initiation.

 La conservation de la valeur universelle exceptionnelle au fil du temps nécessitera de créer un système de financement transparent et pérenne, d’avoir recours à des systèmes de gestion efficaces et durables, de soutenir la protection et la présentation constantes du bien, de recueillir le soutien du public et de rendre le bien « vivant », d’adopter une approche d’ « intervention minimale », et de respecter l’intégrité et l’authenticité du bien et de son milieu environnant. En outre, il devrait être tenu compte de toutes les recommandations exceptionnelles faites par les missions d’expertise passées.

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