Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Vieille ville de Lijiang

Chine
Facteurs affectant le bien en 2009*
  • Développement commercial
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
  • Autres menaces :

    a) Perte progressive d’intégrité et d’authenticité

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Perte progressive d’intégrité et d’authenticité due à d’importants aménagements touristiques et commerciaux à l’intérieur et autour du bien ;

b) Pas de limites ni de zones tampons clairement définies ;

c) Absence de plan directeur général de conservation du bien et de ses environs. 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2009
Demandes approuvées : 1 (de 1996-1996)
Montant total approuvé : 40 000 dollars E.U.
1996 Safeguarding of the Historic Town of Lijiang after the ... (Approuvé)   40 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2009**

Janvier 2008 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2008 : mission consultative UNESCO. 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2009

Le Comité du patrimoine mondial, dans sa décision 32 COM 7B.67, a attiré l’attention sur trois éléments principaux en matière de conservation : la rédaction d’une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, la réalisation d’un plan directeur de conservation approprié et les capacités de l’instance exécutive locale, le Bureau de gestion du patrimoine culturel mondial. Dans sa décision 32 COM 8B.53,au sujet d’une proposition de modification mineure des limites, le Comité du patrimoine mondial recommande un examen différé pour permettre à l’État partie d’envisager l’élargissement des zones tampons, présenter un dossier complet sur les dispositions qu’il préconise pour la protection, lesquelles s’inscriraient dans le plan directeur général de conservation et les plans de gestion généraux du bien, et proposer des moyens de protéger le secteur situé entre les trois composantes du bien afin de garantir la durabilité des éléments clés du paysage rural qui ont soutenu les établissements, ainsi que celle des vues principales sur les montagnes.

Afin d’aider l’État partie à répondre à ces demandes, une mission consultative de l’UNESCO s’est rendue à Lijiang en novembre 2008 et a rencontré les dirigeants chinois aux niveaux national, provincial, municipal et du canton.La mission consultative a confirmé les conclusions de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de janvier 2008 affirmant que la Vieille Ville de Lijiang témoigne aujourd’hui d’une perte progressive d’intégrité et d’authenticité due aux nouveaux développements touristiques et commerciaux à l’intérieur et autour des sites classés de Dayan, Shuhe et, dans une moindre mesure, celui de Baisha.

a) Projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle

La mission consultative a donné des orientations aux autorités nationales et locales pour les guider dans la préparation d’une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle clairement énoncée, qui serait la référence essentielle pour tous les futurs plans de conservation et de gestion du bien.

 

b) Limites du bien et zones tampons

Suite à to la décision du Comité du patrimoine mondial, la mission consultative a insisté sur la nécessité de définir clairement les limites de Baisha et Shuhe, et sur les moyens de protéger le secteur situé entre les trois composantes du bien classé, notamment pour faire face à la progression du tourisme et des autres pressions de développement d’ores et déjà avérées ou proposées. La mission consultative a recommandé de soumettre un projet révisé de modification mineure des limites prévoyant l’extension des limites de la zone tampon inscrite actuellement dans le cas de Dayan et l’établissement de zones tampons de Baisha et Shuhe, plus étendues que celles soumises en 2008. La protection de ces zones tampons devra être représentée sur le plan directeur de conservation et le plan de gestion du site en préparation et leur démarcation devra être visible sur le terrain de façon à permettre une meilleure interprétation du bien et la reconnaissance de sa valeur universelle exceptionnelle par les visiteurs.

c) Plan directeur général de conservation

La mission consultative a été impressionnée par le travail accompli par l’Université de Tongji et les agences ayant collaboré à la préparation du plan directeur de conservation, mais elle a noté que ce travail n’est pas encore achevé et que de nouvelles menaces semblent peser sur l’intégrité du bien, comme c’est le cas à l’est, entre la zone de Dayan en développement et la gare ferroviaire en projet.

Un autre point soulevé par la mission consultative concerne les modalités institutionnelles relatives à la conception, à la mise en œuvre et au pilotage des plans de gestion du bien inscrit. Les rapports précédents commentent la nécessité de rendre les plans cohérents et de coordonner les règlementations et les interventions à Lijiang. Les avantages d’une fusion des deux plans en un seul plan de conservation et de gestion (PCG) méritent réflexion, mais si la décision est prise de les maintenir séparément, il conviendrait de clarifier leur rôle respectif pour éviter des chevauchements inutiles et prêtant à confusion.

d) Capacité du Bureau de gestion du patrimoine culturel

Le Comité du patrimoine mondial a demandé dans sa décision 32 COM 7B.67 que l’État partie renforce les capacités du Bureau de gestion du patrimoine culturel à mettre en œuvre et coordonner plus efficacement les initiatives nécessaires en matière de planification afin de sauvegarder les valeurs patrimoniales du bien. Le Bureau a été créé en octobre 2005 pour prendre la responsabilité locale de la mise en application des règles et réglementations de conservation existantes ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre du plan directeur de conservation et du plan de gestion du site. La mission consultative a recommandé que soit entreprise, si possible en 2009, une évaluation du mandat et de la capacité du Bureau à jouer son rôle clé.

 

e) Participation du public

La mission consultative a recommandé de trouver les moyens de renforcer la participation du public dans le cadre ordinaire du processus relatif à l’élaboration du plan directeur de conservation de Lijiang et à son application ultérieure.

L’État partie a soumis un rapport le 30 janvier 2009 en réponse aux décisions 31 COM 7B.69 et 32 COM 7B.67. Ce dernier contient un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle et un rapport sur l’état de conservation du bien.

f) Déclaration de valeur universelle exceptionnelle

La Déclaration est largement conforme au format approuvé pour une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle rétrospective, mais ne rend pas compte des impératifs de gestion et de protection nécessaires au maintien de la valeur universelle exceptionnelle du bien. Cette déclaration sera évaluée par l’ICOMOS et le Centre du patrimoine mondial et sera soumise à l’examen du Comité du patrimoine mondial pour examen.

g) Limites

La réponse de l’État partie à la décision du Comité du patrimoine mondial de différer la modification des limites proposée, est que le Bureau de gestion du patrimoine culturel considère que les limites présentées en tant que modification mineure en 2008 « suffisent à assurer la sécurité du bien et n’étendraient pas la délimitation des zones tampons ».

h) Plan directeur de conservation

La réponse de l’État partie indique que le plan directeur général de conservation auquel il fait référence sous le nom de « plan de conservation du site patrimoine mondial de la Vieille Ville de Lijiang », ou simplement « plan de conservation », est en cours d’élaboration à l’Université de Tongji depuis 2002 et a été approuvé par des experts, organisé par les autorités provinciales du Yunnan et révisé selon les propositions de l’Administration publique du patrimoine culturel et du Ministère chinois de la construction. Il reste malaisé de déterminer si ce plan a maintenant abouti, s’il a force de loi et s’il est mis à exécution.

La réponse de l’État partie rend également compte des efforts en tous genres visant à développer les capacités du Bureau en personnel et de l’intention d’investir davantage dans la formation professionnelle et renforcer la communication et la coopération avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et les autres institutions et réseaux de formation dans la région Asie-Pacifique et au-delà.

 

Le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS notent que le plan directeur de conservation et le plan de gestion sont en cours de conception et que le premier est sur le point d’être achevé. Les deux plans s’imposent d’urgence comme instruments pour faire face aux menaces qui pèsent sur le bien. Le Centre et l’ICOMOS craignent que l’État partie ne tienne pas compte de la possibilité d’avancer les recommandations du Comité du patrimoine mondial dans la mise en place des zones tampons pour assurer la protection adéquate du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2009
33 COM 7B.66
Vieille ville de Lijiang (Chine) (C 811)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.67, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note les efforts soutenus déployés par l'État partie pour améliorer la gestion du bien et sa réponse en temps utile à la demande formulée par le Comité du patrimoine mondial ;

4. Demande à l'État partie de :

a) Parachever d'urgence le plan directeur général de conservation,

b) Envisager de resoumettre une demande de modification mineure des zones tampons et la possibilité d'une extension des limites du bien pour en assurer la protection et celle de la zone située entre les trois composantes du bien inscrit,

c) Continuer à renforcer la capacité du Bureau de gestion du patrimoine culturel mondial à mettre en oeuvre et coordonner plus efficacement ces initiatives de planification ;

5. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2011, un rapport sur l'état de conservation du bien, renseignant sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des actions susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011.

Projet de décision: 33 COM 7B.66

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,

2. Rappelant la décision 32 COM 7B.67, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),

3. Note les efforts soutenus déployés par l’État partie pour améliorer la gestion du bien et sa réponse en temps utile à la demande formulée par le Comité du patrimoine mondial ;

4. Demande à l’État partie de :

a) Parachever d’urgence le plan directeur général de conservation,

b) Envisager de resoumettre une demande de modification mineure des zones tampons et la possibilité d’une extension des limites du bien pour en assurer la protection et celle de la zone située entre les trois composantes du bien inscrit,

c) Continuer à renforcer la capacité du Bureau de gestion du patrimoine culturel mondial à mettre en œuvre et coordonner plus efficacement ces initiatives de planification ;

5. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2011, un rapport sur l’état de conservation du bien, renseignant sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des actions susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011.

Année du rapport : 2009
Chine
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)(v)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 33COM (2009)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top