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Pétroglyphes du lac Onega et de la mer Blanche

Fédération de Russie
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Facteurs identifiés lors de l'inscription du bien :
  • Gestion (système de gestion centralisé à établir, plan de gestion à approuver, plan de conservation et un programme de suivi à établir, stratégie touristique et plan de préparation aux risque à élaborer)
    Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

    Néant

    Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
    Demandes approuvées : 0
    Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
    Missions sur le bien jusqu'en 2023**

    Néant

    Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

    Le 4 janvier 2023, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, dont un résumé analytique est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1654/documents/. Les progrès réalisés vis-à-vis d’un certain nombre de points de conservation abordés par le Comité à ses précédentes sessions sont présentés dans ce rapport, comme suit :

    • Au titre de la désignation juridique du bien dans le Code d’État des biens particulièrement précieux du patrimoine culturel des peuples de la Fédération de Russie, les biens doivent déjà être désignés comme sites du patrimoine culturel d’importance fédérale. Ce processus est en cours pour six sites de l’élément constitutif mer Blanche et cinq sites de l’élément constitutif Lac Onega. En raison des restrictions imposées par le COVID-19 et de la restructuration de la gestion, ces procédures ont été retardées mais devraient être achevées au cours du premier semestre 2023 ;
    • En ce qui concerne le système de gestion centralisé, en novembre 2021, une unité des pétroglyphes de Carélie a été créée au Musée national de Carélie. Un centre d’État indépendant pour la gestion, la conservation et l’étude des pétroglyphes de Carélie devait être créé avant la fin de l’année 2022. Il sera chargé de la coordination et de la gestion des deux éléments constitutifs du bien, avec une antenne pour chacun d’eux ;
    • Un plan de gestion révisé (2021-2027) a été approuvé lors de la première réunion du Conseil de coordination pour la gestion du bien. Le plan comporte des programmes à court terme (2021-2022), à moyen terme (2023-2024) et à long terme (2025-2027). Des détails sont fournis sur un programme de suivi de la conservation. Un plan de gestion des risques pour le bien est inclus, ainsi qu’un plan de recherche interdisciplinaire détaillé, lié aux stratégies de conservation ;
    • En 2022, un système de documentation numérique a été mis au point, qui fournit une série d’informations sur les pétroglyphes, l’historique de leur entretien et de leur conservation, leur gestion, les flux de visiteurs et le maintien des processus de protection ;
    • Des progrès sont signalés dans l’élaboration d’une stratégie touristique pour le bien. Cependant, les agences gouvernementales responsables du développement du tourisme aux niveaux régional et fédéral ont été fermées, ce qui a entraîné des retards ;
    • L’État partie note plusieurs activités visant à améliorer l’expérience des visiteurs dans l’élément constitutif mer Blanche, en particulier sur le site de Zalavruga ;
    • En janvier 2022, l’État partie a soumis des cartes révisées des limites modifiées des deux éléments constitutifs et de leurs zones tampons respectives, ainsi qu’un rapport d’avancement sur la création de deux lieux remarquables d’importance fédérale couvrant les zones tampons.
    Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

    Des progrès ont été accomplis en ce qui concerne certaines des recommandations du Comité du patrimoine mondial. Des éclaircissements utiles ont été apportés concernant le plan de gestion des risques et le plan de recherche. Toutefois, des éléments importants des recommandations n’ont pas été entièrement pris en compte et demandent un travail plus approfondi.

    En ce qui concerne la protection juridique, le processus de protection du bien qui doit l’inclure dans le Code d’État des biens particulièrement précieux du patrimoine culturel devrait être achevé au premier semestre 2023. Cependant, l’État partie déclare que ‘les sites du patrimoine culturel sur le territoire de la Fédération de Russie inscrits sur la Liste du patrimoine mondial sont automatiquement inclus dans le Code d’État’. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’État partie de clarifier la situation concernant la protection juridique du bien.

    Comme demandé, l’État partie a soumis en janvier 2022 des cartes révisées des limites modifiées des deux éléments constitutifs et de leurs zones tampons respectives. L’ICOMOS a examiné les cartes et a indiqué qu’elles étaient adéquates. Une documentation supplémentaire sur les sites de pétroglyphes situés dans les limites proposées a été demandée pour compléter le dossier de proposition d’inscription. Notant que l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial au titre du critère (iii) se réfère aux pétroglyphes et aux sites archéologiques associés, des informations détaillées devraient être fournies sur les sites archéologiques qui ont été inclus dans les limites révisées du bien afin de comprendre l’ensemble des attributs du bien et la manière dont ils sous-tendent sa valeur universelle exceptionnelle.

    La création officielle d’un système de gestion centralisé est favorablement accueillie. Le Comité pourrait souhaiter recommander que la création du Centre d’État pour la gestion, la conservation et l’étude des pétroglyphes de Carélie soit confirmée et qu’un examen détaillé soit fourni sur ses progrès dans la mise en œuvre des programmes à court et moyen termes du plan de gestion.

    Il est noté que, tandis que certains aspects du système de gestion semblent solides et que des progrès ont été accomplis dans certains domaines, le plan de gestion doit être renforcé. Par exemple, en réponse aux recommandations du Comité du patrimoine mondial, des dates de mise en œuvre sont prévues dans le plan d’action qui l’accompagne, mais les autres dates doivent être déterminées ‘sur la base d’une approche dynamique de la planification de la gestion’. Le programme de suivi de la conservation n’est pas lié à un plan de conservation détaillé et peu de détails sont fournis sur la mise en place de données de base et d’indicateurs de suivi.

    Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial demande à l’État partie de soumettre en priorité au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, un plan de gestion augmenté et renforcé et un plan d’action associé, comprenant le nouveau système de documentation, des plans complets de conservation, de gestion des risques et de recherche (notant que ces deux derniers ont été fournis) et une stratégie pour les visiteurs et le tourisme, qui incluent des détails sur les données de base et les protocoles de suivi pour les travaux de conservation, l’évaluation des risques, la satisfaction des visiteurs, la participation de la communauté et les indicateurs environnementaux plus généraux. Le Comité peut également souhaiter recommander l’utilisation de la boîte à outils Enhancing Our Heritage Toolkit 2.0 dans le cadre de ce processus.

    Décisions adoptées par le Comité en 2023
    45 COM 7B.199
    Pétroglyphes du lac Onega et de la mer Blanche (Fédération de Russie) (C 1654)

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
    2. Rappelant la décision 44 COM 8B.44, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
    3. Prend note des progrès accomplis par l’État partie et demande en priorité qu’il :
      1. confirme que l’intégralité des deux éléments constitutifs du bien a bénéficié de la plus haute protection juridique en étant incluse dans le Code d’État des biens particulièrement précieux du patrimoine culturel des peuples de la Fédération de Russie,
      2. fournisse des informations détaillées sur les sites archéologiques qui ont été inclus dans les deux éléments constitutifs du bien,
      3. confirme la création du Centre d’État pour la gestion, la conservation et l’étude des pétroglyphes de Carélie ;
    4. Demande également à l’État partie de poursuivre la mise en place du système de gestion centralisé et de soumettre un plan de gestion élargi et renforcé ainsi qu’un plan d’action associé, afin d’inclure :
      1. un plan de conservation complet servant de base à une approche de conservation bien planifiée et à long terme, avec un plan d’action détaillé associé et des ressources dédiées,
      2. les plans de gestion des risques et de recherche,
      3. une stratégie pour les visiteurs / le tourisme,
      4. des détails sur les données de base et protocoles de suivi pour les travaux de conservation, l’évaluation des risques, la satisfaction des visiteurs, les indicateurs communautaires et les indicateurs environnementaux plus généraux,
      5. des précisions sur la manière dont le nouveau système de documentation numérique étaye le système de gestion ;
    5. Demande en outre à l’État partie de surveiller les aménagements autour du bien qui pourraient avoir un impact sur son paysage, son intégrité et son potentiel archéologique, et de les évaluer par le biais d’évaluations d’impact reposant sur le Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et conformément aux paragraphes 110, 118bis et 172 des Orientations ;
    6. Rappelle à l’État partie d’informer en temps utile le Centre du patrimoine mondial de tout projet d’aménagement majeur susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
    7. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
    45 COM 8B.76
    Déclarations de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits lors des sessions précédentes et non adoptées par le Comité du patrimoine mondial

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/8B,
    2. Adopte les Déclarations de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial suivants inscrits lors des sessions précédentes du Comité du patrimoine mondial :
    • Allemagne, La Mathildenhöhe à Darmstadt
    • Arabie saoudite, Aire culturelle de Ḥimā
    • Chili, Peuplement et momification artificielle de la culture chinchorro dans la région d'Arica et de Parinacota
    • Côte d’Ivoire, Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien
    • Espagne, Paseo del Prado et Buen Retiro, un paysage des arts et des sciences
    • Fédération de Russie, Pétroglyphes du lac Onega et de la mer Blanche
    • France, Nice, la ville de la villégiature d’hiver de riviera
    • Gabon, Parc national de l’Ivindo
    • Inde, Temple de Kakatiya Rudreshwara (Ramappa), Telangana
    • Iran (République islamique d’), Chemin de fer transiranien
    • Pays-Bas, Lignes d’eau de défense hollandaises
    • République de Corée, Getbol, étendues cotidales coréennes
    • Thaïlande, Complexe des forêts de Kaeng Krachan
    • Türkiye, Tell d’Arslantepe.
    Projet de décision : 45 COM.7B.199

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
    2. Rappelant la décision 44 COM 8B. 44, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
    3. Prend note des progrès accomplis par l’État partie et demande en priorité qu’il :
      1. confirme que l’intégralité des deux éléments constitutifs du bien a bénéficié de la plus haute protection juridique en étant incluse dans le Code d’État des biens particulièrement précieux du patrimoine culturel des peuples de la Fédération de Russie,
      2. fournisse des informations détaillées sur les sites archéologiques qui ont été inclus dans les deux éléments constitutifs du bien,
      3. confirme la création du Centre d’État pour la gestion, la conservation et l’étude des pétroglyphes de Carélie ;
    4. Demande également à l’État partie de poursuivre la mise en place du système de gestion centralisé et de soumettre un plan de gestion élargi et renforcé ainsi qu’un plan d’action associé, afin d’inclure :
      1. un plan de conservation complet servant de base à une approche de conservation bien planifiée et à long terme, avec un plan d’action détaillé associé et des ressources dédiées,
      2. les plans de gestion des risques et de recherche,
      3. une stratégie pour les visiteurs / le tourisme,
      4. des détails sur les données de base et protocoles de suivi pour les travaux de conservation, l’évaluation des risques, la satisfaction des visiteurs, les indicateurs communautaires et les indicateurs environnementaux plus généraux,
      5. des précisions sur la manière dont le nouveau système de documentation numérique étaye le système de gestion ;
    5. Demande en outre à l’État partie de surveiller les aménagements autour du bien qui pourraient avoir un impact sur son paysage, son intégrité et son potentiel archéologique, et de les évaluer par le biais d’évaluations d’impact reposant sur le Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et conformément aux paragraphes 110, 118bis et 172 des Orientations ;
    6. Rappelle à l’État partie d’informer en temps utile le Centre du patrimoine mondial de tout projet d’aménagement majeur susceptible d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, avant que des décisions irréversibles ne soient prises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
    7. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
    Année du rapport : 2023
    Fédération de Russie
    Date d'inscription : 2021
    Catégorie : Culturel
    Critères : (iii)
    Documents examinés par le Comité
    Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
    Rapport (2023) .pdf
    arrow_circle_right 45COM (2023)
    Exports

    * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

    ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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