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Parc national de Taï

Côte d'Ivoire
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Exploitation minière
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Braconnage
  • Extraction artisanale d’or
  • Empiétement agricole (problème résolu)
  • Impacts de la crise post-électorale (problème résolu)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 7 (de 1983-2018)
Montant total approuvé : 159 560 dollars E.U.
2018 Renforcement de la surveillance contre l’orpaillage et ... (Approuvé)   19 565 dollars E.U.
2013 Restauration naturelle des sites d’orpaillage dans le ... (Approuvé)   29 981 dollars E.U.
2006 Formations pratiques à l’agroforesterie et activités ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2001 Financement de l'Atelier National de Formation ... (Approuvé)   30 514 dollars E.U.
1990 Preparing a technical co-operation project for ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
1987 2-year training for one specialist from Tai National ... (Approuvé)   12 000 dollars E.U.
1983 Contribution to the construction of a wardens' station, ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

2006 : mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial/UICN 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

L’État partie a poursuivi la mise en œuvre du plan d’aménagement et de gestion et du plan d’affaires du bien en complément d’autres outils opérationnels spécifiques pour les fonctions clés de la gestion du bien. Le programme de suivi écologique a permis de confirmer la tendance positive observée pour les espèces caractéristiques de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et en lien avec les mesures de protection dont elles bénéficient. Par ailleurs, l’implication des communautés dans la gestion du bien a été également améliorée grâce à leur participation active aux différents cadres de concertation. Les initiatives visant l’autonomisation des communautés ont été développées avec l’appui des partenaires au développement notamment la coopération technique allemande et la Banque mondiale. Le bien bénéficie également d’un appui du projet d’investissement forestier dans le cadre du renforcement des moyens de subsistance des communautés locales à hauteur de 1 million de dollars EU pour les activités génératrices des revenus au profit des communautés.

Dans l'ensemble, la gestion du bien est considérée comme efficace mais pourrait encore être renforcée au regard des deux principales menaces (le braconnage et l’orpaillage artisanal) qui continuent d’affecter le bien. Dans ce contexte, l’Etat partie a mis en place une surveillance quasiment permanente avec des équipes alternantes depuis 2013. Le système de surveillance a été également renforcé avec l’utilisation des drones et de l’imagerie satellitaire. L’analyse des données de surveillance avec l’outil SMART (Outil de suivi spatial et de rapportage) en 2020 indique que 63% des sites d’orpaillage clandestin visités par les patrouilles ont été abandonnés.

En réponse à la décision du Comité 43 COM 7B.31, l’État partie a soumis le 11 mars 2021, une demande de modification mineure des limites du bien, conformément au Décret N° 2018-496 du 23 mai 2018 formalisant l’extension du parc national de Taï. Cette demande sera évaluée par l’UICN pour examen par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 45e session.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Comme indiqué dans des décisions antérieures, l’État partie est invité à se conformer pleinement aux exigences du paragraphe 172 des Orientations et informer le Centre du patrimoine mondial en temps utile de tout projet de développement majeur susceptible d’avoir un impact négatif sur la VUE du bien, avant toute prise de décision irréversible.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.200
7B.III. OMNIBUS

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Prend note avec satisfaction des mesures prises par les États parties concernés pour répondre à ses demandes antérieures visant à atténuer les menaces qui pèsent sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial suivants
    • La Grande Muraille (Chine) (C 438)
    • Parc national de la Comoé (Côte d’Ivoire) (N 227)
    • Parc national du Taï (Côte d’Ivoire) (N 195)
  3. Encourage les États parties concernés à poursuivre leurs efforts visant à assurer la conservation des biens du patrimoine mondial ;
  4. Rappelant les avantages pour les États parties de faire systématiquement appel à des études d'impact patrimonial (EIPs) et des études d'impact environnemental (EIE) pour examiner les projets de développement, encourage les États parties à intégrer les processus des EIE/EIP dans la législation, dans les mécanismes de planification et dans les plans de gestion, et réitère sa recommandation aux États parties d'utiliser ces outils dans l'évaluation des projets, y compris l’évaluation des impacts cumulatifs sur la valeur universelle exceptionnelle des biens, le plus tôt possible et avant que toute décision finale ne soit prise ;
  5. Rappelle aux États parties concernés d'informer le Centre du patrimoine mondial, en temps utile de tout projet de développement majeur qui pourrait nuire à la valeur universelle exceptionnelle d'un bien, avant toute décision irréversible, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.
    Projet de décision : 44 COM 7B.200

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
    2. Prend note avec satisfaction des mesures prises par les États parties concernés pour répondre à ses demandes antérieures visant à atténuer les menaces qui pèsent sur la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial suivants :
      • La Grande Muraille (Chine) (C 438)
      • Parc national de la Comoé (Côte d’Ivoire) (N 227)
      • Parc national du Taï (Côte d’Ivoire) (N 195)
    3. Encourage les États parties concernés à poursuivre leurs efforts visant à assurer la conservation des biens du patrimoine mondial ;
    4. Rappelant les avantages pour les États parties de faire systématiquement appel à des études d'impact patrimonial (EIPs) et des études d'impact environnemental (EIE) pour examiner les projets de développement, encourage les États parties à intégrer les processus des EIE/EIP dans la législation, dans les mécanismes de planification et dans les plans de gestion, et réitère sa recommandation aux États parties d'utiliser ces outils dans l'évaluation des projets, y compris l’évaluation des impacts cumulatifs sur la valeur universelle exceptionnelle des biens, le plus tôt possible et avant que toute décision finale ne soit prise ;
    5. Rappelle aux États parties concernés d'informer le Centre du patrimoine mondial, en temps utile de tout projet de développement majeur qui pourrait nuire à la valeur universelle exceptionnelle d'un bien, avant toute décision irréversible, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.
    Année du rapport : 2021
    Côte d'Ivoire
    Date d'inscription : 1982
    Catégorie : Naturel
    Critères : (vii)(x)
    Documents examinés par le Comité
    Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
    Rapport (2020) .pdf
    arrow_circle_right 44COM (2021)
    Exports

    * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

    ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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