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Tombeau des Askia

Mali
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de gestion du site
  • Conflit armé
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Occupation de la ville de Gao par des groupes armés rebelles 
  • Impossibilité d’assurer la gestion et l’entretien quotidien nécessaires à la protection et la conservation du bien 
  • Risque d’écroulement du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

 En cours de rédaction

 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours d'identification
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : Fonds d’urgence de l’UNESCO : 40 000 dollars EU, Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali : 50 000 dollars EU ; 500 000 dollars EU financés par l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits (ALIPH) pour la réhabilitation du bien

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 4 (de 2000-2018)
Montant total approuvé : 79 822 dollars E.U.
2018 RÉUNION DE VALIDATION DES PLANS DE GESTION ET DE ... (Approuvé)   1 037 dollars E.U.
2018 Restauration et mise en valeur du Tombeau des Askia à ... (Approuvé)   24 585 dollars E.U.
2012 Assistance internationale d’urgence pour la protection ... (Approuvé)   24 200 dollars E.U.
2000 Préparation d'un dossier d'inscription pour le Tombeau ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Mai 2012 : Mission d’urgence de l’UNESCO à Bamako; octobre 2012 et décembre 2012 : Missions de suivi du Centre du patrimoine mondial à Bamako; février 2014 : Mission d’évaluation de l’UNESCO à Gao ; avril 2017: Mission d'expert mandaté par l'UNESCO pour l'évaluation de l'état de conservation des sites du patrimoine mondial du Mali

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 28 janvier 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien (disponible sur http://whc.unesco.org/fr/list/1139/documents/), fournissant les informations suivantes en réponse à la décision 43 COM 7A.55 du Comité:

  • L'assistance internationale accordée en 2018, a permis de mener des travaux de restauration sur le bien en remplaçant et abandonnant des perches d’eucalyptus par celles de hasu sur la tour centrale et autour du bien, et en réparant le toit de l’espace de prière des hommes. La régénération de plants de hasu pour remédier à la pénurie des perches sollicitées pour la conservation du bien, a été lancée ;
  • L’étalage de sable fin dans l’espace de prière a permis de consolider le dispositif mis en place contre l’érosion hydrique ;
  • La sensibilisation à la communication par radio et les échanges sur le chantier ont contribué à une meilleure compréhension des travaux de restauration et à mobiliser les communautés locales pour la sauvegarde du bien ;
  • Concernant le projet de réhabilitation du bien, d’octroi d’équipements et de renforcement de la protection du bien financé par l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits (ALIPH), un protocole d’entente entre le Ministère de la Culture et ALIPH a été signé le 19 décembre 2019. Une convention de subvention entre ALIPH et la Direction Nationale du Patrimoine Culturel (DNPC) a été signée le 9 janvier 2020 et un Comité de pilotage du Projet a été créé́ en janvier 2020, suivi d'une cérémonie de lancement célébrée le 11 mars 2020 ;
  • Le Protocole d’accord, signé en novembre 2018 par l’État partie avec l'organisation italienne Archi‐Média‐Truste‐Onlus, a permis de développer et soumettre à différents partenaires (MINUSMA, Fonds pour le patrimoine mondial africain, ALIPH), trois projets visant une meilleure gestion et conservation du bien, la documentation et l'aménagement des sépultures historiques de la nécropole, et la promotion de la culture pour le maintien de la paix ;
  • Des démarches sont initiées auprès du Comité international du Bouclier bleu pour l’implémentation d’un comité́ national du Bouclier bleu au Mali afin de renforcer les capacités des gestionnaires du patrimoine culturel et la protection de l’ensemble des biens culturels du Mali ;
  • Un risque nouveau est l'éventuelle occupation de la zone tampon par Ia population riveraine ;
  • Il est prévu d'aménager deux parkings devant la porte principale du site et derrière la route ;
  • Le problème majeur reste l’insécurité.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les progrès réalisés par l'État partie pour la conservation du bien sont louables, notamment grâce à l'assistance internationale ayant permis de mener des actions importantes pour la réparation du toit de l'espace de prière des hommes, la réduction de l'érosion hydrique et la plantation des arbres hasu. Il convient d'apprécier la réaction immédiate de la Mission culturelle de Gao en réponse à la demande du Comité en 2019 d'éviter toute plantation d'arbres d'eucalyptus à l'intérieur du bien susceptible de le fragiliser, en renonçant au remplacement des plants hasu avec des plants d'eucalyptus, ce qui témoigne aussi d'une communication efficace entre les différents acteurs.

Il convient également de saluer les efforts appuyés par l'État partie, notamment à travers la Mission culturelle, pour établir des partenariats tel celui signé avec l'organisation italienne Archi‐Média‐Truste‐Onlus pour mobiliser des fonds auprès de donateurs divers, parmi lesquels la MINUSMA, le Fonds du patrimoine mondial africain (FPMA), l'ALIPH et le Comité international du Bouclier bleu, pour renforcer les capacités locales en faveur d'une amélioration de la conservation et la gestion du bien, y compris la documentation de ses composantes qui pourront pouvant contribuer aux mesures de conservation futures. L'État partie a également soumis le projet de réhabilitation du bien financé par l'ALIPH à hauteur de 500 000 dollars EU. Il est à noter avec appréciation que l'approche de ce projet permettra en effet d'avancer significativement sur au moins six mesures correctives (sur neuf) avec un impact positif considérable à la fois sur la conservation, la gestion, l'utilisation et les connaissances du bien. Cependant, il est recommandé que le Comité encourage l'État partie à coordonner avec les différents partenaires et bailleurs de fonds les projets développés pour la mobilisation de fonds, afin d'assurer une plus grande cohérence entre les actions proposées et de mettre en place un système de concertation entre ces partenaires en vue d'un suivi efficace.

Il est pris note des détails qui ont été soumis au sujet du projet de l’ALIPH en réponse à la demande du Comité et que les travaux devaient commencer en février-mars 2020. Afin de clarifier certains points de préoccupation notamment au sujet du projet d’allègement de la toiture de la mosquée des hommes et la création d’une nouvelle structure de couverture, une réunion d'échange a été organisée par le Centre du patrimoine mondial avec l'Etat partie, le partenaire CRAterre, ICOMOS, ICCROM et le Bureau de Bamako. Cette réunion a permis de mieux comprendre la nature des interventions et de s'accorder sur un partage d'informations à l'avenir, ce qui sera facilité par le Bureau de l'UNESCO à Bamako qui est membre du comité de pilotage du projet.

Cependant, il est recommandé que le Comité demande à l'État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé au sujet du projet d'aménagement de deux parkings prévus devant la porte principale du site et derrière la route qui devra être soumis pour examen par les Organisations consultatives avant le démarrage des travaux, afin de s'assurer que ces projets n'affectent pas l'intégrité et l'authenticité du bien.

De plus, en janvier 2021, l'État partie a informé le Centre du patrimoine mondial d'un projet de construction d'un château d’eau à proximité du Tombeau des Askia, reconnaissant que l’endroit prévu pour cette construction serait en désharmonie visuelle avec l’environnement architectural, susceptible d'altérer l’authenticité du bien et incompatible avec l’interprétation et les valeurs historiques, culturelles, esthétiques du bien ainsi qu'avec la législation nationale. En réponse à une lettre adressée à l'État partie le 1er février 2021, demandant de suspendre la réalisation de ce projet, l'État partie a répondu par lettre datée du 1er avril 2021 confirmant l'abandon de ce projet, en attendant d'identifier un emplacement alternatif plus approprié pour le château-d’eau, ce qui est noté avec satisfaction. Un nouveau site pour ce projet devra donc être désigné en dehors du bien et de sa zone tampon, et il convient de demander à l'État partie d'en tenir le Centre du patrimoine mondial informé de ce projet avec des précisions sur son nouvel emplacement et les possibles travaux de raccordement au réseau d'eau potable de la ville. Cela permettrait aux organisations consultatives de déterminer, le cas échéant, si les travaux pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, conformément au Paragraphe 172 des Orientations.

À saluer également sont les actions menées visant à informer et sensibiliser la communauté locale, à travers de messages diffusées par la radio, sur les actions en cours et à venir, et pour la mobiliser davantage pour une plus grande implication dans les actions de sauvegarde et de promotion. Il conviendrait cependant d'encourager l'État partie à renforcer ces campagnes d'informations pour alerter la communauté locale également sur certains risques, tels que les impacts d'éventuelles occupations illicites de la population de la zone tampon.

Les progrès sur les mesures correctives pourraient déjà contribuer à mettre en œuvre l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) qui reste cependant encore à être élaboré. A cet effet, le Centre du patrimoine mondial a engagé des fonds à cet effet au titre du Fonds du patrimoine mondial, et développé un programme de renforcement des capacités et d'accompagnement à distance pour l'élaboration du DSOCR pour chacun des trois bien maliens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Ce programme prévoit un démarrage courant 2020.

Avec la situation sécuritaire particulièrement précaire au Mali, il est recommandé que le Comité décide de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.3
Tombeau des Askia (Mali) (C 1139)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.55, adoptée à sa 43esession (Baku, 2019),
  3. Exprime sa satisfaction pour les actions importantes menées par l'État partie pour la réparation du toit de l'espace de prière des hommes, la réduction de l'érosion hydrique, la plantation des arbres hasu et félicite notamment la Mission culturelle et les acteurs locaux concernés, d'avoir décidé de renoncer au remplacement des plants hasu avec des plants d'eucalyptus, suite à une communication efficace entre les différents acteurs ;
  4. Félicite également l'État partie pour les efforts appuyés pour établir des partenariats et mobiliser des fonds auprès de donateurs divers, tels que la MINUSMA, le Fonds du patrimoine mondial africain (FPMA) et le Comité international du Bouclier bleu, pour renforcer les capacités locales en faveur d'une amélioration de la conservation et la gestion du bien ;
  5. Félicite en outre l'État partie pour le récent lancement du projet de réhabilitation du bien avec un financement de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH) et pour l'échange d'information entre toutes les parties ayant permis de clarifier des points de préoccupation au sujet des interventions prévues, et demande à l'État partie de soumettre une documentation détaillée à toutes les étapes du projet pour constituer des archives sur les travaux qui seront réalisés ;
  6. Demande également à l'État partie de remettre au plus tôt au Centre du patrimoine mondial les plans détaillés du projet d'aménagement de deux parkings prévus devant la porte principale du site et derrière la route pour examen par les Organisations consultatives avant le démarrage des travaux, afin de s'assurer que ces projets n'affectent pas l'intégrité et l'authenticité du bien ;
  7. Note avec satisfaction que le projet de construction d'un château d’eau à proximité du bien, susceptible d'impacter négativement la valeur universelle exceptionnelle du bien, a été abandonné, et demande à l'État partie d'identifier un emplacement alternatif plus approprié pour ce château-d’eau en dehors du bien et de sa zone tampon et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé du projet révisé avec des précisions sur son nouvel emplacement et les possibles travaux de raccordement au réseau d'eau potable de la ville, afin de permettre aux Organisations consultatives de déterminer, le cas échéant, si les travaux pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, conformément au Paragraphe 172 des Orientations;
  8. Encourage l'État partie à partager avec les différents partenaires et bailleurs de fonds les différents projets développés pour la mobilisation de fonds afin d'assurer une plus grande cohérence entre les actions proposées et de mettre en place un système de concertation entre ces partenaires en vue d'un suivi efficace ;
  9. Demande en outre à l'État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial les plans du projet d'aménagement de deux parkings prévus devant la porte principale du site et derrière la route pour examen par les Organisations consultatives, et ce avant le démarrage des travaux, afin de s'assurer que ces projets n'affectent pas l'intégrité et l'authenticité du bien ;
  10. Note avec satisfaction les actions menées visant à informer et sensibiliser la communauté locale sur les actions menées, et à la mobiliser davantage pour une plus grande implication dans les actions de sauvegarde et de promotion, et encourage également l'État partie à renforcer ces campagnes d'informations pour alerter la communauté locale également sur certains risques, tels que les impacts d'éventuelles occupations illicites de la population de la zone tampon ;
  11. Exprime également sa satisfaction quant à la mise en place et à la mobilisation de fonds pour un programme de renforcement des capacités et d'accompagnement à distance pour l'élaboration de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  13. Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  14. Décide également de maintenir Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Draft Decision: 44 COM 7A.3

The World Heritage Committee,

  1. Having examined Document WHC21/44.COM/7A,
  2. Recalling Decision 43 COM 7A.55, adopted at its 43rd session (Baku, 2019),
  3. Expresses its satisfaction with the important actions undertaken by the State Party for the repair of the roof of the men’s prayer room, the decrease in water erosion, and the plantation of hasu trees, particularly congratulates the Cultural Mission and the local stakeholders concerned for having decided to renounce replacing the hasu plantation with eucalyptus plants following a fruitful communication between the parties;
  4. Also congratulates the State Party for supporting efforts to establish partnerships and mobilize funds from the various donors such as MINUSMA, the African World Heritage Fund (AWHF) and the Blue Shield International Committee, and for strengthening local capacities for an improved conservation and management of the property;
  5. Further congratulates the State Party for the recent launching of the rehabilitation project for the property with funding from the International Alliance for Heritage Protection in Conflict Areas (ALIPH), for the exchange of information between all the parties clarifying the issues of concern regarding the planned interventions, and requests the State Party to submit detailed documentation at every stage of the project to constitute archives on the work to be accomplished;
  6. Also requests the State Party to provide the World Heritage Centre, as soon as possible, with the detailed plans of the development project for the two parking areas in front of the main gate of the property and behind the road for examination by the Advisory Bodies before work begins, in order to ensure that these projects do not affect the integrity and authenticity of the property;
  7. Notes with satisfaction that the project to build a water tower near the property, which could negatively impact the Outstanding Universal Value of the property, has been abandoned, and requests the State Party to identify an alternative location more appropriate for this water tower outside the property and its buffer zone, and to keep the World Heritage Centre informed of the revised project with details of its new location and possible works to connect to the drinking water network of the city, in order to allow the Advisory Bodies to determine, if necessary, if the works could affect the Outstanding Universal Value of the property, in accordance with Paragraph 172 of the Operational Guidelines;
  8. Encourages the State Party to share the different projects developed with the diverse partners and donors in order to mobilize funds and ensure greater coherence between the proposed actions and establish a consultation mechanism between these partners for efficient monitoring;
  9. Further requests the State Party to provide the World Heritage Centre with plans for the development of two car parks planned in front of the main gate of the site and behind the road for examination by the Advisory Bodies, before the start of works, in order to ensure that these projects do not affect the integrity and authenticity of the property.
  10. Notes with satisfaction the actions to inform and raise awareness in the local community regarding the activities undertaken and to further motivate it to become more involved in safeguarding and promotional activities, and also encourages the State Party to reinforce these information campaigns to alert the local community of certain risks, such as the possible impacts of illegal occupation of the buffer zone by the population;
  11. Also expresses its satisfaction regarding the establishment of funds for a distance support capacity-building programme to prepare the Desired state of conservation for the removal of the property from the List of World Heritage in Danger (DSOCR);
  12. Finally requests the State Party to submit to the World Heritage Centre, by 1 February 2022, an updated report on the state of conservation of the property and the implementation of the above, for examination by the World Heritage Committee at its 45th session in 2022;
  13. Decides to maintain the Reinforced Monitoring Mechanism for the property;
  14. Also decides to retain Tomb of Askia (Mali) on the List of World Heritage in Danger.
Année du rapport : 2021
Mali
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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