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Tombeau des Askia

Mali
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de gestion du site
  • Conflit armé
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Occupation de la ville de Gao par des groupes armés rebelles 
  • Impossibilité d’assurer la gestion et l’entretien quotidien nécessaires à la protection et la conservation du bien 
  • Risque d’écroulement du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

 En cours de rédaction

 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours d'identification
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2019

Montant total accordé: Fonds d’urgence de l’UNESCO : 40 000 dollars EU, Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali: 50 000 dollars EU

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 4 (de 2000-2018)
Montant total approuvé : 79 822 dollars E.U.
2018 RÉUNION DE VALIDATION DES PLANS DE GESTION ET DE ... (Approuvé)   1 037 dollars E.U.
2018 Restauration et mise en valeur du Tombeau des Askia à ... (Approuvé)   24 585 dollars E.U.
2012 Assistance internationale d’urgence pour la protection ... (Approuvé)   24 200 dollars E.U.
2000 Préparation d'un dossier d'inscription pour le Tombeau ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**

Mai 2012 : Mission d’urgence de l’UNESCO à Bamako; octobre 2012 et décembre 2012 : Missions de suivi du Centre du patrimoine mondial à Bamako; février 2014 : Mission d’évaluation de l’UNESCO à Gao ; avril 2017: Mission d'expert mandaté par l'UNESCO pour l'évaluation de l'état de conservation des sites du patrimoine mondial du Mali

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

Le 31 janvier 2019, en réponse à la décision 42 COM 7A.15, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à l’adresse http://whc.unesco.org/fr/list/1139/documents/, fournissant les informations suivantes :

  • L'application du Plan de gestion et de conservation 2018-2022 est lancée, impliquant les autorités administratives et politiques et des différents acteurs de la région. Le suivi du bien est renforcé par des visites hebdomadaires du chef de la Mission culturelle de Gao ;
  • Les actions entreprises au titre de l'Assistance internationale accordée en 2018, pour réparer le toit endommagé, l’entretien de la tour pyramidale et la régénération des arbres hasu, sont en cours ;
  • L’occupation de la zone tampon a été arrêtée mais l'intégration de la nécropole dans un ensemble cohérent avec l'esplanade de la pierre blanche n’a pas débuté ;
  • La Mission culturelle a participé au cours international “Aide d'urgence au patrimoine culturel en temps de crise” ("First Aid to Cultural Heritage in Times of Crisis", FAC-AFRICA) à Bamako (12 – 30 novembre 2018), organisé par l’UNESCO et ICCROM avec le Ministère de la culture du Mali et réunissant des secouristes du Patrimoine culturel de 19 pays et quatre continents ;
  • Dans le cadre du suivi de l'état de conservation et en vue d'élaborer l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), une première rencontre entre les gestionnaires des quatre sites maliens du patrimoine mondial a eu lieu à Bamako (octobre 2018);
  • Des panneaux de signalétiques ont été installés à l’entrée du site grâce à un financement de la Force barkhane, témoignant de l'implication des forces de sécurité et de maintien de la paix sur place qui effectuent des visites régulières sur le bien ;
  • Les jeunes sont impliqués et sensibilisés à la protection du bien à travers de multiples activités ;
  • L’État partie fait également part de la nécessité d’organiser des rencontres périodiques entre les spécialistes de l’UNESCO et les gestionnaires de sites et rappelle l'importance de doter la Mission culturelle de moyens financiers et logistiques.

Suite à la proposition du Comité de gestion du bien de planter 50 plants d’eucalyptus dans la cours du Tombeau des Askia, l’association CRAterre ainsi que la Direction nationale du patrimoine culturel (DNPC) du Mali ont exprimé leur forte préoccupation sur l'impact négatif potentiel que cette mesure pourrait avoir sur le bien. Le 8 mai 2019, la Mission culturelle a informé la DNPC et le Centre du patrimoine mondial de l'abandon de cette mesure.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

L'État partie, à travers la Mission culturelle de Gao, poursuit ses efforts pour la conservation et la gestion du bien et la mise en œuvre des mesures correctives. En dehors des travaux menés et en cours sur l'édifice, il convient de saluer les efforts pour faciliter l’implication des différents acteurs, notamment au niveau du Gouvernorat, de l'autorité intérimaire et de la Mairie dans l'application du nouveau Plan de gestion et de conservation (PGC).

Il est également apprécié que la jeunesse se mobilise à travers diverses activités. L'implication des forces de sécurité et de maintien de la paix à travers des visites régulières sur le bien et l'installation de panneaux de signalétique est également appréciée.

L'Assistance internationale permet de poursuivre les travaux nécessaires pour la restauration et la stabilisation du bien et pour la plantation d'arbres hasu. Toutefois, l'État partie ne fournit malheureusement pas d'information détaillée sur l'avancement de ces activités malgré l'attribution de parcelles pour la plantation des arbres hasu. Aussi, les travaux de restauration, de réhabilitation et d’entretien du bâtiment servant d’espace de prière des hommes, notamment la toiture affectée par les pluies diluviennes d’août 2017, restent inachevés. Une accélération des travaux est donc urgente. Quant à la proposition de planter des arbres d'eucalyptus à l'intérieur du bien, il est noté avec soulagement que ce projet a été abandonné pour éviter le risque d’une espèce envahissante, grande consommatrice d'eau pouvant conduire à une baisse de la nappe phréatique et provoquer un affaissement des sols susceptible de fragiliser le bien.

Face aux besoins persistants de restauration et de stabilisation de toutes les composantes du bien, l'État partie ne mentionne pas le projet de réhabilitation du bien d'un montant de 500,000 dollars EU fourni par l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH). Ce projet sera mené par la Direction nationale du patrimoine culturel du Mali en collaboration avec l’association CRAterre. Il convient que le Comité félicite l'État partie pour cette mobilisation de fonds importante, tout en l'invitant à soumettre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives toute information disponible sur ce programme, surtout pour assurer que les actions soient menées en cohérence, synergie et complémentarité avec celles menées notamment par le Bureau de l'UNESCO à Bamako dans le cadre de la Phase II du Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens (2017-2021). 

La réhabilitation et l'installation dans de nouveaux locaux du Musée du Sahel à Gao, inauguré solennellement le 6 février 2019, est à saluer. Financé par l'Union européenne, ce projet a permis de doter le musée d'une nouvelle exposition et mise en valeur de sa collection, mettant en exergue aussi la relance des activités culturelles après la crise de 2012, y compris le crépissage post-crise du Tombeau des Askia qui, depuis, a eu lieu à deux reprises. De telles actions valorisant et promouvant le patrimoine culturel revêtent une importance considérable, notamment pour les communautés locales. 

Enfin, il est appréciable que des formations se poursuivent, à l'image de l'atelier “Aide d'urgence au patrimoine culturel en temps de crise” (FAC-AFRICA), mais il convient aussi de réitérer l'appel pour soutenir le renforcement des capacités de la Mission culturelle et la doter de moyens financiers et logistiques, aussi en vue de développer le DSOCR, en incluant les acteurs et parties prenantes collaborant régulièrement avec elle.

Au regard des constats susmentionnés, il est recommandé que le Comité décide de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.55
Tombeau des Askia (Mali) (C 1139)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.15, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Accueille favorablement les efforts consentis par l'État partie pour assurer la conservation et la gestion du bien et la mise en œuvre des mesures correctives, notamment à travers l'application du Plan de gestion et de conservation 2018-2022 et son partage, facilitant l’implication des différents acteurs dans la gestion du bien, notamment des autorités administratives et politiques ;
  4. Salue la mobilisation en particulier de la jeunesse qui organise des visites guidées, des formations, et des rencontres d’échange sur la protection du patrimoine, ainsi que des forces de sécurité et de maintien de la paix à travers des visites régulières sur le bien ;
  5. Salue également la réhabilitation et l'installation du Musée du Sahel à Gao dans de nouveaux locaux et sa dotation d'une nouvelle exposition et mise en valeur de sa collection, incluant une section mettant en exergue la relance des activités culturelles après la crise de 2012, y compris le crépissage post-crise du Tombeau des Askia qui valorise et promeut le patrimoine culturel ;
  6. Prend note de la mise en œuvre de l'Assistance internationale en cours visant la restauration et la stabilisation du bien et la plantation d'arbres hasu, mais exhorte l'État partie à éviter toute plantation d'arbres d'eucalyptus à l'intérieur du bien susceptible de le fragiliser et d'accélérer la mise en œuvre des travaux de restauration, de réhabilitation et d’entretien du bâtiment servant d’espace de prière des hommes, notamment la toiture affectée par les pluies diluviennes d’août 2017 ;
  7. Félicite l'État partie pour la mobilisation de fonds auprès de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) pour mettre en œuvre un projet de réhabilitation complète mené par la Direction nationale du patrimoine culturel du Mali en collaboration avec l’association CRAterre, et lui demande de soumettre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives toute information disponible sur ce programme, en vue d'assurer que les actions soient menées en cohérence, synergie et complémentarité avec celles menées notamment par le Bureau de l'UNESCO à Bamako dans le cadre du Plan d'action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali ;
  8. Reconnaissant les efforts déployés pour renforcer les capacités en faveur de la conservation du bien, réitère son appel à l'État partie et à la communauté internationale pour soutenir le renforcement des capacités de la Mission culturelle et la doter de moyens financiers et logistiques, notamment en vue de développer l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en incluant les acteurs et parties prenantes collaborant régulièrement avec la Mission culturelle ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de continuer d’appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir le Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
  • Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
  • Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.55

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.15, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Accueille favorablement les efforts consentis par l'État partie pour assurer la conservation et la gestion du bien et la mise en œuvre des mesures correctives, notamment à travers l'application du Plan de gestion et de conservation 2018-2022 et son partage, facilitant l’implication des différents acteurs dans la gestion du bien, notamment des autorités administratives et politiques ;
  4. Salue la mobilisation en particulier de la jeunesse qui organise des visites guidées, des formations, et des rencontres d’échange sur la protection du patrimoine, ainsi que des forces de sécurité et de maintien de la paix à travers des visites régulières sur le bien ;
  5. Salue également la réhabilitation et l'installation du Musée du Sahel à Gao dans de nouveaux locaux et sa dotation d'une nouvelle exposition et mise en valeur de sa collection, incluant une section mettant en exergue la relance des activités culturelles après la crise de 2012, y compris le crépissage post-crise du Tombeau des Askia qui valorise et promeut le patrimoine culturel ;
  6. Prend note de la mise en œuvre de l'Assistance internationale en cours visant la restauration et la stabilisation du bien et la plantation d'arbres hasu, mais exhorte l'État partie à éviter toute plantation d'arbres d'eucalyptus à l'intérieur du bien susceptible de le fragiliser et d'accélerer la mise en œuvre des travaux de restauration, de réhabilitation et d’entretien du bâtiment servant d’espace de prière des hommes, notamment la toiture affectée par les pluies diluviennes d’août 2017 ;
  7. Félicite l'État partie pour la mobilisation de fonds auprès de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) pour mettre en œuvre un projet de réhabilitation complète mené par la Direction nationale du patrimoine culturel du Mali en collaboration avec l’association CRAterre, et lui demande de soumettre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives toute information disponible sur ce programme, en vue d'assurer que les actions soient menées en cohérence, synergie et complémentarité avec celles menées notamment par le Bureau de l'UNESCO à Bamako dans le cadre du Plan d'action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali ;
  8. Reconnaissant les efforts déployés pour renforcer les capacités en faveur de la conservation du bien, réitère son appel à l'État partie et à la communauté internationale pour soutenir le renforcement des capacités de la Mission culturelle et la doter de moyens financiers et logistiques, notamment en vue de développer l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en incluant les acteurs et parties prenantes collaborant régulièrement avec la Mission culturelle ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir le Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2019
Mali
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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