Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Tombeau des Askia

Mali
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de gestion du site
  • Conflit armé
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Occupation de la ville de Gao par des groupes armés rebelles 
  • Impossibilité d’assurer la gestion et l’entretien quotidien nécessaires à la protection et la conservation du bien 
  • Risque d’écroulement du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

 En cours de rédaction

 

Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
En cours d'identification
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Montant total accordé: Fonds d’urgence de l’UNESCO : 40 000 dollars EU, Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali: 50 000 dollars EU

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 4 (de 2000-2018)
Montant total approuvé : 79 822 dollars E.U.
2018 RÉUNION DE VALIDATION DES PLANS DE GESTION ET DE ... (Approuvé)   1 037 dollars E.U.
2018 Restauration et mise en valeur du Tombeau des Askia à ... (Approuvé)   24 585 dollars E.U.
2012 Assistance internationale d’urgence pour la protection ... (Approuvé)   24 200 dollars E.U.
2000 Préparation d'un dossier d'inscription pour le Tombeau ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**

Mai 2012 : Mission d’urgence de l’UNESCO à Bamako; octobre 2012 et décembre 2012 : Missions de suivi du Centre du patrimoine mondial à Bamako; février 2014 : Mission d’évaluation de l’UNESCO à Gao ; avril 2017: Mission d'expert mandaté par l'UNESCO pour l'évaluation de l'état de conservation des sites du patrimoine mondial du Mali

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 31 janvier 2018, répondant à la décision 41 COM 7A.30, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien, complémenté par un rapport soumis le 3 mars 2018, disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/1139/documents/. Ces rapports fournissent les informations suivantes:

  • Un Plan de gestion et de conservation 2018 – 2022 a été élaboré en étroite concertation avec la communauté locale ;
  • En août 2017, une partie du toit de la mosquée des hommes s’est effondrée. Des réparations d'urgence menées ont visé à éviter les effets d’entrainement et une mission conjointe UNESCO Bamako/Direction Nationale du Patrimoine Culturel (DNPC) du Mali a été dépêchée sur le site le mois suivant pour diagnostiquer les dégâts et évaluer l'état général de conservation du bien ; 
  • Une demande d'Assistance internationale a été soumise par l’État partie et approuvée en 2018, permettant d’engager les travaux de réparation du toit, d’entretien de la tour pyramidale et de régénération des arbres hasu ;
  • Divers travaux ont été menés sur la nécropole, notamment pour prévenir l'érosion hydrique (surcreusement de canaux pour drainer les eaux de pluies, réhabilitation sur l’espace de drainage de la mosquée des femmes, aménagement des canaux de drainage d’eau le long du mur de clôture) ;
  • Des travaux de restauration sur l’espace de prière des hommes ont été menés, ainsi que le nettoyage et la réhabilitation de certaines tombes ;
  • Le crépissage du bien a eu lieu le 14 avril 2018 ;
  • Un mur de clôture a été construit pour protéger le Tombeau et ses alentours contre les animaux en divagation et le dépôt d’ordures ménagères par les populations dans la cour du bien;
  • Un atelier de renforcement des capacités à la lutte contre le pillage et le trafic illicite des biens culturels, impliquant la communauté, s'est tenu en décembre 2017 ;
  • Une étude d’inventaire du patrimoine mobilier et de mise en place d'un plan d’urgence a été réalisée en juillet 2017 ;
  • Les capacités de gestion ont bénéficié d'un appui de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes qui a mis à disposition un stagiaire.

En raison des conditions sécuritaires, la mission UNESCO/ICOMOS de suivi réactif demandée par le Comité n’a pas pu être organisée. Cependant, en avril 2017 un expert a été mandaté par l’UNESCO pour effectuer une mission sur le terrain afin d'évaluer la situation du bien (le rapport de mission est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1139/documents/).

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Depuis le dernier rapport de 2017 sur l’état de conservation du bien, l'État partie a multiplié les efforts pour la conservation et la gestion du bien, et ce dans un contexte sécuritaire toujours difficile. Le rapport présenté a permis de constater que parmi les 10 mesures correctives adoptées par le Comité (décision 40 COM 7A.7), huit ont commencé à être mises en œuvre, contre trois l'année précédente. Ainsi, il est recommandé que le Comité en félicite l'État partie. Parmi les accomplissements majeurs, on notera en particulier l'élaboration du nouveau Plan de gestion et de conservation qui aura potentiellement un impact bénéfique pour la conservation du bien, à condition de bénéficier de moyens suffisants pour sa mise en œuvre. Les mesures de restauration et d'amélioration sur les composantes physiques du bien sont également à saluer, notamment celles visant à lutter contre l'érosion hydrique, le nettoyage et la construction du mur de clôture permettant de contrer les effets de dégradation de la nécropole de la mosquée et les problèmes d’insalubrité de l’esplanade.

L'attention améliorée à l'implication des communautés est également appréciée, notamment dans la gestion du bien, désormais formalisée à travers le nouveau Plan de gestion et de conservation, ou encore dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.

Néanmoins, plusieurs points d'inquiétude demeurent, à commencer par l'effondrement du toit de la mosquée des hommes qui est indicateur de risques persistants sur la dégradation de la nécropole du fait de l'érosion hydrique, en dépit des mesures prises. Il s'agit là du troisième d’une série d’effondrements tous intervenus dans la première travée du bâtiment.

En effet, le rapport de la mission dépêchée en septembre 2017 a attribué la principale cause de l’effondrement du pilier et de la toiture au manque d’un dispositif opérationnel approprié de conservation et de sauvegarde qui aurait pu permettre, à travers d'inspections régulières, de constater des signes précurseurs de la fragilité́ de ce pilier et prendre des dispositions appropriées. Il convient donc d'insister sur l'importance d'assurer une inspection régulière du bien et d'élaborer un manuel de conservation des composantes du bien précisant le mécanisme d’évaluation périodique de son état de conservation. Cela constitue une des mesures correctives qui n'ont pas encore été initiées.

En outre, il est recommandé qu'en réponse aux conditions extrêmement difficiles prévalant sur le bien et à l'isolement comparé du personnel, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives examinent la possibilité de mettre en place un programme de soutien à distance à court terme afin de permettre un dialogue sur le renforcement des capacités et l'élaboration de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

Enfin, malgré l'octroi de l'Assistance internationale pour intervenir d'urgence sur le bien, les besoins en matière de financement demeurent importants. Il est donc nécessaire de renforcer les efforts pour mobiliser des fonds pour la conservation du bien et pour la mise en œuvre du Plan de gestion et de conservation. Ainsi, il est recommandé que le Comité renouvelle son appel à la communauté internationale pour contribuer à la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan d’action pour la réhabilitation du patrimoine culturel et la sauvegarde des manuscrits anciens du Mali (2017-2020).

Au regard de tous ces problèmes de conservation, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.15
Tombeau des Askia (Mali) (C 1139)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.30, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Prend note des avancées enregistrées (ou effectuées) dans la mise en œuvre par l’État partie des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire toujours difficile dans le nord du Mali, notamment sur la restauration et l'amélioration des composantes physiques du bien, l'action contre l'érosion hydrique, le nettoyage et la construction du mur de clôture, et l’encourage à poursuivre ces actions avec le soutien de ses partenaires ;
  4. Félicite l'État partie pour l'élaboration du nouveau Plan de gestion et de conservation 2018 – 2022 et plus largement sur le renforcement de l'implication de la communauté locale dans les actions menées en faveur du bien ;
  5. Note avec satisfaction la soumission par l'État partie, ainsi que son octroi, d'une Assistance internationale pour la restauration et la mise en valeur du bien, visant la réparation du toit endommagé, l’entretien de la tour pyramidale et la régénération des arbres hasu ;
  6. Exprime sa préoccupation sur les risques persistants de dégradation de la nécropole du fait de l'érosion hydrique, en dépit des mesures prises, et notamment suite à l'effondrement du toit de la mosquée des hommes en août 2017, et encourage également l'État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives avec une attention particulière sur l'inspection régulière du bien et sur l'élaboration d'un manuel de conservation des composantes du bien précisant le mécanisme d’évaluation périodique de son état de conservation ;
  7. Lance un appel à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle soutienne les efforts de l’État de partie et contribue à la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali ;
  8. Encourage en outre le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à explorer la possibilité de mettre en place un programme de soutien à distance à court terme, afin de permettre le dialogue sur le renforcement des capacités et la rédaction de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir le Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
  • Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
  • Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
Projet de décision : 42 COM 7A.15

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7A.30, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Prend note des avancées enregistrées (ou effectuées) dans la mise en œuvre par l’État partie des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire toujours difficile dans le nord du Mali, notamment sur la restauration et l'amélioration des composantes physiques du bien, l'action contre l'érosion hydrique, le nettoyage et la construction du mur de clôture, et l’encourage à poursuivre ces actions avec le soutien de ses partenaires ;
  4. Félicite l'État partie pour l'élaboration du nouveau Plan de gestion et de conservation 2018 – 2022 et plus largement sur le renforcement de l'implication de la communauté locale dans les actions menées en faveur du bien ;
  5. Note avec satisfaction la soumission par l'État partie, ainsi que son octroi, d'une Assistance internationale pour la restauration et la mise en valeur du bien, visant la réparation du toit endommagé, l’entretien de la tour pyramidale et la régénération des arbres hasu ;
  6. Exprime sa préoccupation sur les risques persistants de dégradation de la nécropole du fait de l'érosion hydrique, en dépit des mesures prises, et notamment suite à l'effondrement du toit de la mosquée des hommes en août 2017, et encourage également l'État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives avec une attention particulière sur l'inspection régulière du bien et sur l'élaboration d'un manuel de conservation des composantes du bien précisant le mécanisme d’évaluation périodique de son état de conservation ;
  7. Lance un appel à l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle soutienne les efforts de l’État de partie et contribue à la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali ;
  8. Encourage en outre le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à explorer la possibilité de mettre en place un programme de soutien à distance à court terme, afin de permettre le dialogue sur le renforcement des capacités et la rédaction de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  9. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2018
Mali
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2012-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top