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Site archéologique Nalanda Mahavihara à Nalanda, Bihar

Inde
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Manque de documentation appropriée pour établir l'authenticité du bien

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Facteurs identifiés lors de l'inscription en 2016 :

  • systèmes de gestion/Plan de gestion (absence d'un plan directeur intégré de Nalanda; nécessité d'approches renforcées pour la gestion et l'interprétation des visiteurs)
  • autres (manque de documentation appropriée pour établir l'authenticité du bien)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 30 novembre 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, disponible sur http://whc.unesco.org/fr/list/1502/documents/, qui présente ci-après, les progrès réalisés dans le traitement de plusieurs problèmes de conservation évoqués par le Comité lors de ses précédentes sessions :

  • les recherches historiques se poursuivent sur le territoire du bien : le monticule situé à la périphérie du site entre le temple et le principal chemin d’accès ainsi que le monticule de Rukmini Sthan, situé à environ 1 km de Nalanda, ont fait l’objet d’un travail de documentation en 2016-2017 tandis que les recherches sur les sculptures de Nalanda se poursuivent. Un rapport sur la conservation et la gestion du bien vient d’être achevé ;
  • un siècle de dessins reproduisant les fouilles historiques a été conservé et numérisé ;
  • des travaux de conservation et de consolidation ont été entrepris et se poursuivent encore sur les sites du temple et du monastère entre 2016 et 2017, tandis que le raccordement et la réparation de différentes structures se poursuivent. Les couches superficielles ont été retirées grâce à des procédés chimiques. Les travaux de conservation se distinguent très finement de la structure d’origine ;
  • le paysage général du bien est en cours de réhabilitation, avec la création de jardins dans le secteur de la butte de Sarai qui débutera sous peu, et un nouvel aménagement paysager autour des sites des temples 12, 13 et 14 ;
  • s’agissant du projet de modernisation et d’extension du musée de Nalanda, destiné à améliorer l’expérience des visiteurs notamment en leur proposant des équipements interactifs, un rapport de projet détaillé a été finalisé ;
  • une Autorité régionale en charge de la planification de la zone a été créée en août 2017 afin de superviser la préparation et la mise en œuvre du plan directeur intégré que l’État partie espère voir achevé en 2018. L’agence en charge de la préparation du plan a soumis un rapport préliminaire de lancement qui présente les grandes lignes de la méthodologie et de la procédure de préparation du plan et inclut une proposition de désignation d’une «zone spéciale» s’étendant sur le territoire du bien et de sa zone tampon, et l’éventuelle mise en vigueur des réglementations de contrôle de l'aménagement et du développement afin de réguler l’occupation et l’utilisation des terrains dans la zone périphérique ;
  • aucun aménagement, ni modification d’utilisation et d’occupation des terrains n’a été soumis. L’État partie assure que des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) seront réalisées pour tout projet d’aménagement ou de développement envisagé sur le territoire du bien et aux alentours ;
  • s’agissant de la documentation et de la conservation du bien, la méthodologie et les plans de mise en œuvre sont toujours en cours d’élaboration selon les normes établies, notamment le principe d’intervention minimale.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

L’État partie a réalisé des progrès dans la mise en œuvre de plusieurs recommandations faites par le Comité lors de l’inscription. Les travaux de recherche historique et universitaire fort utiles se poursuivent. Toutefois, un programme de recherche spécifique destiné à établir l’authenticité du bien, accompagné de la documentation correspondante permettant de différencier le tissu archéologique authentique, constituerait un avantage certain. Comme recommandé lors de l'inscription en 2016, le plan de gestion intégrée devra inclure des recommandations et des approches pour tout projet d’aménagement et de développement, envisagé sur le territoire du bien ou de ses alentours, qui soit susceptible de porter atteinte à sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), y compris son authenticité ou son intégrité. La confirmation par l’État partie qu’une EIP sera réalisée pour tout projet d’aménagement ou de développement est accueillie avec satisfaction, de même que l’engagement de l’État partie à poursuivre l’élaboration d’une méthodologie et d’un plan de mise en œuvre pour la documentation et la conservation du bien.

L’État partie n’a pas communiqué d’informations actualisées sur la demande du Comité d’élaborer un plan actualisé de conservation des vestiges du bien. Un plan officiel de conservation est un élément important dans l’ensemble des mécanismes destinés à sauvegarder la VUE et l’authenticité d’un bien tel que celui-ci, et il est donc recommandé au Comité de réitérer sa précédente demande. Par ailleurs, bien que l’État partie ait évoqué la modernisation et l’extension du musée de Nalanda, il n’a pas précisé de quelle façon il avait renforcé ses stratégies de gestion des visiteurs et d’interprétation du site en préparant et mettant en œuvre un plan de gestion des visiteurs, une autre demande du Comité lors de l'inscription. Un rappel de cette demande du Comité est également recommandé.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.6
Site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda, Bihar (Inde) (C 1502)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 8B.20, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre de plusieurs recommandations faites par le Comité lors de l’inscription du bien ;
  4. Prend note de la poursuite des recherches historiques et universitaires consacrées au bien et encourage l’État partie à élaborer un programme de recherche spécifique destiné à établir l’authenticité du bien, accompagné de la nécessaire documentation permettant de différencier le tissu archéologique authentique ;
  5. Demande à l’État partie de prévoir, dans le plan de gestion intégré, des recommandations adéquates concernant tout projet d’aménagement ou de développement sur le territoire du bien ou aux alentours, susceptible de porter atteinte à sa valeur universelle exceptionnelle, y compris son authenticité ou son intégrité ;
  6. Réitère sa demande auprès de l'État partie afin qu’il élabore un plan officiel actualisé de conservation des vestiges du bien ;
  7. Réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il renforce sa stratégie de gestion des visiteurs et d’interprétation du bien, notamment en préparant et mettant en œuvre un plan de gestion des visiteurs ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
42 COM 8B.4
Changement de noms de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/8B,
  2. Approuve le changement de nom proposé du bien Site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda, Bihar tel que proposé par les autorités indiennes. Le nom du bien en français devient Site archéologique Nalanda Mahavihara à Nalanda, Bihar en français, et Archaeological Site of Nalanda Mahavihara at Nalanda, Bihar en anglais.
42 COM 8B.44
Déclarations de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits lors des sessions précédentes et non adoptées par le Comité du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/8B.Add,
  2. Adopte les déclarations de valeur universelle exceptionnelle, pour les biens du patrimoine mondial suivants inscrit lors des sessions précédentes du Comité du patrimoine mondial :
  • Afrique du Sud, Paysage culturel des ǂKhomani ;
  • Danemark, Kujataa au Groenland : agriculture nordique et inuite en bordure de la calotte glaciaire ;
  • Inde, Site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda, Bihar ;
  • Inde, Ville historique d’Ahmedabad ;
  • Iran (République islamique de), Ville historique de Yazd ;
  • Japon, Île sacrée d’Okinoshima et sites associés dans la région de Munakata ;
  • Pologne, Mine de plomb, argent et zinc de Tarnowskie Góry et son système de gestion hydraulique souterrain.
Projet de décision : 42 COM 7B.6

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 8B.20, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre de plusieurs recommandations faites par le Comité lors de l’inscription du bien ;
  4. Prend note de la poursuite des recherches historiques et universitaires consacrées au bien et encourage l’État partie à élaborer un programme de recherche spécifique destiné à établir l’authenticité du bien, accompagné de la nécessaire documentation permettant de différencier le tissu archéologique authentique ;
  5. Demande à l’État partie de prévoir, dans le plan de gestion intégré, des recommandations adéquates concernant tout projet d’aménagement ou de développement sur le territoire du bien ou aux alentours, susceptible de porter atteinte à sa valeur universelle exceptionnelle, y compris son authenticité ou son intégrité ;
  6. Réitère sa demande auprès de l'État partie afin qu’il élabore un plan officiel actualisé de conservation des vestiges du bien;
  7. Réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il renforce sa stratégie de gestion des visiteurs et d’interprétation du bien, notamment en préparant et mettant en œuvre un plan de gestion des visiteurs ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Année du rapport : 2018
Inde
Date d'inscription : 2016
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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