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Paysage culturel de l’art rupestre de Zuojiang Huashan

Chine
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités de gestion
  • Cadre juridique
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Modification du régime des sols
  • Pollution des eaux de surface
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Facteurs identifiés lors de l'inscription en 2016:

  • Systèmes de gestion/Plan de gestion (Nécessité de faire bénéficier la totalité des 38 sites d’art rupestre d’une protection au plus haut niveau)
  • Activités de gestion (Absence d'un programme de conservation/consolidation pour tous les sites d’art rupestre avec les systèmes de suivi subséquents, y compris une stratégie de préparation aux risques et traitant le risque d’incendie de forêt)
  • Exploitation forestière/production de bois (Ramassage du bois de chauffage) 
  • Pollution des eaux de surface (Utilisation de combustible fossile pour le fonctionnement des embarcations et autres installations des villages environnants)
  • Modification du régime des sols ; Production de semences ; Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques (Risque d'accroissement des zones agricoles) 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

L’État partie a soumis en novembre 2017 un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1508/documents. Ce rapport présente comme suit les avancées de l’État partie s’agissant de divers problèmes de conservation soulevés par le Comité lors de l’inscription du bien :

  • En plus du site d’art rupestre de Ningming Huashan, une démarche a commencé pour lister les 37 sites supplémentaires d’art rupestre situés au sein du bien en tant que « sites protégés de priorité nationale », niveau de protection le plus élevé ; des documents allant dans ce sens ont été récemment transmis pour examen par le département de la Culture de la région autonome du Guangxi Zhuang, lequel soumettra officiellement cette proposition d’inscription à l’Administration centrale du patrimoine culturel chinois à une date indéterminée ;
  • Des efforts ont été effectués pour promouvoir l’étude des 37 sites d’art rupestre supplémentaires ; il est prévu que cette étude soit terminée d’ici 2020. Le suivi du patrimoine et l’application de la législation en matière de protection environnementale dans les sites d’art rupestre ont été renforcés ;
  • Le renforcement de la prévention des incendies de forêt a été traité au moyen du « Schéma de renforcement du reboisement et de la prévention des incendies de forêt dans la zone du paysage culturel de l’art rupestre du Huashan » et du « Plan d’intervention en matière d’incendies de forêt », ainsi qu’au moyen de mesures (non spécifiées) et d’activités pédagogiques ;
  • Des efforts supplémentaires ont été effectués pour améliorer l’application d’une gestion des ressources forestières, mener des patrouilles forestières, et restreindre la collecte du bois de chauffage dans les forêts (bien que les moyens pour assurer cette restriction ne soient pas précisés) ;
  • En vertu du « Plan pour la promotion de l’utilisation d’une énergie verte et propre dans les zones de patrimoine » adopté en 2016, il est prévu de créer un « site de démonstration d’énergie verte » au sein des zones patrimoniales d’art rupestre du Huashan d’ici 2020 en employant un éclairage public et un chauffage de l’eau provenant de l’énergie solaire, l’énergie photovoltaïque, les gisements de méthane souterrains, les déchets organiques ruraux générateurs de méthane, la gazéification centralisée de la biomasse et le gaz naturel liquéfié pour les bateaux et autres équipements ;
  • La superficie des zones consacrées à l’agriculture est stable et aucune augmentation ou diminution notable n’est intervenue. La ville de Chongzuo a pris des mesures pour protéger les terres arables et améliorer leur qualité grâce à des technologies avancées comme l’analyse des sols et la formulation d’engrais ;
  • Au cours des années récentes, les départements du patrimoine culturel à tous les niveaux ont renforcé les patrouilles de routine, la protection et la gestion des sites d’art rupestre non inclus dans le bien du patrimoine mondial, y compris le lancement de la proposition d’inscription du septième ensemble de sites protégés de la région autonome du Guangxi Zhuang en 2017.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

L’État partie a fait des avancées s’agissant de la plupart des recommandations faites par le Comité au moment de l’inscription, en 2016. Il a lancé la démarche consistant à placer les 38 sites d’art rupestre sous le plus haut niveau de protection ; il a pris de premières mesures en faveur d’un programme de conservation/consolidation de tous les sites d’art rupestre associé à des systèmes de suivi ; il a traité le risque d’incendies de forêt ; et il a limité la collecte de bois de chauffage dans les forêts afin de protéger l’environnement des sites d’art rupestre. L’État partie a également prêté attention à l’utilisation de chauffage solaire et d’électricité pour remplacer les énergies fossiles afin de faire fonctionner les bateaux et autres équipements dans les villages avoisinants ; il a enquêté pour déterminer si la superficie des terres agricoles avait été modifiée ; et il a enquêté pour déterminer si des sites d’art rupestre situés au sein du bien du patrimoine mondial étaient négligés. Néanmoins, l’État partie n’a pas complètement répondu à la recommandation du Comité visant à étoffer le plan de gestion pour que ce dernier comprenne une stratégie de préparation aux risques.

L’État partie a indiqué que des présentations et des projets d’utilisation des énergies vertes au sein du bien et de ses zones tampons sont prévus et en cours d’examen. Aucun projet d’aménagement et de construction d’envergure n’a été mis en œuvre.

Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à finaliser le processus en cours visant à lister les 38 sites d’art rupestre situés au sein du bien en tant que « sites protégés de priorité nationale » dès que possible. La valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris son authenticité et son intégrité, peut être mieux préservée à long terme grâce à la préparation et à l’adoption de mécanismes formels. Il est par conséquent recommandé que l’État partie finalise un programme de conservation/consolidation formel pour tous les sites d’art rupestre associé à des systèmes de suivi ; qu’il finalise une stratégie formelle de préparation aux risques pour inclusion dans le plan de gestion qui traitera entre autres le risque d’incendies de forêt ; qu’il adopte des mécanismes formels pour restreindre la collecte de bois de chauffage dans les forêts afin de protéger l’environnement des sites d’art rupestre ; et qu’il adopté également des mécanismes formels pour maintenir la superficie des surfaces agricoles à son état actuel.   

Il est également recommandé que le Comité encourage l’État partie à le tenir informé des avancées effectuées quant à la création d’un « site de démonstration d’énergie verte », particulièrement au regard de la mise en œuvre d’alternatives durables sur le plan environnemental en remplacement des énergies fossiles pour le fonctionnement des bateaux et autres équipements dans les villages avoisinants. 

Enfin, il est recommandé que le Comité invite l’État partie à l’informer, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet de restauration importante ou de nouveaux projets de construction qui pourraient affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre toute décision difficilement réversible.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.4
Paysage culturel de l’art rupestre de Zuojiang Huashan (Chine) (C 1508)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 8B.19 adoptée à sa 40session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les avancées effectuées par l’État partie dans la mise en œuvre des recommandations faites par le Comité au moment de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, et encourage l’État partie à finaliser dès que possible le processus en cours visant à lister les 38 sites d’art rupestre situés au sein du bien en tant que « sites protégés de priorité nationale » ;
  4. Prend note des projets de présentation et d’utilisation au sein de la zone du bien et de ses zones tampons actuellement en phases de préparation ou d’examen, et invite l’État partie à informer le Comité, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet de restauration importante ou de nouveaux projets de construction qui pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE ) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre toute décision difficilement réversible ;
  5. Recommande que l’État partie prépare et adopte des mécanismes formels pour garantir le fait que la VUE du bien, y compris son authenticité et son intégrité, soit préservée à long terme, et notamment :
    1. un programme de conservation/consolidation formel pour tous les sites d’art rupestre associé à des systèmes de suivi,
    2. une stratégie de préparation aux risques, pour inclusion dans le plan de gestion, qui traitera entre autres le risque d’incendies de forêt,
    3. des mécanismes pour restreindre la collecte de bois de chauffage dans les forêts afin de protéger l’environnement des sites d’art rupestre,
    4. des mécanismes pour maintenir la superficie des surfaces agricoles à son état actuel ;
  6. Encourage également l’État partie à tenir le Comité informé des avancées quant à la création d’un « site de démonstration d’énergie verte », particulièrement au regard de la mise en œuvre d’alternatives durables sur le plan environnemental en remplacement des énergies fossiles pour le fonctionnement des bateaux et autres équipements dans les villages avoisinants ;
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Projet de décision : 42 COM 7B.4

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 8B.19 adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Reconnaît les avancées effectuées par l’État partie dans la mise en œuvre des recommandations faites par le Comité au moment de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, et encourage l’État partie à finaliser dès que possible le processus en cours visant à lister les 38 sites d’art rupestre situés au sein du bien en tant que « sites protégés de priorité nationale » ;
  4. Prend note des projets de présentation et d’utilisation au sein de la zone du bien et de ses zones tampons actuellement en phases de préparation ou d’examen, et invite l’État partie à informer le Comité, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet de restauration importante ou de nouveaux projets de construction qui pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE ) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant de prendre toute décision difficilement réversible ;
  5. Recommande que l’État partie prépare et adopte des mécanismes formels pour garantir le fait que la VUE du bien, y compris son authenticité et son intégrité, soit préservée à long terme, et notamment :
    1. un programme de conservation/consolidation formel pour tous les sites d’art rupestre associé à des systèmes de suivi,
    2. une stratégie de préparation aux risques, pour inclusion dans le plan de gestion, qui traitera entre autres le risque d’incendies de forêt,
    3. des mécanismes pour restreindre la collecte de bois de chauffage dans les forêts afin de protéger l’environnement des sites d’art rupestre,
    4. des mécanismes pour maintenir la superficie des surfaces agricoles à son état actuel ;
  6. Encourage également l’État partie à tenir le Comité informé des avancées quant à la création d’un « site de démonstration d’énergie verte », particulièrement au regard de la mise en œuvre d’alternatives durables sur le plan environnemental en remplacement des énergies fossiles pour le fonctionnement des bateaux et autres équipements dans les villages avoisinants ;
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Année du rapport : 2018
Chine
Date d'inscription : 2016
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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