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Vieille ville de Galle et ses fortifications

Sri Lanka
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Activités illégales
  • Développement commercial
  • Infrastructures de transport maritime
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Système de gestion/plan de gestion (Faiblesse en matière de capacité de gestion du Fondation du patrimoine de Galle en tant que l’autorité de gestion du bien)
  • Infrastructure du transport maritime (Impacts potentiels sur l’intégrité du bien d’un projet de construction portuaire)
  • Développement commercial ; activités illégales (Constructions intrusives et illégales sur le terrain de cricket de Galle, avec impact sur l’intégrité du bien) 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 1 (de 1997-1997)
Montant total approuvé : 3 334 dollars E.U.
1997 Technical cooperation for 6 inscribed cultural sites (Approuvé)   3 334 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**

2002: mission Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2007 : mission de conseil d’un expert de l’UNESCO ; avril/mai 2008 : mission de conseil du Bureau UNESCO à New Delhi ; février 2010 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; juillet 2016 : mission de conseil d’un expert de l’ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 18 décembre 2017, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/451/documents, qui fournit des informations sur l’avancement de la mise en œuvre des précédentes décisions du Comité, y compris le projet portuaire proposé et le système de gestion intégrée.

En ce qui concerne le port proposé, l’État partie indique que, alors que des plans détaillés ont été préparés et que le prêt de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a été confirmé pour ce projet, les autorités portuaires du Sri Lanka l’ont néanmoins différé du fait de l’élaboration d’autres importants projets de ports à Colombo et Hambantota. Pour cette raison et étant donné que seule une autorisation conditionnelle avait été donnée par l’UNESCO en 2016, sur la base des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2016, « un nouveau jeu de plans actualisés sera exigé au commencement » de même que des plans à grande échelle et des photomontages haute résolution du projet, comme précédemment demandé par le Comité.

Il est également précisé que d’importantes modifications législatives sont apportées concernant l’ordonnance sur les antiquités et la loi sur la Fondation du patrimoine de Galle, et un calendrier a été élaboré et soumis pour la mise en œuvre du plan de gestion. Le financement de la protection du bien est obtenu au travers d’institutions gouvernementales et autres, comme le Fonds culturel central, l’Autorité de l’aménagement urbain, et l’Autorité de l’aménagement du sud. La désignation d’un archéologue marin reste à confirmer. 

Un plan de gestion (PG) pour le tourisme durable est également en préparation, et un projet de plan a été élaboré en collaboration avec des parties prenantes, dans le but de répartir des activités touristiques autour de la zone de façon à limiter, à tout moment, l’impact d’un trop grand nombre de touristes dans le fort. 

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

En ce qui concerne le projet portuaire proposé, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent que la mise en œuvre de ce projet de portée réduite a été retardée en raison des travaux en cours sur d’autres programmes d’aménagements portuaires au Sri Lanka. L’État partie reconnaît la nécessité d’actualiser considérablement les plans avant leur début effectif, étant donné qu’aucune autorisation complète n’avait été donnée par le Comité. Cette nouvelle est la bienvenue, car elle va accorder un délai supplémentaire pour assurer que le projet n’a pas un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives soulignent la nécessité de suivre les recommandations de l’évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP) et de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2016, en indiquant que l’État partie doit soumettre les documents détaillés requis, des plans à grande échelle, et des photomontages haute résolution, avant le commencement de tout travail sur ce projet. Le nouveau report de calendrier pour le projet permettra au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives de dispenser des conseils sur les nouveaux plans, et le Comité du patrimoine mondial sera en mesure de prendre une décision finale sur la pertinence du projet portuaire.

Il est également observé que des mesures ont été prises pour faire appel à un archéologue marin pour le projet avant la mise en œuvre, afin d’assurer que tout impact de ce projet pourra être atténué. L’État partie n’a pas l’intention d’étendre la zone tampon pour y inclure des vestiges archéologiques marins, qui sont protégés au titre de la disposition juridique de l’ordonnance sur les antiquités. 

S’agissant du calendrier de mise en œuvre du plan de gestion intégrée (PGI), il est noté que de nombreuses activités ont été programmées pour se terminer en 2017, et la plupart des autres en 2018. En conséquence, il serait utile d’avoir un compte rendu détaillé sur la mise en œuvre de ces activités dans le prochain rapport sur l’état de conservation de l’État partie. Il est en outre noté qu’un PG pour le tourisme durable a été soumis et récemment examiné par l’ICOMOS. Ce plan comprend des dispositions raisonnables et une série d’actions prioritaires qui traitent la majeure partie des problèmes. Toutefois, il formule un nombre important de recommandations qui exigent des actions complémentaires et des incertitudes subsistent quant à leur mise en œuvre réelle, aux responsabilités, au financement et au calendrier. Alors que des recommandations détaillées concernant l’amélioration du PG pour le tourisme seront partagées avec l’État partie, des informations supplémentaires doivent être fournies sur l’état actuel de ce plan. La situation financière de la Fondation du patrimoine de Galle doit être précisée clairement, y compris la manière dont elle est financée et si ce financement sera augmenté pour contribuer à faire avancer la mise en œuvre des recommandations du PG pour le tourisme. La Fondation du patrimoine de Galle doit envisager de concevoir un plan des activités afin de prévoir les effectifs nécessaires pour satisfaire aux exigences du PGI et du PG pour le tourisme. Des ressources financières appropriées doivent être mises à disposition, autorisant l’emploi de personnes dûment qualifiées et de talent pour mettre en œuvre les exigences du PGI et du PG pour le tourisme. Enfin, l’engagement pris par l’État partie de renforcer ses cadres juridiques et administratifs pour la protection du bien est accueilli favorablement.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.17
Vieille ville de Galle et ses fortifications (Sri Lanka) (C 451)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.47, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement l’annonce que la mise en oeuvre du projet portuaire de portée réduite a été différée du fait que d’autres projets de ports sont exécutés en premier et que la nécessité de plans considérablement actualisés est clairement reconnue, compte tenu des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2016 ;
  4. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des plans à grande échelle, des plans détaillés, et des photomontages haute résolution de l’aménagement portuaire proposé, avant le commencement de tout travail sur le bien, afin que le Comité puisse examiner ce projet et déterminer sa pertinence ;
  5. Accueille également favorablement l’engagement pris par l’État partie de renforcer les cadres législatifs et financiers pour la gestion du bien, et de faire appel à un archéologue marin avant le commencement de la mise en œuvre du projet de portuaire proposé en vue de prévenir tout impact de ce projet sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de prendre des mesures d’atténuation, si nécessaire ;
  6. Demande en outre à l‘État partie de fournir des informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de gestion pour le tourisme durable et de préciser clairement la capacité financière de la Fondation du patrimoine de Galle, y compris des informations sur les ressources financières disponibles pour mettre en œuvre les recommandations du plan de gestion du tourisme ;
  7. Demande par ailleurs à l’État partie de fournir des informations sur les mesures prises pour assurer la qualité et le nombre appropriés de membres du personnel nécessaires pour mettre en œuvre le plan de gestion intégrée (PGI) et le plan de gestion pour le tourisme durable ;
  8. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, y compris un rapport détailllé à fournir sur la mise en œuvre du PGI, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
Projet de décision : 42 COM 7B.17

Le Comité du patrimoine mondial,

1.         Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,

2.         Rappelant la décision 40 COM 7B.47, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),

3.         Accueille favorablement l’annonce que la mise en oeuvre du projet portuaire de portée réduite a été différée du fait que d’autres projets de ports sont exécutés en premier et que la nécessité de plans considérablement actualisés est clairement reconnue, compte tenu des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2016 ;

4.         Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des plans à grande échelle, des plans détaillés, et des photomontages haute résolution de l’aménagement portuaire proposé, avant le commencement de tout travail sur le bien, afin que le Comité puisse examiner ce projet et déterminer sa pertinence ;

5.         Accueille également favorablement l’engagement pris par l’État partie de renforcer les cadres législatifs et financiers pour la gestion du bien, et de faire appel à un archéologue marin avant le commencement de la mise en œuvre du projet de portuaire proposé en vue de prévenir tout impact de ce projet sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de prendre des mesures d’atténuation, si nécessaire ;

6.         Demande en outre à l‘État partie de fournir des informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de gestion pour le tourisme durable et de préciser clairement la capacité financière de la Fondation du patrimoine de Galle, y compris des informations sur les ressources financières disponibles pour mettre en œuvre les recommandations du plan de gestion du tourisme ;

7.         Demande par ailleurs à l’État partie de fournir des informations sur les mesures prises pour assurer la qualité et le nombre appropriés de membres du personnel nécessaires pour mettre en œuvre le plan de gestion intégrée (PGI) et le plan de gestion pour le tourisme durable ;

8.         Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, y compris un rapport détailllé à fournir sur la mise en œuvre du PGI, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020. 

Année du rapport : 2018
Sri Lanka
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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