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Art rupestre de la région de Hail en Arabie saoudite

Arabie saoudite
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures hydrauliques
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Installations localisées
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Impact visuel d'un barrage de récupération d’eau de pluie et d'un château d'eau

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Menaces identifiées lors de l'inscription du bien en 2015:
  • Nécessité d'étendre la zone tampon de l’élément constitué par le djebel Umm Sinman
  • Impact visuel du barrage de récupération d’eau de pluie près de Jubbah et du château d'eau à l’est du djebel Umm Sinman
  • Absence d'infrastructures à destination des visiteurs et d'une stratégie de gestion du tourisme
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 29 novembre 2016, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1472/documents/. Le rapport indique que :

  • La zone tampon pour l’élément constitué par le djebel Umm Sinman a été modifiée de 100 à 150 mètres. La recommandation d’extension de 1 km à 1,5 km vers l’ouest et le sud est amenée à être satisfaite de façon informelle par les hautes dunes de sable qui rendent la zone impropre à tout type de construction susceptible de menacer l’intégrité du bien ;
  • Le travail de masquage est terminé et la croissance naturelle de la végétation, qui prendra du temps, est surveillée de près par la municipalité de Jubbah ;
  • L’impact visuel du château d’eau a été réduit par une remise en peinture de la structure dans une teinte plus neutre ;
  • Un plan complet assorti de spécifications détaillées a été élaboré pour les infrastructures à destination des visiteurs, et le budget pour ce projet a été obtenu ;
  • Une stratégie de gestion du tourisme assortie d’une stratégie d’interprétation a été élaborée ;
  • Un système de suivi a été développé et tout le matériel requis mentionné dans le protocole de suivi correspondant a été acheté. Des précisions ont été apportées sur le ‘protocole du programme de suivi de l’état’ du bien qui expose les grandes lignes du programme de suivi général. Cela inclut un suivi microscopique et macroscopique, ce dernier ciblant notamment les graffitis et autres conséquences de l’activité des visiteurs.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Les mesures prises par l’État partie pour répondre aux recommandations du Comité sont favorablement accueillies. Concernant la recommandation d’extension de la zone tampon, l’État partie fait savoir que les hautes dunes de sable à l’ouest et au sud sont amenées à empêcher tout type de construction susceptible de menacer le bien. Bien que ce constat puisse être fondé, cela n’explique pas pourquoi il n’est pas possible de formaliser l’extension de la zone tampon. Il convient de demander à l’État partie d’établir clairement si la formalisation de l’extension de la zone tampon de 1 km à 1,5 km, comme originellement recommandée par le Comité, fait l’objet d’empêchements.

En ce qui concerne le travail de masquage à l’aide de la végétation en place, étant donné l’aridité du milieu, la réussite de l’opération requiert une attention toute particulière.

La remise en peinture du château d’eau a réduit l’impact visuel de la structure, et aucune autre mesure ne semble possible. Il convient toutefois de reconsidérer l’avenir à long terme du château d’eau, notamment lorsque son remplacement deviendra nécessaire. En pareil cas, il conviendra d’envisager les possibilités de transférer le château d’eau vers un emplacement moins visible ou d’utiliser un autre moyen de distribution de l’eau, ne nécessitant pas de structure de ce type et n’ayant pas d’autres impacts.

Des précisions sont données sur les infrastructures à destination des visiteurs, soit sur le point d’être achevées soit proposées. Des plans directeurs pour le site décrivant les travaux existent et des cartes montrant les emplacements des itinéraires fléchés, chemins piétons surélevés et plateformes d’observation ont été fournies. Les plans directeurs font également état de principes stratégiques visant à minimiser les impacts visuels et à protéger l’art rupestre.

La stratégie de gestion du tourisme et la stratégie d’interprétation ont toutes deux été examinées, la stratégie de gestion du tourisme répondant en particulier à l’augmentation potentielle du nombre de visiteurs. Toutefois, elle précise que cette augmentation risque peu d’avoir un impact sur la capacité de charge des sites tant que des infrastructures de gestion recommandées suffisantes mais minimes (comme détaillées dans les plans directeurs susmentionnés) sont en place. Ces infrastructures incluent des chemins en gravier, de simples escaliers et structures de plateformes, des barrières et clôtures de protection rudimentaires, des panneaux d’interprétation intégrés aux rampes et de petites structures d’ombrage légères soigneusement implantées.

Le système de suivi a été élaboré à l’aide de conseils experts et semble approprié.

Plusieurs de ces points devraient spécifiquement être considérés comme faisant partie intégrante du cycle normal de l’exercice de rapport périodique et des futures révisions du plan de gestion pour le bien : réussite du travail de masquage, travail sur les infrastructures à destination des visiteurs et proposition de suivi.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7B.85
Art rupestre de la région de Hail en Arabie saoudite (Arabie saoudite) (C 1472)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 8B.11 et 40 COM 8B.50, adoptées à ses 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement ;
  3. Accueille favorablement les mesures prises par l’État partie en réponse aux recommandations du Comité ;
  4. Demande à l’État partie d’établir clairement si la formalisation de l’extension de la zone tampon de 1 km à 1,5 km, comme originellement recommandée par le Comité, fait l’objet d’empêchements ;
  5. Demande également à l’État partie de spécifiquement tenir compte dans le plan de gestion pour le bien de la réussite du travail de masquage, du travail sur les infrastructures à destination des visiteurs et de la proposition de suivi ;
  6. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Projet de décision : 41 COM 7B.85

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 8B.11 et 40 COM 8B.50, adoptées à ses 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement ;
  3. Accueille favorablement les mesures prises par l’État partie en réponse aux recommandations du Comité ;
  4. Demande à l’État partie d’établir clairement si la formalisation de l’extension de la zone tampon de 1 km à 1,5 km, comme originellement recommandée par le Comité, fait l’objet d’empêchements ;
  5. Demande également à l’État partie de spécifiquement tenir compte dans le plan de gestion pour le bien de la réussite du travail de masquage, du travail sur les infrastructures à destination des visiteurs et de la proposition de suivi ;
  6. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Année du rapport : 2017
Arabie saoudite
Date d'inscription : 2015
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
arrow_circle_right 41COM (2017)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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