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Sites des hominidés fossiles d’Afrique du Sud

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface
  • Pollution des eaux souterraines
  • Autres menaces :

    Drainage minier acide; Changement climatique/problèmes météorologiques

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pollution des eaux souterraines 
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface 
  • Changement climatique/problèmes météorologiques
  • Drainage minier acide 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 1er décembre 2016, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/915/documents. Les avancées en matière de pollution des eaux, de drainage minier acide et de gestion, en réponse aux demandes faites par le Comité à sa 39e session en 2015, sont rapportées comme suit :

  • Suivi de la gestion des ressources hydriques : grâce au programme de suivi maintenant actif depuis quatre ans, des données sont recueillies chaque trimestre dans 17 trous de sonde situés dans la partie sud-ouest du bien. Dans le reste du bien, la collecte est effectuée dans huit sources et à partir d’échantillons d’eau de surface et souterraine. Ce suivi a montré que le problème principal résidait dans le sud-ouest du bien ;
  • Deuxième phase des travaux du bassin ouest : comme indiqué dans les rapports précédents, les travaux actuels de traitement de la mine sont inappropriés pendant la période des pluies estivales. Une deuxième phase de travaux pour les bassins miniers du Rand de l’est, central et de l’ouest augmentera leur capacité et fournira une solution plus durable. Le principe de cette phase a été approuvé en mai 2016 ;
  • Programme d’atténuation des risques pour les sites fossilifères dans la partie sud-ouest du bien : l’État partie confirme que les ressources hydriques dans cette partie du bien sont gravement menacées par la mauvaise qualité des effluents d’eau allogène issus des travaux de traitement des déchets qui s’infiltrent dans le karst aquifère. Les dégâts que pourraient subir les sites fossilifères continuent d’être au centre du suivi hydrique. L’État partie considère que les menaces sur certains sites fossilifères sont mineures, particulièrement pour ceux situés dans des compartiments de dolomite, bien que les menaces pesant sur les sites de Sterkfontein et de Bolt’s Farm demeurent élevées. Le changement climatique accroît le risque de précipitations plus importantes qui feraient monter le niveau de la nappe phréatique, ce qui pourrait avoir des impacts négatifs sur les fossiles ;
  • Cadre de gestion, y compris les facteurs externes : l’État partie a précisé que la Direction nationale de l’eau et de l’assainissement (DWS) est la principale autorité de gestion des eaux dans le site de l’élément. Elle œuvre via les deux bureaux gouvernementaux des provinces de Gauteng et du nord-ouest. Le programme de suivi des ressources hydriques est géré par l’autorité de gestion du Cradle of Humankind (« Berceau de l’humanité »). La responsabilité de la gestion des eaux en amont du bien est assurée par l’État : une équipe spéciale interministérielle et un comité interministériel. De plus, une instance de gestion hydrographique coordonne les intérêts des parties prenantes.

En réponse à la lettre envoyée le 12 décembre 2015 par le Centre du patrimoine mondial, l’État partie a informé le 1er juin 2016 le Centre du patrimoine mondial des avancées observées s’agissant des engagements pris avec les parties prenantes, y compris les propriétaires privés au sein du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Le programme de suivi des eaux est bénéfique dans la mesure où il a permis d’identifier les problèmes majeurs au sein du bien. Toutefois, des détails techniques précis n’ont pas été fournis par l’État partie au sujet de ce qui est suivi et des objectifs de qualité des eaux, comme demandé par le Comité.

Les préoccupations restent considérables au sujet des niveaux de pollution élevés aux abords des vestiges fossiles et du risque associé élevé pour ces sites. Cette situation n’est pas censée s’améliorer avant que la deuxième phase du projet de travaux de traitement du bassin ouest soit terminée et opérationnelle de manière à ce qu’aucun effluent pollué ne s’écoule vers ces zones. Une stratégie détaillée de prévention des risques doit entre-temps être mise appliquée pour contrer les menaces potentielles.

L’approbation de principe de cette deuxième phase en mai 2016 est une avancée majeure. Toutefois, aucun détail n’a été fourni sur le cahier des charges du projet ou sur une évaluation d’impact environnemental (EIE), qui a été demandée par le Comité, afin d’évaluer le périmètre et les résultats du dispositif proposé.

L’État partie a indiqué qu’aucune conception ou spécification détaillée ne peut être fournie avant la désignation du Fournisseur Professionnel de Services (FPS) d’ici avril 2017. Il a été demandé au FPS de mener l’EIE censée aboutir d’ici juin 2017, même s’il est difficile de comprendre comment cette EIE peut être entreprise en l’absence d’accord sur le cahier des charges. Il est par conséquent suggéré que le Comité réitère sa demande à l’État partie de soumettre le cahier des charges et l’EIE au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu’ils sont disponibles et d’ici le 1er décembre 2017 au plus tard, et avant que les paramètres du projet aient été déterminés et qu’un contrat de construction ait été attribué, et ce, afin que le projet puisse bénéficier des conclusions de l’examen.

Par ailleurs, il est recommandé que le Comité prenne note du fait que des précisions sur la gestion des eaux du bien ont été fournies, et réitère sa demande à l’État partie de fournir des détails techniques sur les objectifs de qualité des eaux ainsi que des informations supplémentaires sur le cadre de gestion du bien dans son ensemble, y compris une actualisation sur les engagements pris avec les parties prenantes.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7B.72
Sites des hominidés fossiles d’Afrique du Sud (Afrique du Sud) (C 915bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.44, adoptée à sa 39session (Bonn, 2015),
  3. Note que le programme de suivi des eaux a été concluant en confirmant que les principales zones de pollution élevée des eaux sont situées dans la partie sud-ouest du bien, mais exprime sa préoccupation quant au fait que les effluents pollués de l’usine de traitement des eaux continuent de présenter un risque important pour les sites fossilifères ;
  4. Note également les dispositions en matière de gestion des eaux au sein du bien, et réitère sa demande à l’État partie de fournir des informations plus précises sur :
    1. Les objectifs de qualité des eaux,
    2. Le cadre de gestion d’ensemble du bien, y compris une actualisation sur les engagements que l’État partie a pris avec les parties prenantes ;
  5. Demande à l’État partie de préparer une stratégie de prévention des risques pour les sites fossilifères vulnérables et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Accueille favorablement l’approbation de principe donnée en mai 2016 pour le développement de la deuxième phase du projet de travaux de traitement du bassin ouest, laquelle améliorera la qualité des effluents, réduisant ainsi la menace pour les vestiges de fossiles, et réitère également sa demande à l’État partie de soumettre le cahier des charges du projet ainsi qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE) au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu’ils seront disponibles, et d’ici le 1er décembre 2017 au plus tard, et avant que les paramètres du projet aient été déterminés et qu’un contrat de construction ait été accordé, et ce, afin que le projet puisse bénéficier des conclusions de l’examen ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport d’avancement et, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Projet de décision : 41 COM 7B.72

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7B.44, adoptée à sa 39esession (Bonn, 2015),
  3. Note que le programme de suivi des eaux a été concluant en confirmant que les principales zones de pollution élevée des eaux sont situées dans la partie sud-ouest du bien, mais exprime sa préoccupation quant au fait que les effluents pollués de l’usine de traitement des eaux continuent de présenter un risque important pour les sites fossilifères ;
  4. Note également les dispositions en matière de gestion des eaux au sein du bien, et réitère sa demande à l’État partie de fournir des informations plus précises sur :
    1. Les objectifs de qualité des eaux,
    2. Le cadre de gestion d’ensemble du bien, y compris une actualisation sur les engagements que l’État partie a pris avec les parties prenantes ;
  5. Demande à l’État partie de préparer une stratégie de prévention des risques pour les sites fossilifères vulnérables et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Accueille favorablement l’approbation de principe donnée en mai 2016 pour le développement de la deuxième phase du projet de travaux de traitement du bassin ouest, laquelle améliorera la qualité des effluents, réduisant ainsi la menace pour les vestiges de fossiles, et réitère également sa demande à l’État partie de soumettre le cahier des charges du projet ainsi qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE) au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu’ils seront disponibles, et d’ici le 1erdécembre 2017 au plus tard, et avant que les paramètres du projet aient été déterminés et qu’un contrat de construction ait été accordé, et ce, afin que le projet puisse bénéficier des conclusions de l’examen ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport d’avancement et, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.
Année du rapport : 2017
Afrique du Sud
Date d'inscription : 1999
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 41COM (2017)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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