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Falaises de Bandiagara (pays dogon)

Mali
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Activités illégales
  • Guerre
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Insuffisance de moyens pour la gestion du site
  • Trafic illicite de biens culturels
  • Situation d’Instabilité sécuritaire
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 7 (de 1988-2011)
Montant total approuvé : 98 640 dollars E.U.
2011 Restauration de Gin'na a Banani Ammou (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
2001 Evaluation of the Cliff of Bandiagara's Natural ... (Approuvé)   14 740 dollars E.U.
1998 Exhibition on Dogon architecture (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1997 Mission for the inventory of architecture in the Land ... (Approuvé)   19 700 dollars E.U.
1993 Pilot inventory project in 3 villages in the site of ... (Approuvé)   42 000 dollars E.U.
1990 Preparation of a technical cooperation project for the ... (Approuvé)   7 200 dollars E.U.
1988 Mission for the preparation of a nomination file and a ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 11 février 2015, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/516/documents/. Ce rapport fournit des informations sur les points suivants :

  • La mission culturelle de Bandiagara a poursuivi ses activités de gestion et pris des mesures de conservation urgentes. La réhabilitation des villages de Youga et de la mosquée de Nando a été mise en œuvre avec le soutien financier de l’ISESCO et de l’association Dogon Initiatives. L’État partie a identifié des mesures à prendre pour répondre à la menace grandissante qui pèse sur le patrimoine culturel, lesquelles comprennent la sensibilisation et l’éducation pour réaffirmer l’importance de la préservation de la diversité culturelle et du patrimoine immatériel, ainsi que pour actualiser les plans de gestion et de conservation ;
  • Des fouilles illégales, un commerce illicite d’objets culturels et des actes de vandalisme ont été signalés, particulièrement dans le site de Bidi, où des pillards ont été interceptés. Afin de s’attaquer à l’ignorance de la réglementation et des lois tout en renforçant la sensibilisation à l’importance du patrimoine parmi les communautés, les autorités proposent d’imposer une interdiction formelle des fouilles illégales par l’installation de panneaux, par la communication et la sensibilisation, et de mener des fouilles de sauvetage dans les sites affectés.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

En dépit de l’instabilité qui règne au Mali et des difficultés liées à l’entretien du bien, la mission culturelle de Bandiagara a continué à remplir son mandat en garantissant au mieux la conservation et la gestion du bien. Il est recommandé que le Comité félicite la détermination et la prévoyance de la mission culturelle, des professionnels locaux et des communautés pour prendre des mesures de sauvegarde de leur patrimoine pendant cette période mouvementée. Leurs efforts pour renforcer les capacités par la sensibilisation et l’éducation afin d’assurer la protection et la conservation du patrimoine sont inestimables et contribueront à la conservation durable des falaises de Bandiagara.

Les mesures proposées par les autorités pour empêcher les fouilles illégales et le commerce illicite d’artefacts culturels locaux sont accueillies favorablement. Néanmoins, des mesures devraient également être prises pour renforcer le suivi et la protection des sites vulnérables. Il est recommandé que le Comité appelle les États parties à soutenir le Mali dans sa lutte contre le commerce illicite dans le cadre de la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970).

À cet égard, il est très important de continuer à collaborer avec les communautés locales et de les sensibiliser pour s’assurer que les différentes parties prenantes participent à l’entretien et à la protection de ce patrimoine. L’actualisation des plans de gestion et de conservation est également importante, compte tenu des circonstances actuelles, afin de soutenir l’entretien et la conservation traditionnels des sites par les communautés locales grâce à une participation active de toutes les parties prenantes, et de renforcer les mesures de soutien en faveur de moyens de subsistance durables.

Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe UNESCO/ICOMOS de suivi réactif sur le bien, dès que les circonstances le permettront, afin d’étudier les moyens de soutenir et de renforcer la gestion durable du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.64
Falaises de Bandiagara (pays dogon) (Mali) (C/N 516)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.60, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts et son implication dans la conservation et la préservation du bien dans un contexte de grande instabilité ;
  4. Accueille favorablement les mesures prises par l’État partie pour empêcher les fouilles illégales et le commerce illicite d’artefacts culturels locaux, particulièrement dans le site de Bidi, et prie instamment l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection et le suivi des sites vulnérables ;
  5. Prie aussi instamment l’État partie de poursuivre sa collaboration avec les communautés locales pour les sensibiliser à la valeur des artefacts culturels locaux pour le bien et garantir le fait que les différentes parties prenantes participent à l’entretien et au suivi de ce patrimoine ;
  6. Appelle tous les États parties qui sont également États parties à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels à soutenir le Mali dans sa lutte contre le commerce illicite ;
  7. Demande à l’État partie d’entamer le processus d’actualisation des plans de gestion et de conservation avec la participation active de toutes les parties prenantes afin d’y inclure des mesures de soutien en faveur de moyens de subsistance durables, de définir un soutien financier pour sa mise en œuvre, et de soumettre le projet de plan révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter, quand les circonstances le permettront, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS de suivi réactif sur le bien pour examiner la gestion globale du bien, et particulièrement les voies et moyens de renforcement des pratiques traditionnelles et de diversification des possibilités de développement durable pour les communautés locales ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport intermédiaire sur l’état de conservation du bien et d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Projet de décision : 40 COM 7B.64

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 38 COM 7B.60, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts et son implication dans la conservation et la préservation du bien dans un contexte de grande instabilité ;
  4. Accueille favorablement les mesures prises par l’État partie pour empêcher les fouilles illégales et le commerce illicite d’artefacts culturels locaux, particulièrement dans le site de Bidi, et prie instamment l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection et le suivi des sites vulnérables ;
  5. Prie aussi instamment l’État partie de poursuivre sa collaboration avec les communautés locales pour les sensibiliser à la valeur des artefacts culturels locaux pour le bien et garantir le fait que les différentes parties prenantes participent à l’entretien et au suivi de ce patrimoine ;
  6. Appelle tous les États parties qui sont également États parties à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels à soutenir le Mali dans sa lutte contre le commerce illicite ;
  7. Demande à l’État partie d’entamer le processus d’actualisation des plans de gestion et de conservation avec la participation active de toutes les parties prenantes afin d’y inclure des mesures de soutien en faveur de moyens de subsistance durables, de définir un soutien financier pour sa mise en œuvre, et de soumettre le projet de plan révisé au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter, quand les circonstances le permettront, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS de suivi réactif sur le bien pour examiner la gestion globale du bien, et particulièrement les voies et moyens de renforcement des pratiques traditionnelles et de diversification des possibilités de développement durable pour les communautés locales ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017 un rapport intermédiaire sur l’état de conservation du bien et d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Année du rapport : 2016
Mali
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Mixte
Critères : (v)(vii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 40COM (2016)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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