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Qhapaq Ñan, réseau de routes andin

Argentine, Bolivie (État plurinational de), Chili, Colombie, Équateur, Pérou
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Menaces identifiées lorts de l’inscription du bien en 2014:

  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Vulnérabilité aux tremblements de terre
  • Systèmes de gestion (les plans de conservation et de gestion en cours de développement doivent intégrer un plan adapté de prévention aux risques et de gestion des catastrophes, ainsi que des stratégies de gestion pour les visiteurs)
  • Activités de gestion (le Système d’information géographique doit être développé)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016

Montant total accordé : 450 000 dollars EU pour le projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » (Fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial) (En cours d’approbation par le donateur)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 4 (de 2005-2005)
Montant total approuvé : 75 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

Le 30 novembre 2015, les États parties ont soumis un rapport conjoint sur l’état de conservation disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1459/documents, qui relate les faits suivants :

  • Une réunion technique s’est tenue à Cusco en mars 2015 au cours de laquelle les six États parties ont confirmé leur engagement à garantir la mise en œuvre effective du système de gestion du bien, en particulier en créant le Comité international, composé du comité technique et de son premier Secrétariat temporaire au Pérou. En étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial, un projet intitulé « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » a été conçu en vue de son financement par le Fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (JFIT). Son objectif est de soutenir la mise en place d’un système de suivi de l’état de conservation du bien, bénéficiant d’indicateurs spécifiques et, de façon plus générale, de renforcer le mécanisme de gestion afin de répondre de manière plus adéquate à la protection de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
  • Chaque État partie élabore des plans de conservation et de gestion participatifs. Le résumé du « Schéma directeur pour la conservation et la gestion de Qhapaq Ñan-Chili » a été finalisé en 2014 et a été soumis pour attester des progrès accomplis ;
  • Une « Feuille de travail pour l’évaluation des risques de phénomènes naturels et/ou anthropiques » et sa synthèse type, annexées au rapport de l’État partie, sont présentées en tant que modèle de méthodologie. Une « Feuille de travail de synthèse et d’analyse » est en cours d’élaboration, elle permettra de disposer d’une vision globale de la localisation des zones critiques ;
  • Un portail géographique permettant de visualiser une carte numérique navigable et d’intégrer synthétiquement toutes les informations importantes est en cours d’élaboration grâce au programme GeoNode ;
  • Comme demandé par le Comité, les six États parties ont convenu de l’extension de différentes zones tampons : Angualasto (Argentine) a été agrandi et a désormais une superficie de 13 889,65 hectares, avec la route (Colangüil - Angualasto) et les sites archéologiques associés (Punta de Barro et Angualasto). Le Ministère de la culture du Pérou et la Municipalité de Cieneguilla œuvrent actuellement à la définition d’une zone tampon partagée pour les sites archéologiques de Molle et Huaycán et ont élaboré une premier projet de carte. Les processus de socialisation pour la reconnaissance par les communautés de la zone tampon du segment Pancca Buena Vista – Chuquibambilla et pour la définition de nouvelles limites afin de relier les segments Cerro Jircancha – Cerro Torre et Maraycalla – Inca Misana se sont déroulés, comme en attestent les comptes-rendus signés respectivement en septembre et octobre 2015. Après avoir examiné les commentaires de l’UNESCO et des Organisations consultatives relatifs à la définition des zones tampons, les six États parties ont convenu que les zones tampons actuelles étaient désormais bien adaptées afin de protéger le bien. Par ailleurs, le Pérou et l’Argentine ont étendu la zone tampon de neuf segments du bien ;
  • En octobre 2015, une première réunion de formation s’est tenue en Équateur au cours de laquelle un groupe de travail coordonné a été établi afin de définir une méthodologie et des outils pour l’élaboration d’évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP). Le projet, développé dans le cadre du JFIT, contribuera également au renforcement des capacités dans ce domaine particulier ;
  • Il a été précisé dans la proposition d’inscription que les six États parties avaient établi des fiches d’enregistrement identifiant les attributs en lien avec le critère (vi) dans chaque segment du bien. L’ensemble de ces fiches, y compris les cartes thématiques ethnographiques qui ont été dressées, est annexé au rapport car seules certaines d’entre elles avaient été incluses au dossier de proposition d’inscription. Le projet du JFIT contribuera également à établir un système de suivi des éléments du patrimoine immatériel associés au bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Il est pris note de la mise en œuvre de la structure de gestion globale par la création du Comité international et du premier Secrétariat temporaire, première étape de la mise en œuvre d’un système de gestion efficace pour le bien en faveur de laquelle les six États parties s’étaient engagés lors de l’inscription.

S’il est certes également pris note de l’adoption de la plateforme utilisée durant le Deuxième cycle de rapports périodiques en tant que modèle d’orientation pour l’élaboration d’une « matrice du système de suivi » pour le bien, de grands progrès restent à accomplir afin d’établir un système de suivi intégral destiné à assurer l’intégrité et l’authenticité du bien.

À cet égard, le Comité souhaitera peut-être saluer l’élaboration du projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative de Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » en vue de son financement par le Fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO (sigle en anglais : JFIT), en coordination avec le Centre du patrimoine mondial, et qui est destiné à répondre à nombre de recommandations du Comité, en particulier, le renforcement des capacités de gestion tant au niveau local que national. Le projet est actuellement en cours de validation par le bailleur de fonds. 

Des progrès sont constatés dans l’élaboration des Plans de conservation et de gestion, avec la soumission du résumé du « Schéma directeur de conservation et de gestion de Qhapaq Ñan-Chili ». Il est toutefois impératif d’achever l’élaboration pour les autres segments du bien.

L’élaboration d’une « Feuille de travail pour l’évaluation des risques de phénomènes naturels et/ou anthropiques » et le projet dérivé de « Feuille de travail de synthèse et d’analyse », destinés à fournir une image globale de la localisation des zones critiques, sont salués. En outre, l’élaboration d’un Plan intégral de gestion des risques et la mise en place d’activités de renforcement des capacités dans le cadre du projet extrabudgétaire susmentionné sont encouragées.

L’adoption du programme GeoNode pour la création d’un portail géographique qui présentera un plan numérique navigable intégrant toutes les informations significatives (cartes thématiques, rapports techniques et autres) est accueillie favorablement. Il est prévu que le portail soit à la disposition de tous les gestionnaires de sites et des institutions concernées par la gestion et la conservation du bien, ainsi que des visiteurs afin que ces derniers comprennent mieux la signification de la route culturelle dans son ensemble.  

En outre, il est recommandé au Comité de féliciter les États parties pour les efforts accomplis dans l’extension des zones tampons du bien afin d’intégrer les caractéristiques des paysages environnants, en particulier, la redéfinition de la zone tampon des neufs segments situés en Argentine et au Pérou. À cet égard, il est également recommandé au Comité d’encourager les États parties à poursuivre leurs efforts jusqu’à l’achèvement de l’établissement de toutes les zones tampons et de la définition des limites du bien, comme demandé par le Comité.

La création d’un groupe coordonné destiné à définir la méthodologie, les outils et la feuille de route de l’élaboration d’EIP est approuvée. Il convient de souligner que les EIP demeurent de la plus grande importance en cas de projet de développement significatif, et ce, afin de protéger les principales caractéristiques des paysages aux abords de la route culturelle. À cet égard, on attend des États parties qu’ils réalisent des progrès significatifs dans la mise en œuvre du projet du JFIT.

Il est pris note de la soumission de l’ensemble des fiches d’enregistrement oral et ethnographique ainsi que de leurs cartes thématiques ethnographiques. Toutefois, il convient que l’initiative visant à élaborer un système de suivi du patrimoine immatériel et les implications en matière de gestion du bien soient prises en compte dans le cadre de la mise en œuvre du projet du JFIT.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.1
Qhapaq Ñan, réseau de routes andin (Argentine / Bolivie (État plurinational de) / Chili / Colombie / Equateur / Pérou) (C 1459)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 8B.43 adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Note la création d’un mécanisme international destiné à assurer la coordination politique, technique et administrative du cadre de gestion du bien, avec notamment l’établissement de son premier Secrétariat temporaire au Pérou ;
  4. Note avec satisfaction l’élaboration du projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative de Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » en coordination avec le Centre du patrimoine mondial, et financé par le Fonds en dépôt UNESCO/Japon, destiné à renforcer les capacités de gestion tant au niveau local que national ;
  5. Accueille favorablement les progrès accomplis dans l’élaboration des plans de gestion et de conservation du bien et demande aux six États parties de finaliser ces plans pour tous les segments restants du bien et de les soumettre, dès qu’ils seront disponibles, au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives ;
  6. Prie instamment les six États parties d’élaborer des stratégies de préparation aux risques et de gestion des catastrophes dans les régions à risque sismique ;
  7. Félicite les six États parties pour la création d’un plan numérique navigable qui permet de bien saisir la signification de la route culturelle dans son ensemble, et les encourage également à finaliser la première proposition et à la soumettre, dès qu’elle sera disponible, au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives ;
  8. Accueille aussi favorablement les progrès conséquents réalisés par les six États parties dans la redéfinition des limites des zones tampon, en particulier s’agissant des caractéristiques des paysages environnants, comme demandé par la décision 38 COM 8B.43, et les encourage en outre à poursuivre cette démarche ;
  9. Reconnaît les efforts accomplis par les six États parties afin de renforcer les capacités de compréhension de la procédure d’évaluation d’impact sur le patrimoine à mettre en œuvre dans le cadre de tout projet de développement important et afin de préserver les principales caractéristiques des paysages aux abords de tous les segments de la route Qhapaq Ñan ;
  10. Prend note de la soumission des fiches d’enregistrement oral et ethnographique, ainsi que des cartes thématiques ethnographiques, rédigées pendant la procédure de proposition d’inscription et encourage par ailleurs les États parties à élaborer un système de suivi des éléments du patrimoine immatériel et à prévoir ses implications en matière de gestion du bien dans le cadre du projet du Fonds en dépôt UNESCO/Japon ;
  11. Demande également aux six États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Projet de décision : 40 COM 7B. 1

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 38 COM 8B.43 adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
  3. Note de la création d’un mécanisme international destiné à assurer la coordination politique, technique et administrative du cadre de gestion du bien, avec notamment l’établissement de son premier Secrétariat temporaire au Pérou ;
  4. Note avec satisfaction de l’élaboration du projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative de Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » en coordination avec le Centre du patrimoine mondial, et actuellement en cours de validation par le Fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO, destiné à renforcer les capacités de gestion tant au niveau local que national ;
  5. Accueille favorablement les progrès accomplis dans l’élaboration des plans de gestion et de conservation du bien et demande aux six États parties de finaliser ces plans pour tous les segments restants du bien et de les soumettre, dès qu’ils seront disponibles, au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives ;
  6. Prie instamment les six États parties d’élaborer des stratégies de préparation aux risques et de gestion des catastrophes dans les régions à risque sismique ;
  7. Félicite les six États parties pour la création d’un plan numérique navigable qui permet de bien saisir la signification de la route culturelle dans son ensemble, et les encourage également à finaliser la première proposition et à la soumettre, dès qu’elle sera disponible, au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives ;
  8. Accueille aussi favorablement également les progrès conséquents réalisés par les six États parties dans la redéfinition des limites des zones tampons, en particulier s’agissant des caractéristiques des paysages environnants, comme demandé par la décision 38 COM 8B.43, et les encourage en outre à poursuivre cette démarche ;
  9. Reconnaît les efforts accomplis par les six États parties afin de renforcer les capacités de compréhension de la procédure d’évaluation d’impact sur le patrimoine à mettre en œuvre dans le cadre de tout projet de développement important et afin de préserver les principales caractéristiques des paysages aux abords de tous les segments de la route Qhapaq Ñan ;
  10. Prend note de la soumission des fiches d’enregistrement oral et ethnographique, ainsi que des cartes thématiques ethnographiques, rédigées pendant la procédure de proposition d’inscription et encourage par ailleurs les États parties à élaborer un système de suivi des éléments du patrimoine immatériel et à prévoir ses implications en matière de gestion du bien dans le cadre du projet du Fonds en dépôt japonais ;
  11. Demande également aux six États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
Année du rapport : 2016
Argentine Bolivie (État plurinational de) Chili Colombie Équateur Pérou
Date d'inscription : 2014
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 40COM (2016)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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