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Zones archéologiques de Pompéi, Herculanum et Torre Annunziata

Italie
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Activités de gestion
  • Déchets solides
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Série d'effondrements de structures au sein du bien

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Série d'effondrements de structures au sein du bien 
  • Projets de construction à proximité du bien 
  • Système de gestion 
  • Restauration et entretien inadéquats, insuffisance de compétences 
  • Systèmes de drainage inefficaces 
  • Pression touristique
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2015

Montant total accordé : 183 487 dollars EU : Fond-en-dépôt italien

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2015**

Décembre 2010 et janvier 2011 : Mission conjointe de conseil Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; janvier 2013 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; novembre 2014 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

Le 1er février 2014, l’État partie a soumis le rapport d’avancement ainsi que la version révisée du plan de gestion intégrée du bien. En novembre 2014, une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS s’est rendue sur le territoire du bien et a fait une série de recommandations à l’État partie. Le 30 janvier 2015, l’État partie a soumis un rapport actualisé sur l’état de conservation. Ces deux rapports sont disponibles à l’adresse suivante :https://whc.unesco.org/fr/list/829/documents/. Le rapport de l’État partie présente des informations précises et détaillées au sujet des recommandations faites par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session et des progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations faites par les missions de suivi réactif de 2013 et de 2014.

Une proposition de modification des limites de la zone tampon du bien a également été soumise par l’État partie au cours de l’année 2014. Celle-ci a été renvoyée par le Comité (décision 38 COM 8B.51) à l’État partie afin de lui permettre de fournir des informations plus détaillées sur les niveaux de protection et les dispositions relatives à la gestion du développement urbain dans la zone tampon. Ces sujets ont été discutés lors de la récente mission de suivi réactif et l’État partie examine actuellement les mesures qu’il convient de prendre afin d’assurer la protection et gestion efficaces dans la zone tampon proposée.

L’État partie précise que le Grand projet Pompéi (Grande progetto Pompei – GPP), mis en œuvre depuis juillet 2014, avec le soutien de l’Union européenne, a largement contribué à la restauration, la consolidation et l’entretien du bien. De nombreux travaux de conservation et de restauration ont été entrepris. En outre, un système d’évacuation des eaux a été élaboré. Toutes les interventions menées jusqu’en novembre 2014 ont été examinées par la mission de suivi réactif.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

Il est pris acte de tous les efforts entrepris par l’État partie pour mettre en place toute une série de mécanismes visant à sauvegarder et à développer le bien. Après avoir passé en revue la gestion du site et le projet de plan de gestion, les travaux de conservation entrepris à Pompéi dans le cadre du GPP et l’état actuel du bien ainsi que les principaux problèmes de conservation tels que le drainage, la sécurité du site et la pression touristique, la mission de suivi réactif a conclu que le bien n’est plus en danger et que sa valeur universelle exceptionnelle est conservée grâce aux conséquentes améliorations dont il a pu bénéficier.

Le GPP et le programme d’entretien ont permis d’apporter des réponses aux nombreuses questions en matière de conservation soulevées par les précédentes missions. Un certain nombre de bâtiments autrefois en danger sont désormais sécurisés. La mission a identifié cinq autres bâtiments qui sont en danger et qui devraient être inscrits au programme de sauvegarde. Le programme GPP devant s’achever à la fin de l’année 2015, la pérennité des ressources, tant financières qu’humaines, fait l’objet d’interrogations. En conséquence, l’État partie devrait demander une prolongation du GPP et évaluer les ressources nécessaires à la gestion et à la conservation futures du bien.

En outre, la mission a noté que la réalisation de travaux indispensables, notamment, ceux de la Schola Armatururam et du bâtiment du magasin à l’extérieur de la Porta Nola, est empêchée par des questions d’ordre juridique. Ces problèmes doivent être résolus de toute urgence afin de poursuivre les nécessaires travaux de consolidation.

Les progrès accomplis dans la révision du plan de gestion sont accueillis avec satisfaction mais des efforts supplémentaires doivent être entrepris afin d’élaborer un plan efficace et qui puisse être mis en œuvre. La mission a recommandé que le plan de gestion soit utilisé comme un outil de coopération efficace avec les communes aux alentours du bien, et a fait des recommandations spécifiques à cet égard. En outre, des indicateurs adéquats du suivi de l’état de conservation du bien doivent être définis et servir de base à une planification et un financement futurs du bien.

Le Comité est invité à encourager l’État partie à soumettre à nouveau la proposition de modification de la zone tampon en tenant compte des recommandations de la mission et de la décision 38 COM 8B.51 du Comité.

Un des principaux problèmes de conservation du bien est l’absence d’un système d’évacuation des eaux pluviales. Ce problème a été identifié par le GPP et un grand projet a été mis en œuvre afin de créer un réseau de canaux d’évacuation. La mission recommande qu’une grande attention soit portée à l’observation des résultats des travaux d’évacuation des eaux dans les régions II et IX de Pompéi, et que, en cas de résultats satisfaisants, un programme identique soit envisagé pour les autres éléments non mis au jour des régions IV et V, et éventuellement de la région I.

Il est recommandé au Comité d’inviter l’État partie à maintenir le niveau de ressources humaines une fois le GPP achevé et d’intégrer les gardiens actuellement mis à disposition du bien à titre temporaire au sein de l’équipe de gardiennage, afin de pouvoir ouvrir le bien au public de façon permanente.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7B.80
Zones archéologiques de Pompéi, Herculanum et Torre Annunziata (Italie) (C 829)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7B.77, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Prend note des mesures prises par l’État partie pour la mise en œuvre des ses précédentes décisions, notamment une amélioration de la conservation et de la gestion du bien ;
  4. Souscrit aux recommandations de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS qui s’est rendue sur le territoire du bien en novembre 2014 et demande à l’État partie d’accorder la plus haute priorité à la mise en œuvre de ses recommandations, notamment :
    1. Solliciter la prolongation du Grand projet Pompéi (Grande Progetto Pompei – GPP) et évaluer les ressources nécessaires à la pérennisation de la gestion et de la conservation futures du bien,
    2. Inscrire au programme de sauvegarde les cinq bâtiments supplémentaires, identifiés par la mission de suivi réactif, qui sont toujours en danger,
    3. Résoudre, de toute urgence, les questions d’ordre juridique qui empêchent la réalisation de travaux nécessaires à Pompéi, afin de poursuivre les travaux de consolidation demandés,
    4. Achever le plan de gestion en tenant compte des recommandations faites par la mission de suivi réactif,
    5. Suivre très attentivement les résultats des travaux de drainage entrepris dans les régions II et IX de Pompéi, et s’ils sont probants, établir un programme identique pour les autres zones non mises au jour des régions IV et V, et éventuellement de la région I,
    6. Demander le maintien des niveaux actuels de ressources humaines une fois le GPP achevé et intégrer les gardiens actuellement mis à disposition du bien à titre temporaire au sein du système de gardiennage afin de pouvoir ouvrir le bien au public de façon permanente ;
  5. Encourage l’État partie à poursuivre les efforts entrepris en matière de conservation et de protection du bien, à la lumière des conclusions des différentes missions, et demande également à l’État partie de soumettre à nouveau la proposition de modification de la zone tampon en tenant compte des recommandations faites par la mission de 2014 et de la décision 38 COM 8B.51 du Comité du patrimoine mondial ;
  6. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Projet de décision : 39 COM 7B.80

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7B.77, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Prend note des mesures prises par l’État partie pour la mise en œuvre des ses précédentes décisions, notamment une amélioration de la conservation et de la gestion du bien ;
  4. Souscrit aux recommandations de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS qui s’est rendue sur le territoire du bien en novembre 2014 et demande à l’État partie d’accorder la plus haute priorité à la mise en œuvre de ses recommandations, notamment :
    1. Solliciter la prolongation du Grand projet Pompéi (Grande Progetto Pompei – GPP) et évaluer les ressources nécessaires à la pérennisation de la gestion et de la conservation futures du bien,
    2. Inscrire au programme de sauvegarde les cinq bâtiments supplémentaires, identifiés par la mission de suivi réactif, qui sont toujours en danger,
    3. Résoudre, de toute urgence, les questions d’ordre juridique qui empêchent la réalisation de travaux nécessaires à Pompéi, afin de poursuivre les travaux de consolidation demandés,
    4. Achever le plan de gestion en tenant compte des recommandations faites par la mission de suivi réactif,
    5. Suivre très attentivement les résultats des travaux de drainage entrepris dans les régions II et IX de Pompéi, et s’ils sont probants, établir un programme identique pour les autres zones non mises au jour des régions IV et V, et éventuellement de la région I,
    6. Demander le maintien des niveaux actuels de ressources humaines une fois le GPP achevé et intégrer les gardiens actuellement mis à disposition du bien à titre temporaire au sein du système de gardiennage afin de pouvoir ouvrir le bien au public de façon permanente ;
  5. Encourage l’État partie à poursuivre les efforts entrepris en matière de conservation et de protection du bien, à la lumière des conclusions des différentes missions, et demande également à l’État partie de soumettre à nouveau la proposition de modification de la zone tampon en tenant compte des recommandations faites par la mission de 2014 et de la décision 38 COM 8B.51 du Comité du patrimoine mondial ;
  6. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 201
Année du rapport : 2015
Italie
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)(v)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 39COM (2015)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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