Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

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Sites des hominidés fossiles d’Afrique du Sud

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2015*
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface
  • Pollution des eaux souterraines
  • Autres menaces :

    Drainage minier acide

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pollution des eaux souterraines
  • Exploitation minière
  • Pollution des eaux de surface
  • Drainage minier acide
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2015
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2015**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2015

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 27 janvier 2015. Un résumé de ce rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/915/documents/. Les progrès accomplis vis-à-vis d’un certain nombre de problèmes de conservation soulevés par le Comité lors de sa précédente session sont présentés dans le rapport comme suit :

  • Le risque lié aux eaux de mine a largement été contenu à travers la mise en œuvre de mesures immédiates et à court terme de contrôle et de gestion des eaux de mine conformément aux recommandations du comité interministériel sur le drainage minier acide (DMA) ;
  • Un groupe de travail intergouvernemental (GTIG) chargé de coordonner la gestion de l’eau (de surface, souterraine et de mine), présidé par un représentant de la direction de l’eau et de l’assainissement (DWS), a été créé. L’autorité de gestion du bien est également représentée au sein du GTIG.
  • Le GTIG a pris la responsabilité de la gestion de l’élévation du niveau des eaux de mine dans le Bassin ouest en amont du bien et de premières mesures ont été mises en place pour améliorer la station de traitement des eaux de mine.
  • Un projet de recherche de trois ans a récemment été achevé, visant à comprendre l’impact du DMA sur l’environnement des ressources hydriques.
  • Les ressources hydriques à travers le bien sont suivies et font l’objet d’un rapport tous les six mois, conservé aux Archives nationales des eaux souterraines. Il contient des données sur les précipitations, les ressources hydriques de surface, les eaux de mine et souterraines. Les résultats sont examinés par le GTIG.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2015

L’État partie a répondu à tous les points soulevés par le Comité du patrimoine mondial et a donné des informations sur la protection continue du bien.

Bien que le GTIG et la DWS soient les deux organes clés en charge de la gestion de l’eau, d’autres agences qui jouent un rôle dans la gestion et le suivi des problèmes d’eau sont mentionnées dans le rapport sur l’état de conservation. Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de fournir des précisions sur les rôles et responsabilités de chaque agence en matière de gestion de l’eau sur le bien ainsi que sur la structure de référence.

De premières mesures ont été prises pour améliorer la station de traitement des eaux de mine. Bien que ces mesures aient atténué certains des effets négatifs dans l’environnement aquatique aval, la station reste inappropriée pour contrôler le volume des produits de décantation générés lors des saisons de pluie estivales exceptionnellement humides. Cette limitation est prise en compte par la seconde phase des travaux du Bassin ouest actuellement en cours, qui augmente la capacité de la station de traitement et prévoit la construction d’une nouvelle station de pompage. De plus amples précisions sur les caractéristiques techniques de conception pour cette phase de travaux sont requises afin d’évaluer comment ce projet pourra permettre de considérablement atténuer la menace des eaux brutes de mine sur le milieu récepteur. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie d’effectuer une étude d’impact sur l’environnement (EIE) et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives.

Les programmes et systèmes de suivi que l’État partie a élaborés et mis en œuvre ont un impact positif sur l’atténuation du DMA et de la pollution des eaux souterraines et de surface. Toutefois, on ne peut établir clairement si les valeurs qualitatives rapportées portent sur des eaux de mine traitées ou non traitées, quels sont les calendriers de suivi ni comment les résultats seront diffusés (par exemple rapports annuels, base web, etc.).

Seule une petite partie du bien, située dans le sud-ouest, demeure menacée par l’impact du DMA et d’un effluent d’eaux usées municipales. L’État partie est encouragé à mettre en œuvre un programme pour traiter cette zone menacé par le DMA.

L’État partie ne commente aucunement les effets du changement climatique sur le bien. Il est recommandé que l’État partie se demande si le changement climatique est un facteur susceptible d’affecter le bien. Un autre facteur qui devrait être pris en considération est l’impact potentiel du DMA sur les canalisations qui alimentent Johannesburg en eau potable en cas de défaillance de ces infrastructures. L’État partie devrait élaborer un plan d’urgence pour gérer un tel événement.

À la lumière des progrès accomplis par l’État partie, il est considéré que des mesures sont actuellement prises pour remédier aux principales inquiétudes du Comité du patrimoine mondial. Il est par conséquent recommandé au Comité de féliciter l’État partie pour les activités entreprises jusqu’à présent pour améliorer la gestion de l’eau sur le bien et de l’encourager à poursuivre la mise en œuvre de toutes les mesures et de tous projets pertinents.

Décisions adoptées par le Comité en 2015
39 COM 7B.44
Sites des hominidés fossiles d’Afrique du Sud (Afrique du Sud) (C 915bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision COM 7B.44 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Félicite l’État partie pour les activités jusqu’à présent entreprises pour améliorer la gestion de l’eau sur le bien et l’encourage à poursuivre la mise en œuvre de toutes mesures et de tous projets pertinents ;
  4. Félicite également l’État partie pour les mesures jusqu’à présent entreprises pour mettre en œuvre des systèmes et programmes visant à atténuer les impacts du drainage minier acide sur le bien, et encourage également l’État partie à maintenir ces efforts ;
  5. Demande à l’État partie de :
    1. fournir des informations complémentaires sur le cadre de gestion pour le bien incluant l’identification des rôles et responsabilités de chaque agence pour la gestion de l’eau pour le bien, ainsi que de la structure de référence,
    2. donner de plus amples précisions sur les caractéristiques techniques de conception pour la seconde phase des travaux du Bassin ouest ;
    3. entreprendre une étude d’impact environnemental (EIE), sur la seconde phase de travaux de la station de traitement des eaux de mine du Bassin ouest, pour soumission au Centre du patrimoine mondial et examen par les Organisations consultatives,
    4. fournir des informations complémentaires sur le programme de suivi de la gestion de l’eau, notamment sur la définition des objectifs de qualité de l’eau et calendriers de suivi afférents, ainsi que sur la diffusion des informations,
    5. élaborer un programme pour atténuer les risques de l’impact du drainage minier acide et de l’effluent des eaux usées municipales pour la partie sud-ouest du bien toujours menacée par ces facteurs ;
  6. Demande également à l’État partie de considérer des facteurs externes, tels que changement climatique et fuite des réserves d’eau potable, dans sa gestion actuelle de l’eau pour le bien ;
  7. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Projet de décision : 39 COM 7B.44

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B,
  2. Rappelant la décision COM 7B.44 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Félicite l’État partie pour les activités jusqu’à présent entreprises pour améliorer la gestion de l’eau sur le bien et l’encourage à poursuivre la mise en œuvre de toutes mesures et de tous projets pertinents ;
  4. Félicite également l’État partie pour les mesures jusqu’à présent entreprises pour mettre en œuvre des systèmes et programmes visant à atténuer les impacts du drainage minier acide sur le bien, et encourage également l’État partie à maintenir ces efforts ;
  5. Demande à l’État partie de :
    1. fournir des informations complémentaires sur le cadre de gestion pour le bien incluant l’identification des rôles et responsabilités de chaque agence pour la gestion de l’eau pour le bien, ainsi que de la structure de référence,
    2. donner de plus amples précisions sur les caractéristiques techniques de conception pour la seconde phase des travaux du Bassin ouest ;
    3. entreprendre une étude d’impact environnemental (EIE), sur la seconde phase de travaux de la station de traitement des eaux de mine du Bassin ouest, pour soumission au Centre du patrimoine mondial et examen par les Organisations consultatives,
    4. fournir des informations complémentaires sur le programme de suivi de la gestion de l’eau, notamment sur la définition des objectifs de qualité de l’eau et calendriers de suivi afférents, ainsi que sur la diffusion des informations,
    5. élaborer un programme pour atténuer les risques de l’impact du drainage minier acide et de l’effluent des eaux usées municipales pour la partie sud-ouest du bien toujours menacée par ces facteurs ;
  6. Demande également à l’État partie de considérer des facteurs externes, tels que changement climatique et fuite des réserves d’eau potable, dans sa gestion actuelle de l’eau pour le bien ;
  7. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Année du rapport : 2015
Afrique du Sud
Date d'inscription : 1999
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2015) .pdf
arrow_circle_right 39COM (2015)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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