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Monuments médiévaux au Kosovo

Serbie
Facteurs affectant le bien en 2012*
  • Cadre juridique
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    État de conservation insatisfaisant et manque d’entretien du bien.

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de statut juridique du bien 
  • Absence de protection législative des zones tampons 
  • Absence de mise en œuvre du plan de gestion et d’une gestion active 
  • Difficultés à contrôler le bien en raison de l’instabilité politique, de la situation d’après-conflit (visites sous escorte de la Force de maintien de la paix au Kosovo/Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (KFOR/MINUK) et absence de personnel de garde et de sécurité) 
  • État de conservation insatisfaisant et manque d’entretien du bien
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Absence de statut juridique du bien 
  • Absence de protection législative des zones tampons 
  • Absence de mise en œuvre du plan de gestion et d’une gestion active 
  • Difficultés à contrôler le bien en raison de l’instabilité politique, de la situation d’après-conflit (visites sous escorte de la Force de maintien de la paix au Kosovo/Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (KFOR/MINUK) et absence de personnel de garde et de sécurité) 
  • État de conservation insatisfaisant et manque d’entretien du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

a) Protection totale du bien dans un climat politique stable et sûr 

b) Plan à moyen terme agréé pour la restauration des peintures murales (incluant un régime de conservation préventive), la conservation et la réhabilitation du bien 

c) Mise en œuvre du plan de gestion et instauration définitive de zones tampons et de limites, y compris de leur protection juridique

Mesures correctives pour le bien

Mesures correctives urgentes/à court terme :

a) Mettre en place un dispositif approprié de garde et de sécurité pour l’église de la Vierge de Ljevisa ;

b) Préparer un rapport sur l’état de conservation incluant une étude sur l’état des peintures murales et l’avancement des travaux de conservation, et prendre des mesures provisoires en cas d’urgence (par exemple, la couverture de plomb de la travée ouest de la nef de l’église de la Vierge de Ljevisa qui a été partiellement retirée) ;

c) Préparer une étude sur la préparation aux risques conformément au paragraphe 118 des Orientations et aux décisions 28 COM 10B.4 et 30 COM 7.2

Mesures correctives à long terme

d) Assurer de manière adéquate la protection réglementaire et administrative et la gestion du bien à long terme, conformément au paragraphe 97 des Orientations ;

d) Mettre en place des régimes de protection rigoureux pour les zones tampons ;

e) Délimiter de manière adéquate le périmètre du site (par exemple, extension des limites du Patriarcat de

Pec pour inclure une plus grande partie de la vallée qui l’entoure) ;

f) Préparer des rapports détaillés sur l’état de conservation qui serviront de base à un suivi adapté, aux mesures de conservation préventive et à des projets précis de conservation pour inverser le déclin ;

g) Assurer la bonne mise en œuvre du plan de gestion dans les délais.

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

a) Mesures urgentes/à court terme à prendre par l’État partie, en coopération avec les programmes de l’UNESCO, la MINUK et les institutions provisoires du gouvernement autonome du Kosovo *;

b) Concernant les mesures correctives à long terme, à prendre par l’État partie en coopération avec les programmes de l’UNESCO, la MINUK et les institutions provisoires du gouvernement autonome du Kosovo, aucun calendrier précis ne peut être donné à ce stade en raison de la situation politique.



* Les références au Kosovo doivent être comprises dans le contexte de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1244 (1999).

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2012

Montant total accordé au bien : 2 798 348 dollars EU à la suite de la Conférence des bailleurs de fonds pour la protection et la préservation du patrimoine culturel au Kosovo, mai 2005 ; 596 330 dollars EU du gouvernement italien ; 76 335 dollars EU du gouvernement tchèque ; 132 833 dollars EU du gouvernement grec, 2 000 000 de dollars EU du gouvernement de la Fédération de Russie et 45 000 dollars EU du gouvernement bulgare.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Demandes approuvées : 0 (de 2003-2003)
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
2003 Preparation of the nomination of the monastery of ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2012**

Janvier 2007 : mission intersectorielle de l’UNESCO au Kosovo ; juillet 2008 : mission du Bureau de l’UNESCO à Venise (UNESCO-BRESCE) ; janvier 2009 : mission UNESCO-BRESCE ; août 2009 et juillet 2010 : mission UNESCO-BRESCE.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012

 N.B. : Le Secrétariat a été informé par le Conseiller juridique que « le Secrétariat de l’UNESCO suit la pratique des Nations Unies qui considère que la résolution du Conseil de sécurité 1244 (1999) continue d’être applicable au territoire du Kosovo jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise ».

Des rapports sur l’état de conservation du bien – présentant des informations sur les travaux de conservation et de restauration dans les quatre parties de ce bien en série du patrimoine mondial – ont été soumis par la Délégation permanente de Serbie auprès de l’UNESCO les 30 janvier 2009, 3 février 2010, 31 janvier 2011 et 30 janvier 2012. Des informations complémentaires sur des questions précises relatives à l’état de conservation ont été soumises par courrier postal ou électronique.

a) État de conservation

Depuis la décision de la 32e session du Comité du patrimoine mondial (Québec, 2008), qui a débattu de l’état de conservation de ce bien du patrimoine mondial et a rappelé qu’il convenait d’appliquer des mesures de protection à long terme, l’état de conservation est le suivant :

Dans le cadre du suivi de la Conférence internationale des bailleurs de fonds (mai 2005) et de la mission intersectorielle de 2007, et à la demande du Directeur général de l’UNESCO, le Bureau de l’UNESCO à Venise (BRESCE), en coopération avec la MINUK, a organisé une mission d’experts au Kosovo du 19 au 22 janvier 2009. La mission a visité les quatre parties constitutives du bien du patrimoine mondial et a actualisé l’information sur la situation du bien comme suit :

 

- Monastère de Gracanica : La mission a noté des modifications depuis la dernière mission sur les monuments, dont certaines activités de construction dans l’ensemble monastique. Les experts techniques ont signalé quelques dommages sur les fresques. De l’avis de la mission, la restauration des fresques du monastère peut être proposée pour financement par le biais de la contribution que la Fédération de Russie avait annoncée au Directeur général de l’UNESCO (le projet du Fonds-en-dépôt russe est en cours de mise en œuvre). Lors d’unevisite ultérieure à Gracanica par la mission UNESCO-BRESCE en août 2009, aucun changement n’a été signalé depuis la mission de janvier 2009 ;

 

- Monastère de Decani : La mission a constaté qu’il conviendrait d’accorder une attention particulière à la proposition des autorités monastiques concernant la reconstruction du dortoir détruit par un incendie en 1946, car le plan proposé n’a pas reçu l’aval de l’Institut pour la protection des monuments de Belgrade ;

- Patriarcat de Pec : La mission a noté que les façades des trois églises avaient récemment été repeintes en rouge sombre. Aucune information sur cet aménagement n’a été reçue par le Centre du patrimoine mondial comme l’exige le Paragraphe 172 des Orientations ;

- Église de la Vierge de Ljevisa à Prizren : Aucune modification n’a été constatée depuis la mission de juillet 2008. Les clés du monument restauré auraient dû être remises aux représentants de l’Église mais ne l’ont pas été. L’UNESCO a organisé des activités associées à la restauration des peintures murales. Le projet devrait également inclure la restauration de quelques éléments extérieurs. D’autres travaux sur les peintures murales n’ont pu commencer avant d’être certains que les travaux d’architecture sont exécutés comme il convient et qu’aucune fresque ne risque plus d’être menacée par des facteurs climatiques.

La mission de janvier 2009 a conclu que le suivi du bien du patrimoine mondial au Kosovo devait être renforcé et qu’il pourrait être envisagé, à titre de solution intermédiaire, de soumettre plus fréquemment des rapports. En avril 2009, le Directeur général de l’UNESCO a décidé d’activer le mécanisme de suivi renforcé après avoir évalué avec soin les circonstances particulières de ce bien.

Plusieurs questions en suspens identifiées par la mission ont été traitées depuis 2009 :

- Monastère de Gracanica : Des interventions d’urgence ont été achevées sur les parties les plus dégradées des fresques de l’église de la Très Sainte Annonciation. Deux sortes de mesures d’intervention d’urgence ont été proposées pour préserver le bien. La première, financée par l’Institut pour la protection des monuments culturels, concerne le remplacement de 12 m² du toit en plomb endommagé en 2011 et la réparation de certaines parties endommagées, tandis que la seconde concerne des travaux de conservation sur les fresques, dont la mesure de l’humidité des murs de la chapelle sud, ainsi que des mesures préventives pour les parties instables des fresques et d’autres zones menacées. Ces dernières mesures vont être poursuivies.

- Monastère de Decani : Des fouilles archéologiques de protection ont été menées en vue de la reconstruction du dortoir dans la cour du monastère, conformément au projet approuvé par l’Institut de protection des monuments culturels de Serbie et par la Commission de la Culture pour les biens culturels de valeur universelle exceptionnelle. Ces fouilles ont été achevées en 2010. En 2011, les travaux de reconstruction du dortoir se sont poursuivis et la première phase du gros-œuvre a été menée à bien en décembre 2011. Le 10 avril 2012, la Délégation permanente de Serbie auprès de l’UNESCO a informé le Centre du patrimoine mondial que des graffitis à la peinture rouge étaient apparus sur le mur le 31 mars 2012, suivis de nouveaux graffitis noirs quelques jours plus tard, le 2 avril 2012. Par lettre du 13 avril 2012, le Centre du patrimoine mondial a demandé à la MINUK de faire les enquêtes nécessaires, de fournir un complément d’information et de prendre contact avec les autorités compétentes pour améliorer la sécurité. Par lettre du 19 avril, la MINUK a indiqué qu’elle gardait le contact avec tous les organismes engagés dans la sécurité des différentes parties du bien du patrimoine mondial. Elle a donc contacté la Force de maintien de la paix au Kosovo (KFOR) qui a, en conséquence, renforcé ses patrouilles et sa surveillance générale autour de Decani. Suite à la demande du Centre du patrimoine mondial concernant des détails sur un projet de construction d’une route près de Decani, la MINUK a répondu qu’à sa connaissance, cette initiative locale ne bénéficiait pas de financement, en raison du manque de viabilité du projet.

- Patriarcat de Pec : Les nouveaux portails et la ferme dans le Patriarcat de Pec ont été approuvés en 2010. Des travaux de conservation et de restauration ont été entrepris sur les fresques de l’église de la Sainte Vierge Odigitria. En 2011, des travaux de recherche et un nettoyage expérimental ont été réalisés sur les fresques de l’église Saint-Démétrius, ainsi qu’une mesure de l’humidité des murs (jusqu’à 30 cm de profondeur) qui ont montré un état actuel stable. Lors d’une réunion avec le Centre du patrimoine mondial en août 2011 et par lettre du 31 août 2011, la Délégation permanente de Serbie auprès de l’UNESCO a signalé les travaux de construction d’une station de pompage et d’un réservoir d’eau à proximité immédiate. Suite à la demande du Centre du patrimoine mondial, la MINUK a effectué des recherches et a pris contact avec les autorités locales, l’Église orthodoxe serbe, l’entreprise contractante et l’Institut pour la protection des monuments de Belgrade. Elle a indiqué que la station de pompage est située à l’extérieur de la zone tampon du bien du patrimoine mondial et que « le réservoir ne semble pas être visible depuis le Patriarcat ». Suite au rapport soumis par la Délégation permanente de Serbie auprès de l’UNESCO le 30 janvier 2012, selon l’avis compétent de l’Institut pour le développement des ressources en eau « l’emplacement du patriarcat (…) et la pente du terrain sont tels que si pour une raison quelconque de l’eau devait déborder de ces structures, elle ne se dirigerait pas vers le Patriarcat (…) ».

- Église de la Vierge de Ljevisa à Prizren. À la suite d’un incident concernant le vol de 20 m2 de toiture de l’église de la Vierge de Ljevisa, signalé au Centre du patrimoine mondial en avril 2011, les dommages concernés ont été inspectés par l’Institut pour la protection des monuments culturels. Détrempée plusieurs mois par les intempéries, la couche de mortier à l’intérieur de l’église s’est détériorée, provoquant des fissures et des fentes considérables autour des fresques. Il est possible qu’il se produise un détachement plus important de la couche peinte, avec formation ultérieure d’écailles et de bulles. Des interventions d’urgence, jugées nécessaires par l’Institut pour la protection des monuments, ont été entreprises pour réparer le toit, changer le mortier et placer une isolation contre les fuites d’eau comme dans d’autres parties de la voûte. Le remplacement du toit a été financé par le Bureau de l’UNESCO à Venise et les travaux ont été achevés en août 2011. Une première phase des travaux de conservation et de restauration a été effectuée en 2011 sur 30 m² de fresques, à la suite d’un appel d’offres de l’UNESCO. Le 10 avril 2012, la Délégation permanente de Serbie auprès de l’UNESCO a signalé qu’un dispositif explosif avait été trouvé dans la cour de l’église et la police du Kosovo a été immédiatement prévenue. Le dispositif, une fusée éclairante selon les informations reçues par la MINUK, a été rapidement retiré par la police du Kosovo et la KFOR. Dans sa lettre du 13 avril 2012, le Centre du patrimoine mondial a demandé à la MINUK de veiller à ce que toutes les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour assurer le plus haut degré de sécurité au bien du patrimoine mondial, soulignant notamment l’importance de la seconde phase des travaux de restauration que des experts internationaux devraient commencer fin avril 2012. La MINUK a répondu le 19 avril 2012 que la responsabilité de la sécurité de Ljevisa a été transférée à la police du Kosovo qui maintient un poste de contrôle fixe. De plus, la KFOR continue de patrouiller et d’assurer globalement la sécurité. La MINUK a également informé les autorités locales ainsi que la mission EULEX, qui suit de près et conseille la police du Kosovo.

b) Coopération internationale

Depuis 2009, les Sous-Directeurs généraux pour la culture respectifs et d’autres hauts responsables ont rencontré à différentes occasions le personnel concerné par le Kosovo à la Commission européenne à Bruxelles (CE-DG Élargissement), plusieurs représentants de l’Union européenne, dont le Chef du Bureau de liaison à Pristina, ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la mission administrative intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), pour discuter de questions liées à la sauvegarde des quatre parties du bien du patrimoine mondial. En mars 2010, la Sous-Directrice générale pour la culture a rencontré de hauts représentants de l’Église orthodoxe serbe pour discuter de la protection des monastères.

Le Centre du patrimoine mondial et le Bureau de l’UNESCO à Venise sont en contact permanent avec la MINUK et tous les partenaires concernés pour toutes les questions relatives au bien, notamment son état de conservation et les questions de sécurité.

c) Transfert de responsabilité de la sécurité

Le Centre du patrimoine mondial a été informé en 2010 que le processus appelé « unfixing » – qui représente en substance le transfert de responsabilité de la sécurité pour les « biens désignés d’un statut spécial », de la Force au Kosovo dirigée par l’OTAN (KFOR) à la police du Kosovo – a commencé en août 2010, après décision du Conseil de l'Atlantique Nord de juillet 2010. Le processus est mis en œuvre par le biais d’un mécanisme de consultations régulières avec les principaux partenaires concernés. Selon des informations fournies par la MINUK au Centre du patrimoine mondial, la responsabilité de la surveillance du monastère de Gracanica a été transférée de la KFOR à la police du Kosovo avant fin janvier 2011. La police du Kosovo assure également la sécurité de l’église de la Vierge de Ljevisa, tandis que la KFOR assure la sécurité du patriarcat de Pec et du monastère de Decani.

d) Projets de conservation et de restauration

La mise en œuvre du projet de fonds-en-dépôt UNESCO/Fédération de Russie de 2 000 000 de dollars EU sur « La sauvegarde des sites du patrimoine mondial au Kosovo » a commencé en 2011, l’UNESCO étant agent d’exécution. L’objectif essentiel de ce projet est de contribuer à la restauration des monuments, et de renforcer les capacités locales en la matière. Après achèvement du processus d’appels d’offres et des travaux préparatoires des entreprises contractantes, les travaux effectifs de conservation et de restauration sont prévus à partir du printemps 2012 dans les quatre parties constitutives du bien du patrimoine mondial, conformément aux besoins établis.

 

D’autre part, l’UNESCO, avec des contributions de la Grèce, de la République tchèque, de l’Italie et de la Fédération de Russie, poursuit les travaux de restauration des peintures murales de l’église de la Vierge de Ljevisa à Prizren.

 

Dans l’ensemble, depuis la Conférence des bailleurs de fonds en 2005, des projets de conservation et de restauration d’un montant de 2 798 348 dollars EU ont été mis en œuvre, ou sont en cours de réalisation, l’UNESCO étant agent d’exécution, dans les quatre parties constitutives du bien. Les pays donateurs incluent la Bulgarie, la Fédération de Russie, la Grèce, la Hongrie, l’Italie et la République tchèque.

Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7A.32
Monuments médiévaux au Kosovo (Serbie) (C 724 bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.         Décide d’ajourner le débat sur ce point de l’ordre du jour jusqu’à sa prochaine session ordinaire.

36 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.    Faisant suite à l’examen des rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-12/36.COM/7A et WHC-12/36.COM/7A.Add),

2.    Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 36 COM 7A.25)
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 36 COM 7A.26)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 36 COM 7A.15)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 36 COM 7A.33)
    • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 36 COM 7A.16)
    • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 36 COM 7A.2)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 36 COM 7A.3)
    • Égypte, Abou Mena (décision 36 COM 7A.20)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 36 COM 7A.14)
    • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 36 COM 7A.9)
    • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 36 COM 7A.30)
    • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 36 COM 7A.31)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 36 COM 7A.17)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 36 COM 7A.13)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 36 COM 7A.21)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 36 COM 7A.22)
    • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 36 COM 7A.23.I)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 36 COM 7A.10)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 36 COM 7A.11)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 36 COM 7A.18)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 36 COM 7A.34)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 36 COM 7A.1)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 36 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 36 COM 7A.5)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 36 COM 7A.6)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 36 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 36 COM 7A.8)
    • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 36 COM 7A.27)
    • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 36 COM 7A.19)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 36 COM 7A.12)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 36 COM 7A.32)
    • Venezuela, Coro et son port (décision 36 COM 7A.35)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 36 COM 7A.24)
Projet de décision : 36 COM 7A.32

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A.Add,

2. Rappelant les décisions 30 COM 8B.54, 31 COM 7A.28, 32 COM 7A.27, 33 COM 7A.27, 34 COM 7A.28 et 35 COM 7A.31 adoptées respectivement à sa 30e session (Vilnius, 2006), 31e session (Christchurch, 2007), 32e session (Québec, 2008), 33e session (Séville, 2009), 34e session (Brasilia, 2010) et 35e session (UNESCO, 2011),

3. Prend acte des informations fournies par les rapports sur l’état de conservation de 2009, 2010, 2011 et 2012, ainsi que des résultats de la mission du Bureau de l’UNESCO à Venise (BRESCE) dans le bien en 2009 ;

4. Renouvelle sa demande, en coopération avec l’UNESCO, la Mission administrative intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) et les institutions du Kosovo, ainsi que des futures dispositions européennes, de poursuivre les mesures correctives à long terme, notamment d’assurer à long terme et de manière adéquate la protection législative et réglementaire et la gestion du bien, et de mettre en place des régimes de protection renforcée des monuments et des zones tampons, de définir des limites de manière appropriée et de mettre en œuvre le plan de gestion dans les délais ;

5. Renouvelle également ses demandes, en coopération avec la MINUK, de poursuivre les efforts pour mener à bien les mesures correctives à court et long terme, afin de parvenir à l’état de conservation souhaité qui a été défini pour permettre le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;

6. Demande, en coopération avec la MINUK, de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;

7. Décide de maintenir les Monuments médiévaux au Kosovo sur la Liste du patrimoine mondial en péril, et de continuer à appliquer le mécanisme de suivi renforcé jusqu’à la 37e session du Comité du patrimoine mondial en 2013.

Année du rapport : 2012
Serbie
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2006-présent
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 36COM (2012)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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