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Îles Heard et McDonald

Australie
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Nécessité d'avoir davantage de documentation sur les ressources marines entourant ce site

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : Le Comité, quand il a inscrit ce bien sur la Liste du patrimoine mondial à sa dernière session (Naples, 1997), a demandé de la documentation sur les ressources marines entourant ce site. Les autorités australiennes ont informé la vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau (Kyoto, 1998) que la Division australienne de l'Antarctique a accordé un financement du Commonwealth pour collationner et analyser les données existantes sur les milieux benthiques qui entourent ce bien, y compris les eaux territoriales. Conformément aux plans de l'Australie prévoyant de créer une aire protégée marine dans la région, le projet vise à évaluer si les 12 milles nautiques d'eaux territoriales fournissent un échantillon représentatif de la biodiversité marine de la région. Pour permettre une telle évaluation, un programme de recherche d'ensemble va être entrepris en vue de définir clairement les valeurs marines de l'aire. Le Bureau a invité l'Etat partie à présenter un rapport, avant le 15 avril 1999, sur les conclusions du projet de création d'une aire protégée marine, afin de pouvoir étudier le rapport à sa vingt-troisième session.

Nouvelles informations : Les autorités australiennes, par courrier daté du 12 avril 1999, ont informé le Centre que le projet benthique de l'île Heard et l'île McDonald concernant la création d'une aire marine protégée comprend une étude assistée par ordinateur et une enquête sur le terrain. L'étude assistée par ordinateur a débuté en janvier 1999 et doit s'achever en juin 1999. Elle vise à documenter la répartition et l'abondance des différents types d'habitats benthiques sur le plateau continental qui entoure l'île Heard et comprendra une évaluation des différences entre les habitats benthiques dans les eaux territoriales (12 milles nautiques) et le reste de la zone économique exclusive australienne (ZEE) (200 milles nautiques) qui entoure l'île. L'étude sur le terrain examinera les effets de la pêche au chalut sur ces types d'habitats et mettra au point des options de gestion pour protéger les valeurs écologiques des habitats benthiques. La seconde étape, c’est-à-dire l'étude sur le terrain, est destinée à être une étude expérimentale qui fournira des résultats indicatifs sur les habitats. Selon la disponibilité du transport par bateau nécessaire, les autorités australiennes estiment que la seconde étape peut commencer au plus tôt en été 2000. La lettre des autorités australiennes du 12 avril 1999 a été transmise à l'UICN pour commentaires. L'UICN a noté que le processus de création d'une aire marine protégée autour des îles Heard et McDonald a débuté et elle s'est félicitée du projet visant à protéger la biodiversité marine et à gérer les impacts à grande échelle de la pêche commerciale.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter recommander que l’Etat partie présente à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau un rapport sur l'étude assistée par ordinateur qui doit être achevée en juin 1999.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – Annexe IV, p. 98.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.24.

 

Nouvelles informations : Le gouvernement australien a informé le Centre, par lettre datée du 15 septembre 1999, que la partie essentielle de l'étude assistée par ordinateur concernant la création d’une aire marine est achevée et que le rapport est en cours d’achèvement. L’Etat partie a indiqué que le rapport de l’étude assistée par ordinateur serait achevé avant la fin de 1999 et qu’il serait alors présenté au Centre.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.24
Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Comité, quand il a inscrit ce bien sur la Liste du patrimoine mondial (Naples, 1997), a demandé de la documentation sur les ressources marines entourant ce site. Les autorités australiennes ont informé la vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau (Kyoto, 1998) que la Division australienne de l'Antarctique a accordé un financement du Commonwealth pour collationner et analyser les données existantes sur les milieux benthiques qui entourent ce bien, y compris les eaux territoriales. Conformément aux plans de l'Australie prévoyant de créer une aire protégée marine dans la région, le projet vise à évaluer si les 12 milles nautiques d'eaux territoriales fournissent un échantillon représentatif de la biodiversité marine de la région. Pour permettre une telle évaluation, un programme de recherche d'ensemble va être entrepris en vue de définir clairement les valeurs marines de l'aire. Le Bureau a invité l'État partie à présenter un rapport, avant le 15 avril 1999, sur les conclusions du projet de création d'une aire protégée marine, afin de pouvoir étudier le rapport à sa vingt-troisième session.

Les autorités australiennes ont informé le Centre que le projet benthique de l'île Heard et l'île McDonald concernant la création d'une aire marine protégée comprend une étude assistée par ordinateur et une enquête sur le terrain. L'étude assistée par ordinateur a débuté en janvier 1999 et doit s'achever en juin 1999. Elle vise à documenter la répartition et l'abondance des différents types d'habitats benthiques sur le plateau continental qui entoure l'île Heard et comprendra une évaluation des différences entre les habitats benthiques dans les eaux territoriales (0-12 milles nautiques) et le reste de la zone économique exclusive australienne (ZEE) (200 milles nautiques) qui entoure l'île. L'étude sur le terrain examinera les effets de la pêche au chalut sur ces types d'habitats et mettra au point des options de gestion pour protéger les valeurs écologiques des habitats benthiques. La seconde étape, c’est-à-dire l'étude sur le terrain, est destinée à être une étude expérimentale qui fournira des résultats indicatifs sur les habitats. Selon la disponibilité du transport par bateau nécessaire, les autorités australiennes estiment que la seconde étape peut commencer au plus tôt en été 2000. La lettre des autorités australiennes du 12 avril 1999 a été transmise à l'UICN pour commentaires.

L'UICN a salué le processus de création d'une aire marine protégée autour des îles Heard et McDonald qu’elle a considéré comme essentiel pour protéger plus efficacement la biodiversité marine.

Le Bureau a recommandé que l’État partie présente un rapport sur l'étude assistée par ordinateur – qui doit être achevée en juin 1999 – à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau en novembre 1999. L’observateur de l’Australie a informé le Bureau que le rapport sur l’étude assistée par ordinateur est en cours d’achèvement et sera présentée à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau. 

23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :

Baie Shark - Australie occidentale (Australie)

Tropiques humides de Queensland (Australie)

Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.

Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.

Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)

Les Iles Galapagos (Equateur)

L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national du Mont Kenya (Kenya)

Parc national de Sagarmatha (Népal)

L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.

Parc national de Huascaran (Pérou)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national Canaima (Venezuela)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note : 

« Le Bureau demande au Centre et à l’UICN d’étudier le rapport sur l’étude assistée par ordinateur concernant la création d’une aire marine protégée autour des Iles Heard et McDonald, qui doit être achevé et présenté au Centre avant la fin de 1999, et de communiquer leurs conclusions à la vingt-quatrième session ordinaire du Bureau en l’an 2000. » 

Année du rapport : 1999
Australie
Date d'inscription : 1997
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)(ix)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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