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Île de Gorée

Sénégal
Facteurs affectant le bien en 1990*
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Autres menaces :

    Etat de délabrement de certains bâtiments

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1990
Demandes approuvées : 2 (de 1981-1981)
Montant total approuvé : 73 700 dollars E.U.
1981 Technical assistance for the renovation of the Island ... (Approuvé)   40 700 dollars E.U.
1981 Equipment and financial assistance for the Island of ... (Approuvé)   33 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1990**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1990

Ce site inscrit, depuis 1978, sur la Liste du patrimoine mondial au titre du critère (vi) fait l'objet, depuis décembre 1980, d'une campagne internationale de sauvegarde à la suite d'un appel lancé à la communauté internationale par le Directeur général de l'Unesco.

En 1981, un plan directeur de sauvegarde, précisant les critères d'intervention pour la restauration des bâtiments, tant publics que privés, et prévoyant leur réhabilitation fonctionnelle, ainsi que les travaux de voirie nécessaires, a été adopté.

C'est ainsi que depuis l'inscription, grâce à des financements nationaux, bilatéraux ou multilatéraux, des travaux de restauration ont été effectués sur plusieurs bâtiments.

Il est à noter que sur les dix bâtiments choisis, à l'origine, dans le plan d'action de la campagne internationale pour être l'objet de restaurations, seuls quatre d'entre eux ont bénéficié de travaux financés par l'Etat ou dans le cadre bilatéral : la Maison du Soudan dont les travaux financés par la République fédérale d'Allemagne sont terminés ; la Capitainerie, non encore achevée (fonds de la République de Corée) ; la Maison "Victoria Albis" et les ruines de la Maison "Diouga Dieng" ont pu être partiellement restaurées ou renforcées grâce à un apport national. Les six autres bâtiments inclus th ns le Plan d'action sont, soit à l'état de ruines, soit surpeuplés et n'ont donc pas pu faire l'objet de la réhabilitation fonctionnelle envisagée :

Affectation État

1.  

Maison J. Basse

Annexe Galerie d'exposition

En ruine

2.  

Maison Hortala

Crèche

En ruine

3.  

Ancienne Maison

Théâtre de verdure

En ruine

 

Andrand

 

 

4.  

Ancienne Ecole William Ponty

Centre culturel

Occupée  par  des  familles

d'anciens  fonctionnaires

 

 

 

- 120 personnes

5.  

Ancienne Ecole des Soeurs

Bibliothèque publique

Occupée  par  des  familles

d'anciens fonctionnaires

6.  

Ancien Pavillon des Soeurs

Ateliers pour artistes

Occupé  par  des  familles

- 50 personnes

Toutefois, indépendamment du Plan d'action de la campagne, de nombreux autres bâtiments ont été restaurés et affectés à deys institutions éducatives et culturelles.

Le Fort d'Estrées a bénéficié d'un financement du Liban et abrite le musée historique. La Maison des esclaves, prise en charge par la Fondation Gorée/ Fraternité, bien qu'encore en cours d'aménagement et de restauration, abrite elle aussi un musée sur la Traite. Le Musée de la mer, financé par la France, est fermé depuis quatre ans. L'Université des mutants qui a été installée dans un bâtiment restauré par le Sénégal est actuellement utilisé comme centre de conférence. La Maison du marin, financée par la France, sert aux escales de la Marine française. Un dispensaire a été installé dans un bâtiment ancien, grâce au financement conjoint de l'Ordre souverain de Malte et de l'Italie, et la Mosquée restaurée, grâce à la fondation Aga Khan. La Batterie de la plage a été restaurée avec des fonds nationaux et convertie en marché. Le gouvernement du Sénégal a d'ailleurs également financé les restaurations des bâtiments abritant le commissariat de police, l'école communale, l'école du Lion, la douane, la caserne des sapeurs-pompiers installée dans l'ancienne Mairie. Les travaux d'aménagement du port, l'éclairage public et les équipements de voirie ont été exécutés avec un prêt de la Banque mondiale.

Un élément important de l'Ile, la "Batterie de l'Ouest", a bénéficié d'une assistance d'urgence du Fonds du patrimoine mondial d'un montant de 33.000 dollars en 1981. I1 s'agissait, à l'époque, de consolider la Batterie et les remparts qui, fortement affectés par la violence de la mer dans cette partie de l'Ile, risquaient l'écroulement. Malgré ces travaux, cet ensemble est à nouveau très menacé, certaines parties s'étant déjà affaissées. Le récent bilan du Plan d'action fait ressortir le mauvais état du Castel, très visité par les touristes mais devenu dangereux.

Une assistance d'un montant de 19.600 dollars a également été accordée au titre du Fonds pour aider à la formation de techniciens chargés de la rénovation de Gorée.

Une action sur les bâtiments restant à restaurer ne peut toutefois être envisagée sans qu'au préalable le problème de leur réaffectation n'ait été réglé. Plusieurs d'entre eux abritent actuellement un nombre important de familles résidant dans l'Ile.

Résumé des interventions
Ce rapport n’a pas fait l’objet de discussion lors de cette session du Comité du patrimoine mondial.
Décisions adoptées par le Comité en 1990

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1990
Sénégal
Date d'inscription : 1978
Catégorie : Culturel
Critères : (vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 14COM (1990)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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