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Centre historique de la ville de Yaroslavl

Fédération de Russie
Facteurs affectant le bien en 2012*
  • Activités de gestion
  • Habitat
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Changements progressifs du tissu urbain : projets de construction et de restauration.

b) Développement urbain inapproprié

c) Modifications majeures apportées à la ligne d’horizon urbaine du bien par la construction de la nouvelle cathédrale de l’Assomption

d) Projets de constructions de grande hauteur 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2012
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 9 348 dollars E.U.
2002 Preparatory assistance for two nominations "Historical ... (Approuvé)   9 348 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2012**

Mai 2009 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2012

Aucun rapport n’a été soumis par l’État partie. Une mission de suivi réactif de l’ICOMOS a visité le bien entre le 13 et le 21 février 2012, à la demande du Comité à sa 35e session, afin de prendre en considération les nombreux projets de constructions et de reconstruction signalés dans la ville et d’examiner le système de gestion et le mécanisme de prise de décision existants concernant le bien, notamment le cadre juridique et réglementaire, les dispositifs institutionnels et les outils de planification existants. Le Comité a également demandé à l’État partie d’interrompre la mise en œuvre de projets en cours, dans l’attente des résultats d’une évaluation de l’impact sur le patrimoine et de la communication des rapports de mission.

a) Cadre juridique et de planification

La mission a noté les différents changements et amendements apportés aux lois au niveau régional et national qui sont intervenus au cours des dernières années. Jusqu’en 2011, seuls des bâtiments isolés ou des groupes de bâtiments bénéficiaient d’une protection et les espaces et paysages urbains n’avaient, quant à eux, aucune protection. Le bien est aujourd’hui reconnu au titre d’une loi fédérale comme un ‘site’ et au titre d’une autre loi comme une ‘zone historique’. Jusqu’à présent, ces catégories n’ont pas été définies, mais les lois semblent permettre la protection des composantes du tissu urbain et, par conséquent, elles offrent la possibilité de protéger des paysages urbains historiques. La mission a considéré qu’il y avait un besoin de plus grande clarté quant à la manière dont ces catégories sont définies et quel impact les nouvelles lois auront, en particulier en ce qui concerne la délégation de la responsabilité du ministère de la Culture au niveau régional. La mission considère que si trop de responsabilité est transférée il y a un risque de dilution du rôle fédéral, à savoir que l’État reste le principal garant de la préservation du bien.

Depuis 2008, le bien et sa zone tampon bénéficient d’un système clair de régimes de protection pour des zones protégées, qui a été approuvé par le ministère de la Culture puis adopté par le gouvernement de la Région de Yaroslavl en 2011. Toutefois, la mission a considéré que ces réglementations étaient trop générales et qu’elles ne protègent pas adéquatement la valeur universelle exceptionnelle du bien pour ce qui concerne la protection des spécificités de la structure urbaine, l’échelle particulière du tissu urbain, les silhouettes et les panoramas, les proportions entre les espaces, la relation à la nature, etc. D’ailleurs, aucune étude ne semble avoir été menée pour identifier les attributs de la valeur universelle exceptionnelle. La manière dont les réglementations s’appliquent est parfois en conflit avec la protection du tissu urbain traditionnel La mission a également observé qu’il pourrait y avoir des lacunes dans la protection des zones protégées.

La mission a constaté que le système actuel de planification ne permet pas de faire l’analyse des projets architecturaux du point de vue de leur impact potentiel sur la valeur universelle exceptionnelle, que le suivi des projets est totalement inadéquat et qu’il n’existe pas de plan urbain détaillé pour le bien et sa zone tampon.

b) Gestion

Concernant la gestion du bien, la mission a noté qu’elle comprenait trois niveaux : national, régional et municipal. Des pouvoirs considérables sont délégués au niveau municipal. La mission a considéré que le système avait un bon niveau de fonctionnalités en ce qui concerne la gestion du processus de planification et d’urbanisme dans un ville confrontée à des conditions difficiles, une dynamique de fortes pressions du marché et des conflits d’intérêts. Toutefois, elle a aussi noté le manque de Directeur de site. Ce rôle était sensé être assumé par le Comité du patrimoine mondial russe. Toutefois, le pouvoir de ce Comité se limite à l’énoncé de recommandations – bien qu’il ait semblé à la mission qu’il avait excédé sa responsabilité pour certains projets de construction. La mission a aussi considéré que le système de gestion manquait de transparence et offrait aux citoyens et aux ONG peu d’occasion de s’impliquer.

c) Conservation du bien

La mission a noté que, en préparation des célébrations du millième anniversaire de la fondation de la ville, d’importants travaux de restauration avait été effectués dans les églises et autres bâtiments religieux sur une période relativement courte (2008-2010). Les travaux de restauration ont été menés sur une échelle impressionnante mais la mission a considéré qu’il manquait une approche systématique de la conservation sur la base d’études approfondies et de plans à long terme.

d) Projets de construction et de reconstruction dans le territoire du bien et sa zone tampon

La mission a noté la récente intensification des constructions neuves sans qu’aucune évaluation d’impact sur le patrimoine n’ait été présentée. De plus, aucuns plans détaillés de ces projets n’ont été soumis au Centre du patrimoine mondial, comme l’exige le paragraphe 172 des Orientations.

Selon la municipalité, depuis 2005, sur le territoire du bien et sa zone tampon, 35 bâtiments ont été construits et dix autres sont en cours de construction, tandis que trois projets attendant d’être réalisés. Toutefois, la mission a noté une baisse accentuée du nombre de nouvelles constructions au cours de l’année passée. La mission a formulé les observations suivantes sur les projets réalisés :

- Cathédrale de l’Assomption

Ce nouvel édifice est une reconstruction intégrale de la cathédrale. La mission a considéré que cette reconstruction est inacceptable car elle contrevient aux réglementations (qui n’autorisent une reconstruction que dans le cadre d’une « reconstitution historique ») et ses dimensions dépassent largement celles du bâtiment d’origine. Le projet de reconstruction de la Cathédrale ne répond pas au paragraphe 86 des Orientations qui stipule que la reconstruction n’est acceptable que ‘si elle s’appuie sur une documentation complète et détaillée et n’est aucunement conjecturale’. De même, les données du projet n’ont pas été communiquées au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, comme le demande le paragraphe 172 préalablement à l’approbation du projet.

La mission a considéré que le nouveau bâtiment a un impact négatif très fort sur l’horizon de la ville, en particulier sa silhouette vers la Volga et la Kotorosl. Il ne rend pas justice non plus à l’ensemble des églises harmonieuses qui contribuent au panorama général de la ville et à la valeur universelle exceptionnelle du bien. De plus, la mission a considéré que l’enlèvement des fondations archéologiques d’origine de la vieille cathédrale est inacceptable, d’autant qu’elles constituaient un monument archéologique d’importance fédérale.

La mission a considéré que ce projet illustre les faiblesses de la protection juridique et du système de gestion. Les paramètres standards des limites de construction n’ont pas été respectés et la décision a été imposée malgré les protestations des organisations, tant professionnelles que civiles. Aucune évaluation d’impact n’a été menée pour évaluer l’impact de la silhouette de l’édifice sur la ville et sur la valeur universelle exceptionnelle.

La mission a été aussi informée d’un autre projet de reconstruction de la tour de la cathédrale. La mission a considéré que si ce projet était réalisé, les dommages causés à la silhouette du bien seraient irréversibles.

- Complexe du monument du Millennium

Le mémorial est conçu pour être un centre urbain entrant en concurrence avec la forme urbaine traditionnelle. Il rompt l’axe visuel de l’église Korovniki du XVIIe siècle sur la rive opposée de la rivière Kotorosl. La construction du complexe s’est faite en violation des règles de la "zone de paysage naturel protégé" dans la zone tampon.

- Le pont à deux niveaux sur la rivière Kotorosl

La mission a considéré que ce pont est aussi en conflit avec l’authenticité du paysage de la zone tampon et que l’accès routier qu’il offre n’est pas justifié dans la mesure où il oriente la circulation, de manière inquiétante, vers le bien. Par la suite, deux nouvelles solutions de communication ont été trouvées, qui reflètent une tentative positive de réduire le flot d’automobiles dans le bien mais qui prouvent que le pont n’était pas nécessaire. Cela montre la nécessité d’établir un plan de circulation global qui n’augmente pas la circulation de transit dans le bien.

- Le monument du prince Pozharsky, monastère Spasso-Preobrazhensky

Cette stèle a été érigée au centre du monastère. La mission a considéré qu’elle est un exemple d’interférence inadmissible qui fait injure à l’environnement authentique du monastère et qu’elle devrait être retirée. Elle illustre aussi les insuffisances du système de gestion.

- Autres projets de construction

La mission a visité de nombreux secteurs où des constructions ou reconstructions étaient en cours et a notés que l’échelle des nouvelles constructions était dans bien des cas sans commune mesure avec les caractéristiques du tissu urbain et avec les réglementations en vigueur, et que des matériaux non-traditionnels étaient employés en toiture.

La mission a aussi évalué quelques-uns des projets non réalisés, actuellement au niveau régional. Sur ce point, la mission a considéré que les débats sur ces projets au sein du Conseil du Comité russe pour le patrimoine mondial étaient très utiles. Les projets suivants ont été étudiés :

  • Projet d’hôtel au voisinage de la Cathédrale de l’Assomption et du Quai de la Volga
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    La mission a noté qu’il est possible, en principe, de construire un bâtiment neuf dans ce quartier. Dans sa forme actuelle, cependant, ils ont considéré que le projet était inacceptable. Les limites et la taille du bâtiment autorisé par le plan directeur dépasse l’échelle du tissu urbain traditionnel environnant. Bien que le projet ait évolué, l’absence d’un plan urbain détaillé et de réglementations adéquates signifie qu’une solution optimale n’a pas été trouvée. La mission recommande que des modifications supplémentaires soient apportées à la hauteur et à la conception du bâtiment envisagé.

    • Centre culturel Volkov
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      Ce projet propose la reconstruction approximative d’un hôtel contre la tour Znamenskaya et l’église Znamenié. La mission a considéré que cette approche, ainsi que la proposition de construire un parking souterrain de 500 places, est en contradiction avec les recommandations du Comité et la mission de 2009. La mission a considéré que ce site ne devrait pas être construit. 

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2012

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent l’inquiétude exprimée par l’équipe de la mission devant les grands projets construits dans l’emprise du bien qui ont eu un impact négatif sur la panorama horizontal, l’archéologie et le tissu urbain. Cela est particulier vrai de la reconstruction de la Cathédrale de l’Assomption, qui a un impact négatif sur la silhouette globale du bien, et du pont à deux niveaux traversant la rivière Kotorosl, qui est aujourd’hui considéré comme superflu. Ils notent aussi que la mission estime qu’une prise de conscience se fait jour du fait que certaines structures construites après l’inscription du bien au patrimoine mondial sont en contradiction avec la valeur universelle exceptionnelle. La mission a noté que cette prise de conscience conduit à plus de précaution vis-à-vis des interventions futures.

Toutefois, les différents projets négatifs mettent en lumière l’inadéquation des dispositifs de protection et de gestion pour contrôler le développement, et l’apparente facilité avec laquelle leurs contraintes peuvent être contournées, l’absence d’un plan directeur global pour la ville, l’absence de plan de gestion, l’absence de suivi et le manque de Directeur de site. Globalement, la gouvernance n’est pas étayée par une compréhension des attributs de la valeur universelle exceptionnelle et les projets de construction ne sont pas évalués selon leur impact sur la valeur universelle exceptionnelle. Aucune évaluation de l’impact sur le patrimoine n’a été préparée à ce jour. Il n’y a pas non plus de stratégie de la conservation qui puisse orienter les décisions de reconstruction et de redéveloppement.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent le fait que certains projets ont été stoppés, mais note aussi que tous doivent être réévalués, dans certains cas dans leur intégralité, si l’on veut éviter leur impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien. Ils recommandent que le Comité demande à l’État partie de mettre au point des orientations pour la planification et la conception des nouvelles constructions, de réglementer l’échelle, la masse et les matériaux afin de garantir leur compatibilité avec les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle du bien. Ils souhaitent aussi que toutes les propositions de projets soient accompagnées d’une évaluation détaillée de l’impact sur le patrimoine, conformément au Guide pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens du patrimoine mondial de l’ICOMOS au titre du paragraphe 172 des Orientations, pour examen et commentaires préalablement à leur approbation.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives souhaitent attirer l’attention du Comité sur le fait qu’il pourrait recommander à l’État partie d’élaborer une loi nationale pour tous les biens culturels inscrits au patrimoine mondial de la Fédération de Russie afin de garantir qu’ils respectent les obligations des États parties à la Convention

Décisions adoptées par le Comité en 2012
36 COM 7B.84
Centre historique de la ville de Yaroslavl (Fédération de Russie) (C 1170)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.   Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B.Add,

2.   Rappelant la décision 35 COM 7B.103, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3.   Exprime son inquiétude face à l’impact d’un nombre considérable de projets réalisés ces dernières années dans le bien et sa zone tampon sur la silhouette urbaine globale et sur la relation harmonieuse des bâtiments du XVIe au XVIIIe siècle dans leur environnement urbain planifié ;

4.   Note l’impact extrêmement négatif de la reconstruction de la Cathédrale de l’Assomption sur le panorama horizontal du bien et considère que l’ajout d’une haute tour de clocher pourrait endommager irréversiblement le panorama de la ville ;

5.   Note également que certains projets ont été stoppés et considère que ceux-ci ont besoin d’une refonte majeure pour être acceptables ;

6.   Note en outre que des insuffisances dans le dispositif actuel de protection et de gestion et la facilité apparente avec laquelle les contraintes d’urbanisme sont contournées ont contribué à l’évolution négative du bien ;

7.   Prie instamment l’État partie d’établir un système de gestion approprié du bien afin de traiter les permis de construire de manière claire et transparente, d’assurer une coordination effective entre les autorités concernées et les parties prenantes et d’améliorer le suivi ainsi que d’envisager la nomination d’un Directeur du bien ;

8.   Demande à l’État partie de finaliser le Plan directeur de la ville, étayé par une compréhension claire des attributs de la valeurs universelle exceptionnelle, de garantir que les réglementations de la zone respectent les attributs de la valeur universelle exceptionnelle du point de vue des caractéristiques du tissu urbain, son échelle et sa silhouette affirmée et d’élaborer un plan de circulation urbaine afin de réduire la circulation automobile à l’intérieur du bien ;

9.   Demande également à l’État partie de produire un plan de gestion du bien et une stratégie de conservation qui puisse éclairer les décisions en matière de projets de reconstruction et de redéveloppement ;

10. Demande en outre que l’État partie réglemente la zone tampon par la loi fédérale ;

11. Demande par ailleurs à l’État partie de développer des orientations pour la planification et la conception de nouvelles constructions, de réglementer l’échelle, les masses et les matériaux afin d’assurer la compatibilité avec les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle du bien et réitère sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations, la documentation de tous les grands projets en cours ou envisagés, ainsi que l’évaluation de l’impact sur le patrimoine, conformément au Guide de l’ICOMOS, pour examen et commentaire préalablement à leur approbation ;

12. Demande enfin à l’État partie de s’assurer que les projets de construction sont étayés par des recherches et documents archéologiques adéquats ;

13.  Recommande fortement que l’État partie élabore une loi nationale pour tous les biens culturels inscrits au patrimoine mondial de la Fédération de Russie afin de garantir qu’ils respectent les obligations des États parties à la Convention ;

14.  Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2013 un rapport sur l’état de conservation du bien qui traite des points mentionné ci-dessus pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.

Projet de décision : 36 COM 7B.84

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B.Add,

2. Rappelant la décision 35 COM 7B.103, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),

3. Exprime son inquiétude face à l’impact d’un nombre considérable de projets réalisés ces dernières années dans le bien et sa zone tampon sur la silhouette urbaine globale et sur la relation harmonieuse des bâtiments du XVIe au XVIIIe siècle dans leur environnement urbain planifié ;

4. Note l’impact extrêmement négatif de la reconstruction de la Cathédrale de l’Assomption sur le panorama horizontal du bien et considère que l’ajout d’une haute tour de clocher pourrait endommager irréversiblement le panorama de la ville ;

5. Note également que certains projets ont été stoppés et considère que ceux-ci ont besoin d’une refonte majeure pour être acceptables ;

6. Note en outre que des insuffisances dans le dispositif actuel de protection et de gestion et la facilité apparente avec laquelle les contraintes d’urbanisme sont contournées ont contribué à l’évolution négative du bien ;

7. Prie instamment l’État partie d’établir un système de gestion approprié du bien afin de traiter les permis de construire de manière claire et transparente, d’assurer une coordination effective entre les autorités concernées et les parties prenantes et d’améliorer le suivi ainsi que d’envisager la nomination d’un Directeur du bien ;

8. Demande à l’État partie de finaliser le Plan directeur de la ville, étayé par une compréhension claire des attributs de la valeurs universelle exceptionnelle, de garantir que les réglementations de la zone respectent les attributs de la valeur universelle exceptionnelle du point de vue des caractéristiques du tissu urbain, son échelle et sa silhouette affirmée et d’élaborer un plan de circulation urbaine afin de réduire la circulation automobile à l’intérieur du bien ;

9. Demande également à l’État partie de produire un plan de gestion du bien et une stratégie de conservation qui puisse éclairer les décisions en matière de projets de reconstruction et de redéveloppement ;

10. Demande en outre que l’État partie réglemente la zone tampon par la loi fédérale ;

11. Demande par ailleurs à l’État partie de développer des orientations pour la planification et la conception de nouvelles constructions, de réglementer l’échelle, les masses et les matériaux afin d’assurer la compatibilité avec les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle du bien et réitère sa demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, conformément au paragraphe 172 des Orientations, la documentation de tous les grands projets en cours ou envisagés, ainsi que l’évaluation de l’impact sur le patrimoine, conformément au Guide de l’ICOMOS, pour examen et commentaire préalablement à leur approbation.

12.  Demande enfin à l’État partie de s’assurer que les projets de construction sont étayés par des recherches et documents archéologiques adéquats ;

13. Recommande fortement que l’État partie élabore une loi nationale pour tous les biens culturels inscrits au patrimoine mondial de la Fédération de Russie afin de garantir qu’ils respectent les obligations des États parties à la Convention ;

14. Demande de plus à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial d'ici le 1er février 2013 un rapport sur l'état de conservation du bien qui traite des points mentionné ci-dessus pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2012.

Année du rapport : 2012
Fédération de Russie
Date d'inscription : 2005
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 36COM (2012)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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