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Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur

Ruins of the Buddhist Vihara at Paharpur

Evidence of the rise of Mahayana Buddhism in Bengal from the 7th century onwards, Somapura Mahavira, or the Great Monastery, was a renowned intellectual centre until the 12th century. Its layout perfectly adapted to its religious function, this monastery-city represents a unique artistic achievement. With its simple, harmonious lines and its profusion of carved decoration, it influenced Buddhist architecture as far away as Cambodia.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur

Témoin de l’essor du bouddhisme du Mahayana au Bengale à partir du VIIe siècle, cet ensemble, connu sous le nom de Somapura Mahvira, le « grand monastère », a été un centre intellectuel de renom jusqu’au XIIe siècle. Par son plan parfaitement adapté à sa fonction religieuse, cette ville-monastère représente une réalisation artistique unique qui a influencé l’architecture bouddhique jusqu’au Cambodge, par la simplicité et l’harmonie de ses lignes et le foisonnement de son décor sculpté.

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آثار الفيهارا البوذي في باهاربور

إن هذه المجموعة المعروفة باسم سومابورا ماهفيرا أو "الدير الكبير" هي شاهد على الانطلاقة البوذية في ماياهانا في البنغال إبتداء من القرن السابع. وقد كانت مركزاً فكرياً ذائع الصيت حتى القرن الثاني عشر. تمثّل المدينة- المسجد، بفضل مخططها المكيّف لوظيفته الدينية، إنجازاً فنياً فريداً أثّر على الهندسة المعمارية البوذية حتى كامبوديا من خلال بساطة خطوطه وانسجامها وتكاثر التزيينات المنحوتة.

source: UNESCO/CPE
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帕哈尔普尔的佛教毗诃罗遗址

这个遗址又称作大寺院(Somapura Mahavira), 是7世纪大乘佛教在孟加拉兴起的见证,一直到12世纪以前都是著名的文化中心。这座寺院的设计完美地满足了举行宗教仪式的需要,体现出非凡卓绝的艺术成就。寺院简单和谐的线条,加上大量的雕刻装饰,对佛教建筑发展有着深远影响,影响力甚至远及柬埔寨。

source: UNESCO/CPE
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Руины буддийского монастыря в Пахарпуре

Сомапура Махавира, или Великий монастырь, ставший свидетелем становления с VII века буддийского учения махаяны в Бенгалии, был прославленным интеллектуальным центром вплоть до XII в. Его планировка прекрасно соответствует религиозной функции, и сам монастырь-город представляет собой уникальное художественное достижение. Своими простыми и гармоничными линиями и обильным резным декором он оказал влияние на буддийскую архитектуру всего региона вплоть до Камбоджи.

source: UNESCO/CPE
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Ruinas del vihara búdico de Paharpur

Este sitio religioso, conocido por el nombre de Somapura Mahavira (“gran monasterio”), es testigo del auge que cobró el budismo mahayana en Bengala desde el siglo VII y fue un afamado centro intelectual hasta el siglo XII. El trazado de esta ciudad-monasterio, perfectamente adaptado a su función religiosa, constituye un logro artístico excepcional. Sus líneas simples y armoniosas, así como sus profusas ornamentaciones esculpidas, influyeron en la arquitectura budista, incluso en países tan lejanos como Camboya.

source: UNESCO/CPE
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パハルプールの仏教寺院遺跡群
ベンガル地方に栄えたパーラ王朝2代目のダマルパーラ王が8世紀末に創建した仏教寺院。約300m四方の敷地を177室の僧坊が囲み、中庭の中央には大塔が建っており、当時は頂上に高塔が存在した。基壇は神々や動物の像で装飾されており、寺院土台から出土した2800点もの素焼き粘土板の浮彫は、パーラ王朝美術を知る貴重な資料である。

source: NFUAJ

Ruïnes van de boeddhistische Vihara in Paharpur

Paharpur is een klein dorpje waar de resten zijn opgegraven van het belangrijkste en meest bekende klooster ten zuiden van de Himalaya. Het klooster Paharpur Vihara - ook bekend als Somapura Mahavira - was een gerenommeerd intellectueel centrum tot aan de 12e eeuw en het bewijs van de opkomst van het mahayana boeddhisme in de Bengalen vanaf de 7e eeuw. Het ontwerp van het klooster is perfect aangepast aan de religieuze functie ervan, waardoor de kloosterstad een unieke artistieke prestatie vormt. De eenvoudige, harmonieuze lijnen en de overvloed van uitgesneden decoraties hebben de boeddhistische architectuur beïnvloed, zelfs tot in Cambodja.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Situés au nord-ouest du Bangladesh dans le district de Naogaon, le cœur de l’ancienne « Varendra », près du village de Paharpur, les imposantes ruines du complexe monastique bouddhiste sont le plus important et le plus spectaculaire monument préislamique du Bangladesh.

Le premier bâtisseur du monastère fut Dharmapala Vikramshila (770-810 apr. JC), le roi de Varendri-Maghada, tel qu’inscrit sur un sceau d’argile découvert dans l’enceinte du monastère.

Le plan du monastère peut être décrit comme un grand quadrilatère mesurant environ 920 pieds, avec une entrée principale, une structure élaborée, sur le côté nord. Les murs extérieurs du monastère sont formés par des rangées de cellules qui font face vers l’intérieur au temple principal, placé au centre de la cour. Dans la dernière phase de construction du monastère, le nombre de cellules, qui formaient le mur extérieur, atteignait 177. Le temple principal est bâti sur un plan cruciforme et possède une superstructure en terrasses qui s’élève au moyen de trois terrasses au-dessus du sol à une hauteur d’environ 70 pieds. Le niveau supérieur est un imposant bloc central rectangulaire qui forme la colonne centrale de briques. La terrasse intermédiaire est un vaste passage circumambulatoire qui dessert quatre chapelles principales ou mandapas disposées aux quatre points cardinaux et qui sont accessibles en traversant des antichambres à colonnes. Bien que le plan puisse paraître complexe, il s’agit en fait d’une simple forme de croix qui a été élaborée avec une série de projections aux angles réentrants, une forme copiée et reproduite à tous les niveaux du temple principal. Au niveau intermédiaire, il y avait à l’origine deux bandes formées de plaques de terre cuite courant tout le long du temple, dont seule la moitié a pu être conservée sur le site.

Aujourd’hui, le niveau inférieur est à 3 pieds au-dessus du pradakshinapatha d’origine, le principal passage circumambulatoire, et en dessous de la base de la bande de plaques de terre cuite la plus basse. Des fouilles archéologiques ont révélé la présence d’un passage d’une longueur de 15 pieds qui a une forme élaborée de croix, une caractéristique qui peut être discernée depuis les fondations du mur extérieur qui enclot le passage et qui existe encore de nos jours. Au pied du temple, il y a environ 60 sculptures en pierre qui représentent toute une variété de divinités hindoues. L’entrée principale du monastère s’effectuait par une porte fortifiée au nord du temple central. La majorité des bâtiments utilitaires tels que la cuisine et le réfectoire sont situés dans l’angle sud-est mais on peut également trouver quelques structures dans l’angle nord-est.

Des documents épigraphiques témoignent que la vie culturelle et religieuse de ce grand Vihara était étroitement liée aux célèbres et anciens centres bouddhistes de Bohdgaya et de Nalanda, de nombreux traités étaient rédigés à Paharpur, un lieu où la forme du bouddhisme mahayana appelée vajrayana était pratiquée.

De nos jours, Paharpur est le plus spectaculaire et le plus magnifique monument du Bangladesh et le deuxième plus grand monastère bouddhiste d’un seul tenant au sud de l’Himalaya.

Critère (i) : Ce monastère-cité représente une réalisation artistique unique. La disposition symétrique et le massif bâtiment unique du monastère étaient parfaitement adaptés à sa fonction religieuse. Ses lignes simples et harmonieuses et sa profusion de décorations sculptées en pierre et en terre cuite sont d’importants chefs d’œuvre artistiques.

Critère (ii) : La forme architecturale d’une grande beauté introduite à Paharpur, sur une grande échelle pour la première fois en Asie a profondément influencé les constructions postérieures des temples de Pagan au Myanmar et ceux de Loro-Jongrang et de Chandi Sewer au centre de l’île de Java. Son influence sur l’architecture bouddhiste s’est perpétuée jusqu’au Cambodge. L’art de la terre cuite de Paharpur se perpétue depuis le 8e siècle de notre ère dans toute la zone du delta.

Critère (vi) : Somapura Mahavihara, le grand monastère, témoigne de la naissance du bouddhisme maharaja au Bengale à partir du 7e siècle. Le monastère est devenu un centre reconnu de la religion et de la culture bouddhistes sous la protection royale de la dynastie Pala et a été un centre intellectuel reconnu jusqu’au 17e siècle.

Intégrité

De nos jours, seules les limites archéologiques du site ont été définies, ce qui pourrait être considéré comme les limites du bien. À l’intérieur de ces limites se trouvent tous les attributs nécessaires à l’expression de la valeur universelle exceptionnelle du bien. Cependant, le potentiel de nuisances des activités d’exploitation minière aux alentours du bien souligne l’urgence de définir les limites de la zone tampon du bien qui devra tenir compte de l’environnement naturel qui entoure le bien afin de conserver la relation visuelle entre l’architecture et le cadre. Des dispositions pour la gestion de la zone tampon doivent être identifiées et mises en œuvre.

En ce qui concerne l’intégrité matérielle du bien, la partie du temple qui n’est toujours pas couverte ainsi que des plaques en terre cuite se détériorent progressivement en raison de la salinité de l’air et de la germination de certaines plantes. Il s’agit là d’une menace à l’intégrité physique du tissu du bien qui doit être prise en compte.

Authenticité

L’authenticité du bien en termes de matériaux, de substance et de caractère a été compromise par des interventions, dont des travaux de consolidation, d’importantes réparations et la reconstruction avec des briques de la structure externe des murs justifiée par une volonté de mieux présenter le bien. Par ailleurs, le recours à des briques et à du mortier saturés de sel lors des travaux de conservation des années trente a aggravé la situation. Le vandalisme, les vols et la détérioration de certaines plaques de terre cuite ont conduit à leur dépose des murs du bâtiment principal. On ne peut plus revenir sur les conséquences des interventions passées aussi tout futur travail de conservation et d’entretien devra se concentrer sur la stabilisation du monument afin de garantir qu’il est bien sauvegardé sous sa forme actuelle. Afin que cette authenticité ne soit encore plus compromise, des politiques de conservation doivent être élaborées et mises en œuvre. Ainsi, on pourra garantir que la conservation de la structure des bâtiments est conforme aux normes actuelles ; en outre le recours aux matériaux traditionnels et à l’artisanat local sera favorisé.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Tout l’ensemble architectural, son périmètre et le grand temple central sont situés dans une zone protégée par le gouvernement et régulièrement supervisée par des structures officielles locales. La législation nationale comprend la Loi sur les antiquités (1968, révisée par une ordonnance en 1976), les Règles de sauvegarde des biens immobiliers-antiquités, le Manuel de conservation (1922) et le Code des travaux archéologiques (1938).

La gestion et la conservation du bien du patrimoine mondial et des autres monuments liés au bien dans les alentours sont placées sous la responsabilité du Département d’archéologie. Par ailleurs, en ce qui concerne l’entretien régulier du site, la responsabilité de la gestion est assurée par un Bureau de conservation placé sous la supervision générale d’un Directeur régional, guidé dans son travail par le Directeur général du Département d’archéologie de la République populaire du Bangladesh.

Un Plan général de gestion comprenant des politiques de conservation et des dispositions pour une zone tampon sera rédigé dans le cadre du « Projet de développement d’infrastructures touristiques en Asie du sud, 2009-2014 ». Des ressources suffisantes en personnel et en moyens techniques et financiers devront être accordées pour que la structure de gestion puisse travailler durablement et pour que les plans de conservation et d’entretien soient mis en œuvre sans interruption afin de garantir la protection à long terme du bien.

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