Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

L’UNESCO engagée auprès des États parties de la Côte d’Ivoire et de la Guinée pour accompagner le processus de retrait de la Réserve naturelle intégrale du mont Nimba de la Liste du patrimoine mondial en péril

mardi 16 avril 2024 à 14:42
access_time Lecture 3 min.
© UNESCO / Junior Ohouko

Lors de sa 45e session élargie en septembre 2023 à Riyadh, le Comité du patrimoine mondial, dans sa , a adopté l’état de conservation souhaité en vue du retrait de la Réserve naturelle intégrale du mont Nimba de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

Durant cette même session, le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec l’UICN, a organisé une réunion de réflexion avec les représentants des délégations de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, au cours de laquelle deux propositions clés ont été formulées pour soutenir le bien : (i) établir un groupe de travail multidisciplinaire qui coordonnera et suivra la mise en œuvre des mesures correctives ; et (ii) organiser un atelier technique de ce groupe de travail pour évaluer l’état actuel de la mise en œuvre des mesures correctives pour atteindre le DSOCR, et pour développer un plan d’actions chiffré, comme action de suivi de l’atelier organisé sur le DSOCR au Sénégal en juin 2023.

C’est dans ce cadre que l’UNESCO, en collaboration avec l’UICN, a organisé, du 18 au 20 décembre 2023 à Conakry (Guinée), un atelier technique d’évaluation de la mise en œuvre des mesures correctives pour l’atteinte de l’état de conservation souhaité (DSOCR), afin d’accompagner les deux États parties dans le processus de retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, en réponse à la décision du Comité. Cet atelier s’aligne par ailleurs parfaitement à deux outils clés, notamment le Plan d’action régional pour l’Afrique (2021-2027), ainsi que la Stratégie opérationnelle pour la Priorité Afrique (2022-2029), dont l’un des principaux objectifs est de fournir une assistance spécialisée aux États parties africains ayant des sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Financé par le Fonds du patrimoine mondial et la contribution du gouvernement norvégien, cette rencontre a réuni une vingtaine de participants représentant des institutions guinéennes et ivoiriennes engagées dans la cause commune de la préservation du bien. Après des interventions des représentants de l’UICN et du Centre du patrimoine mondial sur les indicateurs du DSOCR et les mesures correctives, des travaux de groupe ont été réalisés pour faciliter le renseignement des informations sur l’état de conservation actuel du bien.

Un soutien politique important a été apporté aux travaux par Dr Karim Samoura, Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la Guinée, M. Faya François Bourouno, Secrétaire Général du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que Madame Soukeynatou Kourouma, représentante de la Délégation permanente de la Guinée auprès de l’UNESCO à Paris.

© MEDD, Guinea, 2023

Séance de groupe de travail (à gauche), et échanges entre la représentante de la Délégation permanente de la Guinée auprès de l’UNESCO à Paris et le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la Guinée (à droite)

Au terme des discussions, un groupe technique multidisciplinaire a été créé, cinq (05) recommandations clés ont été formulées aux États parties de Guinée et de Côte d’Ivoire pour une mise en œuvre effective des mesures correctives, et un Plan d’actions chiffré (2024-2025) a été élaboré pour servir de boussole pour les actions phares sur le court terme qui concourront à atteindre l’état de conservation souhaité. L’UNESCO travaille maintenant avec les Etats parties et leurs partenaires pour mobiliser des ressources financières nécessaires à la mise en œuvre effective de ce plan d’action.

mardi 16 avril 2024 à 14:42
access_time Lecture 3 min.
Régions 1
Afrique
Biens du patrimoine mondial 1
top