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Ramsar et Patrimoine Mondial: une coopération durable pour la conservation

jeudi 5 octobre 2017 à 9:00
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Pêcheurs traversant le lac Loktak, célèbre pour ses îles flottantes habitées appelées ‘Phumdis’, Parc national Keibul Lamjao, Manipur, Inde © Tshering Zam | Tshering Zam | Source

Gland, Suisse  Le rapport publié aujourd’hui démontre que la protection des valeurs culturelles et naturelles bénéficie grandement de la double désignation de la Convention de Ramsar et la Convention du patrimoine mondial. « Ramsar et la Convention du patrimoine mondial : au confluent du succès » illustre au travers de six cas d’études, les bénéfices et les défis de la gestion des zones humides, et donne de nombreux exemples de participation communautaire ayant contribué positivement à la conservation du patrimoine naturel et culturel. Les cas d’études réfèrent à l’analyse menée par IUCN « Gérer les SDIM » (2016), qui procure une certaine orientation concernant les sites à désignations internationales multiples (SDIM).

Ce rapport est le résultat d’un partenariat de long terme entre la Convention du patrimoine mondial et la Convention de Ramsar sur les zones humides, qui a été signée à Ramsar (Iran) en 1971. Cette publication a vu le jour grâce à l’appui financier du programme InforMEA d’ONU environnement ainsi que du partenariat Ramsar pour la culture et les zones humides, financé par MAVA.

Le rapport soutient la coopération et la collaboration existante entre ces deux conventions uniques et réitère la nécessité de travailler ensemble pour une meilleure gestion de ces sites doublement désignés, tout en surmontant les défis que ceux-ci peuvent poser. La double désignation sous la Convention du patrimoine mondial et la Convention Ramsar représente l’opportunité d’améliorer les méthodes de gestion et mieux surmonter les futurs défis en renforçant ce partenariat visant à une meilleure protection des zones humides.

Les dispositions des deux conventions se supportent mutuellement et sont complémentaires, elles permettent donc d’assurer une meilleure intégration des valeurs culturelles dans la protection et la gestion des sites désignés. Au travers de critères de désignation à la fois synergiques et divergents, la Convention Ramsar et la Convention du patrimoine mondial offrent des objectifs de gestion et de protection plus diversifiés.

Ce rapport souligne aussi l’importance de la participation et de l’implication des communautés autochtones et locales, qui mène le plus souvent à une meilleure gouvernance et une gestion plus efficace des zones protégées. La Politique sur l’intégration de la dimension du développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial, appuyée par le Comité du patrimoine mondial en 2015, fait référence à l’importance du « respect, de la consultation et de l’implication des communautés autochtones et locales ». La Convention Ramsar, et plus particulièrement au travers du Plan stratégique Ramsar 2016-2024  a aussi reconnu l’importance des communautés autochtones et locales dans le partage de leurs connaissances et de leur vision avisée de l’utilisation des zones humides.

En 2016, plus de 97 zones dans le monde étaient inscrites, à la fois sous la Convention Ramsar et la Convention du patrimoine mondial, pour leurs rares et uniques écosystèmes.

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