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Établissements de chefferies précolombiennes avec des sphères mégalithiques du Diquís

Costa Rica
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Gouvernance
  • Habitat
  • Infrastructures de transport aérien
  • Infrastructures hydrauliques
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Gouvernance
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs (fournir aux visiteurs l’interprétation et le futur accès aux composantes qui ne sont pas encore ouvertes au public)
  • Ressources humaines (gardes et gestionnaires)
  • Habitat (futur développement urbain)
  • Infrastructures hydrauliques (discussions sur la construction d’un barrage hydroélectrique)
  • Infrastructures de transport aérien
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé : 95 260 dollars EU pour le projet « Faire participer les jeunes des communautés locales et des peuples autochtones à la gestion participative et à la conservation des Établissements de chefferies précolombiennes avec des sphères mégalithiques du Diquís » (Ministère allemand des affaires étrangères), actuellement en cours de mise en œuvre

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 1 (de 2004-2004)
Montant total approuvé : 17 500 dollars E.U.
2004 Park of Pre-Columbian Spheres in the Diquis Delta, ... (Approuvé)   17 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Néant

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 30 novembre 2022, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1453/documents/, qui présente les avancées suivantes sur un certain nombre de questions de conservation abordées par le Comité lors de ses précédentes sessions :

  • Le projet de coopération avec l’université du Costa Rica en matière d’activités de gestion conjointe avec les communautés proches des sites a été retardé en raison de la pandémie de COVID-19 et a été suspendu en mai 2021. La reprise de ce projet serait possible à l’avenir ;
  • Malgré les restrictions liées à la pandémie, plusieurs activités ont été menées pour impliquer la jeunesse locale et les populations autochtones dans la gestion et la conservation participatives. Des ateliers ont été organisés dans le canton d’Osa ;
  • Entre 2020 et 2022, des activités de collaboration avec les communautés autochtones de Curré/Yímba et Boruca ont été mises en place, parmi lesquelles une intervention sur les sphères situées dans le musée communautaire de la ville de Boruca et une foire consacrée à la valorisation des savoirs traditionnels Curré/Yímba ;
  • Entre 2020 et 2022, 6 471 personnes ont participé à 302 activités éducatives ;
  • Entre 2020 et 2022, trois expositions ont été inaugurées dans la salle d’exposition temporaire du centre d’accueil des visiteurs de la Finca 6. 10 panneaux d’information et 20 pancartes de signalisation ont été installés le long des parcours des quatre sites ;
  • Le plan de réglementation de la zone tampon du canton d’Osa est toujours suspendu en raison de difficultés persistantes. En octobre 2022, un projet d’accord a été présenté aux représentants de Surcoop, association de propriétaires terriens situés dans la zone tampon de la Finca 6. Cet accord permettrait de maintenir la vocation agricole des terres et d’établir des mesures relatives aux futurs projets. Des accords analogues seront proposés aux propriétaires des terrains situés dans les zones tampons d’autres sites archéologiques de la série ;
  • Les risques relatifs aux sites archéologiques du bien ont fait l’objet d’une évaluation annuelle ;
  • La Commission de haut niveau chargée de veiller à la protection adéquate du bien est en place pour apporter son soutien en cas de problèmes urgents ;
  • La proposition préliminaire concernant l’organisation de l’unité administrative et sa place dans l’organigramme institutionnel est en cours d’évaluation au niveau national ;
  • La faisabilité du projet d’aéroport international Sud n’est toujours pas déterminée. Le Musée national du Costa Rica a demandé au Secrétariat technique de l’environnement de ne pas approuver l’évaluation d’impact sur l’environnement (EIP) avant que l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) ne soit achevée ;
  • Le gouvernement a investi dans la modernisation des aéroports régionaux existants, notamment l’aéroport de Palmar Sur, situé dans le delta du Diquís ;
  • Le projet hydroélectrique reste suspendu jusqu’à nouvel ordre. En novembre 2021, la Direction générale de l’aviation civile a commandé une étude d’impact sur le patrimoine du projet ;
  • En 2020 et 2022, quatre sphères des deux seuls alignements conservés à ce jour au sein du monument archéologique Finca 6 ont été restaurées.

De plus, dans une note reçue par le Centre du patrimoine mondial le 10 mai 2023, l’État partie a confirmé que les études de faisabilité et d’impact concernant l’aéroport international Sud avaient été relancées et devaient être réalisées au cours des prochains mois.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Il convient de saluer le fait que, malgré les restrictions liées à la pandémie, l’État partie a poursuivi ses activités visant à impliquer les communautés locales et les peuples autochtones dans la gestion et la conservation participatives et à renforcer la collaboration avec les communautés autochtones de Curré/Yímba et de Boruca. Il convient également de féliciter l’État partie pour la poursuite du programme d’éducation au patrimoine. Toutefois, en raison de la pandémie de COVID-19, le projet de coopération avec l’université du Costa Rica en matière d’activités de gestion conjointe avec certaines des communautés proches des sites n’a pas pu être réalisé dans les délais prévus et a été suspendu en mai 2021. Étant donné que la possibilité de le reprendre reste ouverte, il est à espérer que le projet pourra être mené à bien et que l’État partie tiendra le Centre du patrimoine mondial informé des résultats de ce projet. Il faut également accueillir favorablement le fait que des expositions ont été organisées dans la salle d’exposition temporaire du centre d’accueil des visiteurs de la Finca 6 et que le programme de signalisation et d’interprétation a été poursuivi.

Le Comité souhaitera peut-être féliciter l’État partie pour les activités susmentionnées ainsi que pour la restauration de quatre sphères situées dans les deux seuls alignements conservés à ce jour, au sein du monument archéologique Finca 6, et ce, dans le cadre de la coopération avec le Mexique.

La réglementation de la zone tampon est toujours en attente, bien qu’une réunion entre le directeur du Musée national et le maire d’Osa ait eu lieu en 2022 et qu’un projet d’accord ait été présenté, lequel vise l’adoption d’une décision pour maintenir la vocation agricole des terres et établir des mesures pour les futurs projets. Il convient de demander à l’État partie de poursuivre ses efforts pour parvenir à des accords avec la municipalité d’Osa et les propriétaires terriens et trouver ainsi une issue à cette situation.

En 2020, le « Plan institutionnel local de réduction des risques » a été établi et approuvé par le conseil d’administration du Musée national du Costa Rica et par le ministère de la Santé. Toutefois, des évaluations annuelles ont été réalisées par le service d’audit interne du Musée national et ont révélé que le plan de gestion des risques et des catastrophes n’était pas encore achevé.

Il est heureux que la Commission de haut niveau chargée de veiller à la protection adéquate du bien se soit réunie à plusieurs reprises au cours des deux dernières années. Cependant, la mise en place d’une unité de gestion consolidée et pluridisciplinaire du bien n’a pas encore été réalisée en raison des contraintes financières du pays. Il convient donc de demander à l’État partie de conclure les accords nécessaires à la mise en place de l’unité de gestion.

Le projet d’aéroport international Sud n’a pas été modifié et sa faisabilité est toujours à l’étude. Il convient de saluer le fait que l’EIE n’a pas été approuvée par le Secrétariat technique de l’environnement après la demande en ce sens du Musée national du Costa Rica et il faut espérer que l’EIP pourra être réalisée, comme cela est confirmé dans la note de l’État partie du 10 mai 2023. Le rapport soumis par l’État partie fait état d’investissements destinés à moderniser l’aéroport de Palmar Sur, situé dans le delta du Diquís, mais ne fournit pas d’informations détaillées. Il est prévu que tout projet ou intervention susceptible de mettre en péril la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, son intégrité et son authenticité, fasse l’objet d’une EIP.

Le projet hydroélectrique reste suspendu jusqu’à nouvel ordre. La Direction générale de l’aviation civile a demandé une EIP pour le projet et il est prévu que l’État partie tienne le Centre du patrimoine mondial informé de ses résultats. Les EIP doivent être menées conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l’évaluation d’impact dans un contexte de patrimoine mondial.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.113
Établissements de chefferies précolombiennes avec des sphères mégalithiques du Diquís (Costa Rica) (C 1453)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.65, adoptée à sa 44esession élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Félicite l’État partie d’avoir poursuivi les activités en matière d’éducation au patrimoine et de dispositifs de gestion participative avec les jeunes, les communautés locales et les groupes autochtones malgré les restrictions dues à la pandémie de COVID-19, et encourage la poursuite de ces initiatives ;
  4. Prend note de ce que le projet de coopération avec l’université du Costa Rica portant sur des activités de gestion conjointe avec certaines des communautés proches des sites n’a pas pu être réalisé dans les délais prévus et demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé en cas de reprise du projet ;
  5. Prend note avec satisfaction de ce que les activités liées à l’interprétation et à la signalisation au sein bien se sont poursuivies et que quatre sphères appartenant au monument archéologique de la Finca 6 ont été restaurées ;
  6. Prend également note du fait que la réglementation de la zone tampon est toujours en attente et que le plan de gestion des risques n’est pas encore achevé, et demande également à l’État partie de promouvoir un accord entre les parties prenantes concernées et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’aboutissement de ces projets ;
  7. Accueille le fait que la Commission de haut niveau chargée d’assurer la protection adéquate du bien se soit réunie à plusieurs reprises, et encourage également l’État partie à parvenir à la mise en place d’une unité de gestion consolidée et multidisciplinaire du bien ;
  8. Prend également note du fait que la faisabilité du projet d’aéroport international Sud est toujours à l’étude et que l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) qui doit être réalisée conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l’évaluation d’impact dans un contexte de patrimoine mondial n’a pas encore été effectuée, et prend par ailleurs note du fait que le projet hydroélectrique reste suspendu jusqu’à nouvel ordre ;
  9. Demande en outre à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de toute évolution du statut de ces deux projets et de soumettre toute documentation pertinente ainsi que les études entreprises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur la nature et l’ampleur de la modernisation de l’aéroport régional de Palmar Sur, situé à proximité immédiate de trois sites archéologiques du bien, afin de déterminer tout impact éventuel sur la valeur universelle exceptionnelle, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
Projet de décision : 45 COM 7B.113

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7B.65, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Félicite l’État partie d’avoir poursuivi les activités en matière d’éducation au patrimoine et de dispositifs de gestion participative avec les jeunes, les communautés locales et les groupes autochtones malgré les restrictions dues à la pandémie de COVID-19, et encourage la poursuite de ces initiatives ;
  4. Prend note de ce que le projet de coopération avec l’université du Costa Rica portant sur des activités de gestion conjointe avec certaines des communautés proches des sites n’a pas pu être réalisé dans les délais prévus et demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé en cas de reprise du projet ;
  5. Prend note avec satisfaction de ce que les activités liées à l’interprétation et à la signalisation au sein bien se sont poursuivies et que quatre sphères appartenant au monument archéologique de la Finca 6 ont été restaurées ;
  6. Prend également note du fait que la réglementation de la zone tampon est toujours en attente et que le plan de gestion des risques n’est pas encore achevé, et demande également à l’État partie de promouvoir un accord entre les parties prenantes concernées et de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’aboutissement de ces projets ;
  7. Accueille le fait que la Commission de haut niveau chargée d’assurer la protection adéquate du bien se soit réunie à plusieurs reprises, et encourage également l’État partie à parvenir à la mise en place d’une unité de gestion consolidée et multidisciplinaire du bien ;
  8. Prend également note du fait que la faisabilité du projet d’aéroport international Sud est toujours à l’étude et que l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) qui doit être réalisée conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour l’évaluation d’impact dans un contexte de patrimoine mondial n’a pas encore été effectuée, et prend par ailleurs note du fait que le projet hydroélectrique reste suspendu jusqu’à nouvel ordre ;
  9. Demande en outre à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de toute évolution du statut de ces deux projets et de soumettre toute documentation pertinente ainsi que les études entreprises, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de fournir des informations complémentaires sur la nature et l’ampleur de la modernisation de l’aéroport régional de Palmar Sur, situé à proximité immédiate de trois sites archéologiques du bien, afin de déterminer tout impact éventuel sur la valeur universelle exceptionnelle, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Costa Rica
Date d'inscription : 2014
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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