Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Site archéologique de Sabratha

Libye
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Guerre
  • Habitat
  • Humidité relative
  • Modification du régime des sols
  • Autres menaces :

    Croissance excessive de la végétation ; Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Espèces envahissantes / exotiques terrestres
  • Modification du régime des sols
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Croissance excessive de la végétation
  • Dégradation naturelle
  • Empiètement urbain
  • Conditions locales affectant le tissu physique : Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Situation de conflit régnant dans le pays

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé : juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales pour l'élaboration de mesures correctives pour les biens du patrimoine mondial libyens.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Juin 2000 : mission du Centre du patrimoine mondial ; mars 2003 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L'État partie a soumis le 3 février 2022 un rapport sur l'état de conservation du bien, dont le résumé est disponible à https://whc.unesco.org/. Il présente comme suit les travaux et études menés sur le bien au cours de l'année 2021 et les progrès réalisés pour traiter certains problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses précédentes sessions :

  • la mise en œuvre de la deuxième phase du projet soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a été effectuée en mars 2021. Le projet, réalisé en coopération avec le conseil municipal de Sabratha, visait à réhabiliter la zone autour du théâtre romain. Les travaux comprenaient l'enlèvement des blocs soutenant l'ancienne clôture métallique ainsi que l'ancien bâtiment des toilettes, le débroussaillage de la zone du théâtre et de ses abords, le remplacement des portes des pièces des coulisses et la restauration du plancher en bois de la scène. De plus, une nouvelle clôture métallique a été installée (dans certaines zones à l'intérieur des limites du bien) ainsi qu’une nouvelle signalisation et de nouveaux luminaires à énergie solaire au théâtre et sur la route qui y conduit, en remplacement des anciens luminaires ;
  • grâce à des initiatives en ligne visant le renforcement des capacités, les membres de l'équipe du Royaume-Uni ont soutenu à distance les activités menées par le département des Antiquités (DoA) en matière d'arpentage, de documentation numérique et de collecte de données ;
  • une étude pour évaluer les dommages au théâtre romain a été réalisée suite aux recommandations de la « Réunion technique sur les sites du patrimoine mondial en Libye », qui s'est tenue au siège de l'UNESCO les 5 et 6 mars 2020. Le travail sur le terrain a été effectué entre le 25 octobre 2020 et la mi-août 2021, grâce à une collaboration entre le DOA, l'Université de Durham et l'Université de l'Ouest de l'Angleterre, et au financement de la Fondation Gerda Henkel. Le rapport, qui comprend également une documentation complète du théâtre avec modélisation 3D et photogrammétrie de base, a été soumis au Centre du patrimoine mondial en mars 2022 et l'ICOMOS en a effectué l’étude technique ;
  • l’État partie réitère son invitation d’une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour que celle-ci évalue l’état de conservation du bien et fournisse des conseils.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

L'État partie a intensifié ses efforts pour concrétiser ses projets avec l’aide de divers bailleurs de fonds, dont le PNUD et la Fondation Gerda Henkel, et est parvenu à avancer dans la mise en œuvre de certaines initiatives contribuant à l'entretien, à la rénovation et à une meilleure présentation du site. Les activités ont porté en outre sur le renforcement des capacités, la documentation et l'évaluation des dommages résultant des conflits armés, ce dont il convient de se féliciter.

Quant au projet impliquant des études au théâtre romain, le rapport fournit une base excellente pour une enquête plus approfondie. Conformément aux conclusions de l'étude technique de l'ICOMOS, il est recommandé au Comité d’encourager l'État partie à s'assurer qu'une enquête complémentaire soit menée sur place par un restaurateur de pierre expérimenté et un ingénieur du génie civil local afin de déterminer, avec la direction locale du site et le DoA, les zones d'intervention directe et une stratégie de suivi et de conservation durable pour le bien. Il reste capital que des consultations soient engagées avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS sur les spécifications techniques et les matériaux destinés aux travaux de conservation/restauration du théâtre romain et des autres vestiges archéologiques du bien, avant leur mise en œuvre. Il est également recommandé à l'État partie de continuer d'informer le Comité de tout projet de restauration ou de nouvelle construction susceptible d'avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

Une stratégie globale de gestion et de conservation du bien reste une nécessité urgente et il est capital d’encourager fortement l'État partie à élaborer un plan de gestion et à rechercher un soutien technique et financier à cette fin.

Il reste essentiel que la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, invitée par l'État partie et demandée par le Comité lors de ses précédentes sessions, soit effectuée dès que les conditions le permettront, afin d’évaluer l'état de conservation du bien. En attendant, il est fondamental que l'État partie commence à élaborer l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un ensemble de mesures correctives, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

Dans le même ordre d'idées, il est recommandé au Comité d’encourager l'État partie à poursuivre ses consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS concernant la définition d'une zone tampon appropriée et la soumission d’une proposition de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations. Il est également recommandé à l'État partie de lancer des consultations avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS concernant l'élaboration de la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (RSOUV) pour examen par le Comité du patrimoine mondial.

Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé au Comité de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7A.35
Site archéologique de Sabratha (Libye) (C 184)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.13, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021);
  3. Note avec satisfaction les efforts engagés par l'État partie pour concrétiser les projets et initiatives visant à régler un certain nombre de problèmes de conservation et à améliorer la présentation du bien ;
  4. Demande à l'État partie de poursuivre ses efforts en la matière, de tenir le Comité informé de l'évolution de la situation sur le bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet, actuel et à venir, de restauration ou de nouvelle construction qui pourrait affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  5. Accueille favorablement les résultats de l'évaluation des dommages subis par le théâtre romain et encourage également l'État partie à mener une enquête plus approfondie, en faisant appel à un restaurateur de pierre expérimenté et à un ingénieur de génie civil local pour déterminer, avec la direction du site et le département des Antiquités, les zones d'intervention directe et une stratégie durable de suivi et de conservation du bien ;
  6. Encourage en outre l'État partie à continuer de consulter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives au sujet des matériaux et techniques de restauration envisagés pour le théâtre romain et les autres vestiges archéologiques du bien, avant leur utilisation ;
  7. Réitère sa précédente demande à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que de l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  8. Demande en outre à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d'élaborer un projet de déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  9. Demande par ailleurs à l'État partie de poursuivre ses consultations étroites avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l'élaboration d'une proposition de modification mineure des limites, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
  10. Continue d'encourager l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion du bien, et l'invite à rechercher les soutiens technique et financier nécessaires et à allouer les ressources requises pour sa mise en œuvre ;
  11. Continue d’appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour que celle-ci apporte un soutien technique et financier à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence pour le patrimoine de l’UNESCO ;
  12. Note avec satisfaction l'invitation par l'État partie d’une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien pour évaluer son état de conservation, et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
  13. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  1. Décide de maintenir Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
45 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/23/45.COM/7A, WHC/23/45.COM/7A.Add, WHC/23/45.COM/7A.Add.2, WHC/23/45.COM/7A.Add.3, WHC/23/45.COM/7A.Add.4),
  2. Ayant examiné les recommandations des Organisations consultatives, décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 45 COM 7A.51)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 45 COM 7A.52)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 45 COM 7A.55)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 45 COM 7A.18)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 45 COM 7A.4)
  • Égypte, Abou Mena (décision 45 COM 7A.26)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 45 COM 7A.17)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 45 COM 7A.1)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 45 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 45 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 45 COM 7A.27)
  • Iraq, Hatra (décision 45 COM 7A.28)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 45 COM 7A.29)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 45 COM 7A.31)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 45 COM 7A.10)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 45 COM 7A.36)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 45 COM 7A.33)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 45 COM 7A.34)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 45 COM 7A.35)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 45 COM 7A.37)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 45 COM 7A.11)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 45 COM 7A.24)
  • Mali, Tombouctou (décision 45 COM 7A.23)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 45 COM 7A.22)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 45 COM 7A.2)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 45 COM 7A.53)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 45 COM 7A.12)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 45 COM 7A.54)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 45 COM 7A.39)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 45 COM 7A.38)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 45 COM 7A.19)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 45 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 45 COM 7A.40)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 45 COM 7A.41)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 45 COM 7A.42)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 45 COM 7A.43)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 45COM 7A.44)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 45 COM 7A.45)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 45 COM 7A.3)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 45 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 45 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 45 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 45 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 45 COM 7A.14)
  • Roumanie, Paysage minier de Roșia Montană (décision 45 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 45 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 45 COM 7A.57)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 45 COM 7A.21)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 45 COM 7A.50)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 45 COM 7A.47)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 45 COM 7A.49)
3.   Rappelle que les biens suivants ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril à sa 18e session extraordinaire (UNESCO, 2023) :
  • Liban, Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli (décision 18 EXT.COM 5.1)
  • Ukraine, Le centre historique d’Odesa (décision 18 EXT.COM 5.2)
  • Yémen, Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib (décision 18 EXT.COM 5.3)
Projet de décision : 45 COM 7A.35

Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
    2. Rappelant la décision 44 COM 7A.13, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021);
    3. Note avec satisfaction les efforts engagés par l'État partie pour concrétiser les projets et initiatives visant à régler un certain nombre de problèmes de conservation et à améliorer la présentation du bien ;
    4. Demande à l'État partie de poursuivre ses efforts en la matière, de tenir le Comité informé de l'évolution de la situation sur le bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet, actuel et à venir, de restauration ou de nouvelle construction qui pourrait affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
    5. Accueille favorablement les résultats de l'évaluation des dommages subis par le théâtre romain et encourage également l'État partie à mener une enquête plus approfondie, en faisant appel à un restaurateur de pierre expérimenté et à un ingénieur de génie civil local pour déterminer, avec la direction du site et le département des Antiquités, les zones d'intervention directe et une stratégie durable de suivi et de conservation du bien ;
    6. Encourage en outre l'État partie à continuer de consulter le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives au sujet des matériaux et techniques de restauration envisagés pour le théâtre romain et les autres vestiges archéologiques du bien, avant leur utilisation ;
    7. Réitère sa précédente demande à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier pour leur mise en œuvre, ainsi que de l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
    8. Demande en outre à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d'élaborer un projet de déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
    9. Demande par ailleurs à l'État partie de poursuivre ses consultations étroites avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l'élaboration d'une proposition de modification mineure des limites, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
    10. Continue d'encourager l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion du bien, et l'invite à rechercher les soutiens technique et financier nécessaires et à allouer les ressources requises pour sa mise en œuvre ;
    11. Continue d’appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour que celle-ci apporte un soutien technique et financier à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence pour le patrimoine de l’UNESCO ;
    12. Note avec satisfaction l'invitation par l'État partie d’une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien pour évaluer son état de conservation, et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
    13. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
    14. Décide de maintenir Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
    Année du rapport : 2023
    Libye
    Date d'inscription : 1982
    Catégorie : Culturel
    Critères : (iii)
    Liste en péril (dates) : 2016-présent
    Documents examinés par le Comité
    Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
    Rapport (2022) .pdf
    Proposé initialement pour examen en 2022
    arrow_circle_right 45COM (2023)
    Exports

    * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

    ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


    top