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Aires protégées de la Région Florale du Cap

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Autres modifications du climat
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Gouvernance
  • Incendies (d’origine naturelle)
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Espèces invasives 
  • Incendies
  • Changement climatique
  • Finaliser un plan de gestion intégrée à l’échelle du bien
  • Renforcer les dispositions de gouvernance pour améliorer la coordination
  • Garantir des ressources financières adéquates pour la gestion du bien
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 17 janvier 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1007/documents/ et communique des informations actualisées sur les sujets suivants :

  • Les trois autorités en charge de la gestion du bien reçoivent et génèrent suffisamment de fonds pour assurer l’exploitation et la gestion durables du bien ;
  • Les plans de gestion pour quatre des 13 groupes d’aires sont achevés, les autres sont en cours d’élaboration. Comme évoqué précédemment, le plan de gestion intégrée (Integrated Management Plan – IMP) sera élaboré une fois tous les plans de gestion individuels achevés ;
  • L'élaboration d'un cadre de gestion environnementale (Environmental Management Framework - EMF) est désormais lancée, et sera achevée d'ici le 30 novembre 2020. L’EMF proposera des zones tampons supplémentaires autour de chaque groupe d’aires, et orientera l’élaboration à venir d’un cadre d’aménagement et de développement spatial (Spatial Development Framework - SDF) qui traitera de la planification spatiale stratégique, et guidera l'utilisation des terres dans la zone concernée. Le plan d'action pour la mise en œuvre de l’EMF sera finalisé d'ici janvier 2021 ;
  • Des logements permanents ont été identifiés pour les membres de la communauté Imizamo Yethu qui ont subi les conséquences de l’incendie et des inondations ;
  • Les déclarations, l’une nationale et l’autre provinciale, de sécheresse pour la province du Cap-Occidental ont pris fin en juin/juillet 2018, et l'approvisionnement en eau s'est depuis lors considérablement amélioré. La directive qui aurait permis à la ville du Cap de faire des forages d'urgence pour atténuer la sécheresse n’est donc plus en vigueur. S’agissant de la manière dont les forages sont effectués et de leur localisation, en règle générale, les autorités de gestion prennent en considération tout impact potentiel sur le bien ;
  • Le 19 juin 2020, l’État partie a soumis au Centre du patrimoine mondial les évaluations d’impact environnemental (EIE) pour le projet de centre d’interprétation de la réserve naturelle de Baviaanskloof, une composante du bien. Le EIE ont été transmises à l’UICN et sont actuellement en cours d’examen.

Le 3 septembre 2019, le Centre du patrimoine mondial a transmis des informations provenant de tiers concernant des inquiétudes suscitées par la gestion du parc national de la montagne de la Table, une composante du bien. À l’heure de la rédaction du présent rapport, l’État partie n’a pas encore communiqué de réponse au Centre du patrimoine mondial.

Le 18 Avril, un incendie s’est déclaré en bordure du Park du Table Mountain, l’une des composantes du bien. Selon les medias, l’incendie n’a touché qu’une petite partie du Park, mais les autorités évaluent toujours l’étendue des dégâts.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

La mise en place de modalités de financement durable pour la gestion efficace du bien est accueillie avec satisfaction. Il s'agit là d'une réussite considérable depuis 2015, date à laquelle le Comité a exprimé ses préoccupations quant à l'insuffisance des ressources financières à long terme. L’annulation par l’État partie de l’autorisation de forage ainsi que les assurances données selon lesquelles les impacts sur les biens du patrimoine mondial seront évalués en cas d’éventuel forage sont également appréciées. Il est à noter que l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale (EMF) a débuté, celui-ci vise à renforcer la protection du bien.

Les progrès réalisés dans l'élaboration des plans de gestion pour les 13 groupes d’aires du bien sont appréciés, mais le retard actuellement pris dans l'achèvement de tous les plans, et donc les conséquences sur l’élaboration du plan de gestion intégrée (IMP), sont préoccupants. En rappelant à nouveau la demande initiale du Comité de soumettre une stratégie de gestion pour l'ensemble du bien d'ici le 1er décembre 2017, il est recommandé que le Comité prie à nouveau instamment l'État partie d’accélérer les processus dans toute la mesure du possible. Il est également souligné que l'IMP doit garantir un cadre et des objectifs de gestion communs pour l'ensemble du bien, conformément à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) définie. Il semblerait donc important que ce cadre de gestion global soit défini avant que les plans de gestion individuels ne soient finalisés.

La dernière décision du Comité concernant les besoins en logement des communautés ayant subi les conséquences de l'incendie visait à s'assurer qu'aucun projet d’aménagement et de développement n’était envisagé sur le territoire du bien. Il est donc recommandé que le Comité demande à l'État partie de confirmer que les logements permanents identifiés pour la réinstallation de la communauté se trouvent en dehors des limites du bien, et qu'il n'y aura pas d'impact sur la valeur universelle exceptionnelle du bien.

De même, les détails concernant le centre d'interprétation proposé dans l'une des composantes du bien sont actuellement limités. Il est recommandé que le Comité demande à l'État partie de veiller à ce que l'évaluation d’impact environnemental (EIE) soit réalisée conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, et d'en soumettre un exemplaire au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN avant de prendre toute décision difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations. L'État partie indique qu'une EIE a été réalisée et a été soumise au Centre du patrimoine mondial, en annexe B de son rapport. Toutefois, cette annexe ne se trouve pas dans les annexes soumises. Par conséquent, il est important de demander à l'État partie de soumettre l'EIE réalisée au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, avant de prendre toute décision difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.84
Aires protégées de la Région Florale du Cap (Afrique du Sud) (N 1007bis)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.94, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Accueille avec satisfaction la confirmation de la mise en œuvre d’un mécanisme de financement durable pour l’ensemble des trois autorités en charge de la gestion du bien afin d’assurer sa gestion efficace ;
  4. Note avec inquiétude le retard pris dans la finalisation des plans de gestion pour les 13 groupes d’aires du bien, ce qui retarde d’autant plus l’élaboration du plan de gestion intégrée (Integrated Management Plan - IMP) demandé, qui devrait garantir un cadre et des objectifs de gestion communs pour l'ensemble du bien conformément à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) définie, et prie à nouveau instamment l'État partie d'accélérer le processus ;
  5. Apprécie que l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale (Environmental Management Framework – EMF) ait désormais commencé, qui proposera des zones tampons supplémentaires autour de chaque groupe d’aires et orientera l’élaboration à venir d’un cadre d’aménagement et de développement spatial (Spatial Development Framework – SDF) qui traitera de la planification spatiale stratégique et guidera l'utilisation des terres dans la zone concernée ;
  6. Note avec inquiétude les incendies qui ont touché l'élément Montagne de la Table du bien et demande à l'État partie de rendre compte de l'impact de ces incendies sur l'état de conservation du bien ;
  7. Demande à l’État partie de préciser la localisation des logements permanents identifiés pour la réinstallation des communautés ayant subi les conséquences de l’incendie et de l’inondation, et de démontrer l’absence d’impact sur la VUE du bien ;
  8. Demande également à l’État partie de veiller à ce que l’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le projet de centre d’interprétation dans la réserve naturelle de Baviaanskloof, composante du bien, qui a été mentionnée dans le rapport de l’État partie, soit soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, avant que toute décision difficilement réversible ne soit prise, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés.
Projet de décision : 44 COM 7B.84

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.94, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Accueille avec satisfaction la confirmation de la mise en œuvre d’un mécanisme de financement durable pour l’ensemble des trois autorités en charge de la gestion du bien afin d’assurer sa gestion efficace ;
  4. Note avec inquiétude le retard pris dans la finalisation des plans de gestion pour les 13 groupes d’aires du bien, ce qui retarde d’autant plus l’élaboration du plan de gestion intégrée (Integrated Management Plan - IMP) demandé, qui devrait garantir un cadre et des objectifs de gestion communs pour l'ensemble du bien conformément à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) définie, et prie à nouveau instamment l'État partie d'accélérer le processus ;
  5. Apprécie que l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale (Environmental Management Framework – EMF) ait désormais commencé, qui proposera des zones tampons supplémentaires autour de chaque groupe d’aires et orientera l’élaboration à venir d’un cadre d’aménagement et de développement spatial (Spatial Development Framework – SDF) qui traitera de la planification spatiale stratégique et guidera l'utilisation des terres dans la zone concernée ;
  6. Note avec inquiétude les incendies qui ont touché l'élément Montagne de la Table du bien et demande à l'Etat partie de rendre compte de l'impact de ces incendies sur l'état de conservation du bien ;
  7. Demande à l’État partie de préciser la localisation des logements permanents identifiés pour la réinstallation des communautés ayant subi les conséquences de l’incendie et de l’inondation, et de démontrer l’absence d’impact sur la VUE du bien ;
  8. Demande également à l’État partie de veiller à ce que l’évaluation d’impact environnemental (EIE) pour le projet de centre d’interprétation dans la réserve naturelle de Baviaanskloof, composante du bien, qui a été mentionnée dans le rapport de l’État partie, soit soumise au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, avant que toute décision difficilement réversible ne soit prise, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés.
Année du rapport : 2021
Afrique du Sud
Date d'inscription : 2004
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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