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Sites rupestres du Tadrart Acacus

Libye
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Ressources humaines
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vandalisme
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Ressources humaines
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Activités illégales
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales en vue de l’élaboration de mesures correctives pour les biens libyens du patrimoine mondial.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Janvier 2011 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 6 février 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, dont une version actualisée a été soumise le 11 février 2021. Des résumés des deux rapports sont disponibles à http://whc.unesco.org/fr/list/287/documents/. Les progrès réalisés dans le traitement dun certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses précédentes sessions sont présentés comme suit : 

  • En 2019, conformément à la décision gouvernementale 155/2019, un comité en charge de la gestion et de la mise en œuvre de la Stratégie pour la préservation et la conservation des biens du patrimoine mondial en Libye a été établi ;
  • Aucun acte de destruction ou de vandalisme n’a été signalé. Cela fait suite à la mise en place de patrouilles d’inspection par la police touristique, les bureaux régionaux du ministère de l’Agriculture et le département des Antiquités (DoA), avec le soutien de la communauté locale. En outre, le ministère des Affaires étrangères a intensifié ses activités de sensibilisation dans les villes et villages avoisinants, notamment Jerma, Ghat et Alawenat ;
  • Le DoA assure le suivi, avec la mission archéologique de l’Acacus, de la mise en œuvre d’une base de données pour le bien, et est en contact avec d’autres missions qui ont entrepris des études sur le bien ;
  • Les consultations en vue de désigner le bien parc national sont toujours en cours, et des études ont été menées pour la réhabilitation de l’ancien fort d’Alawenat en tant que centre culturel et d’accueil des visiteurs. Il servira également de siège pour la gestion du bien ;
  • La préparation du plan de gestion a été lancée, et la priorisation des actions de soutien technique et financier est en cours ;
  • Le ministère libyen des Affaires étrangères prépare la ratification de la Convention d’UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés (1995). Toutefois, cette ratification pourrait être retardée étant donné la situation actuelle dans le pays ;
  • Les festivals locaux tels que celui de Ghat ont permis d’accroître la mobilisation et la sensibilisation du public en faveur de la protection du bien. Des supports contenant des informations sur le bien et sa protection ont été diffusés.

L’État partie confirme son intention dappeler la communauté internationale à lui accorder un soutien financier et technique supplémentaire pour la conservation de son patrimoine culturel, notamment par le biais du Fonds durgence de lUNESCO pour le patrimoine. L'État partie a estimé que la réunion technique de mars 2020 avec l'ICOMOS et le Centre du patrimoine mondial avait été couronnée de succès car elle avait permis une discussion et une consultation directes. Il a en outre fait part de sa volonté de commencer la rédaction de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

En outre, l’État partie considère que le bien devrait être retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril et a réitéré son invitation pour une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif afin d’évaluer son état de conservation.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Le rapport de l’État partie témoigne de son engagement en faveur de la conservation du bien, et ce, malgré les difficultés. Des actions ont été menées pour lutter contre le vandalisme, et aucun acte de ce genre na été signalé au cours de lannée écoulée. Cependant, les conditions de sécurité et la grande superficie du bien constituent une difficulté pour empêcher le vandalisme à long terme.

Les campagnes de documentation, de sensibilisation et de communication, menées en coordination étroite avec les communautés locales et les différentes parties prenantes, sont autant dactions qui contribuent à la conservation du bien et de sa Valeur universelle exceptionnelle (VUE). Néanmoins, la gestion effective du bien fait toujours défaut et la mise en place dun plan de gestion établissant des mécanismes de gestion clairs sera indispensable pour assurer sa protection et sa conservation. Le Comité souhaitera peut-être inviter l’État partie à poursuivre cette tâche et, le cas échéant, à rechercher un soutien technique et financier.

Les avancées réalisées en vue de linscription du bien en tant que parc national et pour réhabiliter le fort dAlawenat afin den faire un centre culturel et daccueil des visiteurs ainsi que le siège de la gestion du bien sont accueillies favorablement. Dans ce cadre, il est recommandé que le Comité invite l’État partie à le tenir informé, par lintermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible davoir un impact sur la VUE du bien, notamment des informations plus détaillées sur la réhabilitation du fort dAlawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Les efforts importants déployés par l’État partie pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels sont également accueillis favorablement. Le Comité souhaitera peut-être réitérer son appel à tous les États parties pour quils soutiennent ces efforts en accordant des fonds et une assistance spécialisée afin de poursuivre les activités de conservation urgentes et de coopérer dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels libyens.

Il est donc en outre recommandé à l’État partie de veiller à ce que ces efforts soient cohérents avec le plan daction élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen qui sest tenue à Tunis en mai 2016 (rapport disponible à http://whc.unesco.org/fr/actualites/1496), et de sappuyer sur les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de cette réunion. Il est donc recommandé que le Comité demande à l’État partie de communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ce plan daction et de commencer à définir des mesures correctives pour le bien et le DSOCR sur la base du plan daction susmentionné, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

Lamélioration de la situation sécuritaire pourrait donner à l’État partie davantage de moyens pour assurer la conservation du bien. Toutefois, cela pourrait nécessiter des efforts supplémentaires. Dès que les conditions de sécurité le permettront, la tenue de la mission conjointe de suivi réactif sera essentielle. En attendant, il est important que l’État partie poursuive ses efforts pour tenir le Comité informé, par lintermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de la situation sur le terrain et de ses activités, tout en tenant compte autant que possible des observations et des demandes formulées par le Comité.

Au vu des informations susmentionnées, il est recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.15
Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) (C 287)
Décision : 44 COM 7A.15

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43COM 7A.27, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour les efforts importants déployés en faveur de la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile, et ce, malgré la situation actuelle ardue et les difficiles conditions de travail sur le terrain, et le prie instamment de poursuivre si possible ses efforts à cet égard ;
  4. Accueille favorablement les efforts déployés en vue de l’élaboration d’un plan de gestion du bien et invite l’État partie à poursuivre cette élaboration, à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à son achèvement et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  5. Demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’évolution de la situation au sein du bien et de tout projet de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible de porter atteinte à la VUE du bien, notamment en fournissant des informations détaillées sur la réhabilitation du fort d’Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  6. Demande également à l’État partie de rendre compte de tout progrès réalisé dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  7. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le bien, et l’encourage également à la mettre en œuvre dès que les conditions, entre autres de sécurité, le permettront ;
  8. Demande en outre à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Appelle à nouveau à une mobilisation accrue de la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, pour mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  10. Réitère son appel à tous les États parties à coopérer dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye et à s’engager dans la protection du patrimoine culturel pendant les conflits armés, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies de mars 2017, à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert illicite de la propriété des biens culturels, et prend également acte des efforts déployés par l’État partie pour ratifier la Convention d’UNIDROIT de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  12. Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.15

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43COM 7A.27, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour les efforts importants déployés en faveur de la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile, et ce, malgré la situation actuelle ardue et les difficiles conditions de travail sur le terrain, et le prie instamment de poursuivre si possible ses efforts à cet égard ;
  4. Accueille favorablement les efforts déployés en vue de l’élaboration d’un plan de gestion du bien et invite l’État partie à poursuivre cette élaboration, à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à son achèvement et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  5. Demande à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l’évolution de la situation au sein du bien et de tout projet de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible de porter atteinte à la VUE du bien, notamment en fournissant des informations détaillées sur la réhabilitation du fort d’Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  6. Demande également à l’État partie de rendre compte de tout progrès réalisé dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  7. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le bien, et l’encourage également à la mettre en œuvre dès que les conditions, entre autres de sécurité, le permettront ;
  8. Demande en outre à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Appelle à nouveau à une mobilisation accrue de la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, pour mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  10. Réitère son appel à tous les États parties à coopérer dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye et à s’engager dans la protection du patrimoine culturel pendant les conflits armés, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies de mars 2017, à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert illicite de la propriété des biens culturels, et prend également acte des efforts déployés par l’État partie pour ratifier la Convention d’UNIDROIT de 1995 sur les biens culturels volés ou illicitement exportés ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  12. Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Libye
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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