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Ancienne ville de Ghadamès

Libye
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Guerre
  • Autres menaces :

    Feux

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Pluies torrentielles
  • Feux
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Rédigé, proposé pour adoption dans le projet de décision ci-dessous

Mesures correctives pour le bien

Rédigées, proposées pour adoption dans le projet de décision ci-dessous

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Rédigé, proposé pour adoption dans le projet de décision ci-dessous

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales pour l'élaboration de mesures correctives pour les biens du patrimoine mondial libyens.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Janvier 1998: mission de l'UNESCO; mars 2003: mission du Centre du patrimoine mondial

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 6 février 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, puis une version actualisée de ce même rapport le 31 janvier 2021. Les résumés de ces rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/362/documents/. Il est fait état des avancées réalisées concernant un certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité lors de ses précédentes sessions, comme suit : 

  • Malgré la situation difficile à laquelle le pays est confronté depuis 2011 et les difficultés liées à l’épidémie de COVID-19, le département des Antiquités (DoA) continue de prendre des mesures de conservation en collaboration avec lautorité de promotion et de développement de la ville de Ghadamès (APDVG) et la communauté locale;
  • La police touristique a reçu une formation sur la protection des biens du patrimoine mondial ;
  • 63 % des travaux de conservation et de restauration prévus pour 16 maisons touchées par les fortes précipitations de 2017 ont été réalisés. Par ailleurs, 6 maisons se seraient effondrées en raison de fortes précipitations en 2019. Une demande de financement supplémentaire a été envoyée au gouvernement dunion nationale afin de réaliser les travaux restants, et de mener des relevés et un inventaire pour lentretien et la restauration des maisons touchées par les précipitations en 2019 ;
  • Des mesures ont été prises à la suite de lincendie qui a éclaté en juillet 2019 à proximité du bien, et des ressources ont été demandées pour le nettoyage et lenlèvement des rebuts de cet incendie et l’élaboration dun système de lutte anti-incendie ;
  • Un projet de plan de gestion, comprenant un plan de préparation aux risques et de conservation du bien, a été soumis pour examen technique ;
  • Dautres activités ont été menées, notamment une documentation détaillée et son intégration dans un système dinformation géographique (SIG), la mise en place dun centre dinformation touristique, l’élaboration et ladoption de plans doccupation des sols pour le bien et la zone tampon, et l’élaboration de spécifications techniques générales pour les travaux dentretien, de réparation et de réhabilitation, ainsi que les obligations contractuelles des prestataires de services.

Plusieurs partenariats ont contribué au soutien technique et financier des activités mentionnées ci-dessus. L’État partie est à la recherche de ressources supplémentaires et entend faire appel à la communauté internationale pour quelle lui apporte un soutien financier et technique supplémentaire, notamment par le biais du Fonds durgence du patrimoine de lUNESCO (HEF).

L’État partie a considéré que la réunion technique de mars 2020 avec lICOMOS et le Centre du patrimoine mondial avait permis dengager une réflexion et une consultation directes, et quelle était le point de départ dune série de réunions visant à aider l’État partie à élaborer l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR). Grâce aux conseils techniques fournis, la Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (VUE) a été finalisée et une modification des limites a été soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen.

L’État partie réaffirme que le bien nest confronté à aucun danger spécifique prouvé et demande son retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril. À cette fin, il a officiellement réitéré son invitation pour une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS afin d’évaluer l’état de conservation du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les efforts importants entrepris par l’État partie témoignent de son ferme engagement en faveur de la conservation du bien, et ce, malgré la situation actuelle et la pandémie de COVID-19. L’État partie a fait des avancées significatives pour obtenir un financement du gouvernement dunion nationale et de divers donateurs comme lAlliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), à loccasion du projet « gestion du patrimoine culturel libyen (MaliCH) » mené par le Kings College de Londres. Il est recommandé que le Comité accueille favorablement ces efforts et appelle la communauté internationale à continuer de soutenir l’État partie dans ses initiatives de conservation.

La coopération des autorités avec les communautés locales est louable. Plusieurs projets ont été mis en œuvre au sein du bien, notamment des activités de formation, de documentation, de sensibilisation, de conservation et de réhabilitation à laide de techniques traditionnelles, de réglementation et d’élaboration dun plan de gestion.

Les fortes précipitations et les incendies sont toujours une menace pour le bien. Il est évident quil est nécessaire de finaliser le plan de gestion des risques et la mise en place dun système de lutte anti-incendie pour le bien. Il convient de poursuivre les actions visant à terminer les travaux des 16 maisons touchées par les précipitations en 2017, à effectuer les relevés et linventaire pour lentretien et la restauration des maisons touchées en 2019, ainsi que le nettoyage et lenlèvement des rebuts des incendies.

Suite à la décision 43 COM 7A.26, le Centre du patrimoine mondial a organisé une réunion à Paris en mars 2020 pour traiter de l’élaboration dune proposition de DSOCR, des mesures correctives qui sy rapportent, de la modification des limites et de la Liste indicative. Les participants comprenaient l’État partie, lICOMOS, le Bureau de lUNESCO à Rabat et le Centre du patrimoine mondial. L’État partie a présenté une documentation de grande qualité sur l’état de conservation actuel du bien et sur les activités de conservation réalisées. Les recommandations techniques et les discussions ont porté sur la rédaction de la Déclaration rétrospective de VUE, l’état de conservation actuel du bien, la proposition de modification mineure des limites soumise par l’État partie, et les projets en cours et prévus.

L’État partie a maintenu une communication étroite avec le Centre du patrimoine mondial et lICOMOS pour l’élaboration du plan de gestion du bien, qui a fait lobjet dun examen technique de lICOMOS en juin 2020, de la proposition de modification mineure des limites et de Déclaration rétrospective de VUE. Cette dernière a été soumise par l’État partie à lapprobation du Comité du patrimoine mondial lors de sa 44e session élargie, ce qui constituera une étape importante en faveur de la conservation du bien.

Grâce au soutien du projet de « renforcement des capacités nationales en vue de l’élaboration de mesures correctives pour les biens libyens du patrimoine mondial » financé par le Fonds-en-dépôt néerlandais (NFiT) et le Fonds du patrimoine mondial, l’État partie a poursuivi ce dialogue avec le Centre du patrimoine mondial et lICOMOS pour l’élaboration du DSOCR qui a été finalisé, assorti des mesures correctives nécessaires et dun calendrier de mise en œuvre, et soumis au Centre du patrimoine mondial le 26 avril 2021. Les informations détaillées se trouvent dans le rapport sur l’état de conservation soumis par l’État partie. Lengagement et le travail entrepris par l’État partie grâce à ses autorités nationales et locales et ses partenaires sont louables.

Bien que des mesures importantes aient été prises par l’État partie pour faire face aux menaces, il demeure essentiel que la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ait lieu dès que les conditions de sécurité le permettront. En attendant, il est important que l’État partie continue à tenir le Comité informé, par lintermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de la situation sur le terrain et de la mise en œuvre des mesures correctives. Il est par conséquent recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Il est également recommandé au Comité dadopter le DSOCR, les mesures correctives et le calendrier de mise en œuvre suivants qui ont été établis et soumis par l’État partie :

Impacts ou menaces (dommages directs/indirects)

Lien avec la VUE

Mesures correctives

Résultats escomptés [DSOCR]

Vérification des indicateurs

(par le Centre du patrimoine mondial)

Situation actuelle

Calendrier

Annexe

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A. Dégradation du tissu bâti du bien en raison des contraintes budgétaires en matière d’investissement.

Effets négatifs sur la gestion, l’intégrité et l’authenticité de la valeur universelle exceptionnelle du bien.

1. Assurer le rétablissement pérenne des budgets à des niveaux égaux à ceux antérieurs au conflit armé pour (a) l’entretien d’urgence et (b) les projets d’investissement.

1. Système de conservation et de gestion à long terme doté de toutes les ressources nécessaires.

1. Engagement de l’État partie à rétablir les budgets d’investissement au même niveau qu’avant les réductions budgétaires.

1. a) Des travaux d’entretien d’urgence ont commencé en 2017 et se déroulent encore régulièrement.

b) Le budget d’investissement est retardé cette année mais son approbation est prévue en juillet 2021.

1. Les travaux se poursuivront (a, b) lorsque le budget d’investissement reviendra au niveau antérieur, au plus tard en décembre 2023.

1, 2, 3, 4

 

 

2. Prévoir des budgets intermédiaires supplémentaires pour remédier aux dommages dus aux contraintes budgétaires entre 2014 et 2018.

2. Capacité financière suffisante pour remédier aux dommages dus à la réduction du budget d’investissement.

2. Disponibilité et utilisation de budgets d’investissement supplémentaires pour achever les activités de restauration en raison de la réduction antérieure des investissements (voir également 3).

2. Une première enveloppe de financements supplémentaires a été mise à disposition en décembre 2020, de sorte que les travaux sont désormais en cours.

2. Des financements supplémentaires sont attendus chaque année et les travaux seront achevés fin mars 2022.

1, 2

 

 

3. Reprendre les activités de préservation, de restauration et d’entretien afin de rétablir les attributs de la VUE du bien.

3. Mener à bien la conservation du tissu bâti dégradé pour retrouver le niveau d’avant le début du conflit armé.

Notamment :

a. Entretien de 80 % des toits et des couloirs supérieurs des anciennes maisons de ville

b. Reconstruction/rénovation de certaines des maisons menacées d’effondrement

c. Entretien des places et des rues principales de la vieille ville

d. Réparation des 21 maisons endommagées par les fortes précipitations.

3. Orientations, budgets, et plan de mise en œuvre et de travail.

3. Les travaux ont commencé en janvier 2020 (achèvement estimé à 80 %).

3. Date d’achèvement en juillet 2022

2, 3, 4

 

 

4. Déterminer une stratégie à long terme incluant la protection contre tout renouvellement de menaces similaires sur les attributs du bien.

4. Prévention durable des risques et renforcement des capacités.

4. Inclusion spécifique dans les orientations, le plan de travail, le plan de gestion, accompagnée d’une formation et coordonnée avec le service d’incendie et la sécurité civile.

4. Ce projet a été lancé en mai 2020 et est en cours de révision continue.

4. Achèvement prévu en juin 2023

1, 4

B. Atteinte au cadre important du bien en raison des contraintes d’irrigation.

Effets négatifs sur le cadre de la valeur universelle exceptionnelle du bien.

1. Établir un mécanisme stable pour assurer un approvisionnement durable en eau des palmeraies de l’oasis.

1. Système de conservation et de gestion à long terme et doté de toutes les ressources financières nécessaires.

1. Engagement de l’État partie à prévoir un budget d’investissement suffisant pour assurer l’entretien complet de l’oasis.

1. Engagement budgétaire attendu en juillet 2021.

1. Le renouvellement des ressources devrait être achevé d’ici décembre 2022.

1, 3, 4

 

 

2. Réparer les dommages dus à la pénurie d’électricité et aux incendies (2014-2018).

2. Dégager un budget intermédiaire supplémentaire pour réparer les dommages provoqués

2. Disponibilité d’un budget d’investissement supplémentaire pour achever la réhabilitation

2. Budget supplémentaire reçu en juillet 2020 et travaux en cours (30 % réalisés).

2. Fin des travaux en mars 2023

1, 2, 3

 

 

3. Assurer le fonctionnement régulier du système d’irrigation à l’avenir.

3. Confirmation que les activités prévues renforcent la contribution du cadre à l’authenticité et aux attributs de la VUE du bien

notamment :

a. Poursuite de l’entretien du bassin d’Ain Al-Faras.

b. Poursuite de l’exploitation des cinq puits agricoles en activité.

c. Poursuite de l’entretien de 18 km de canaux d’irrigation traditionnels.

d. Poursuite de l’entretien de 36 km linéaires de clôtures pour les principaux chemins d’exploitation.

e. Replantation des palmiers manquants et réparation d’autres éléments importants.

3. Plan de travail spécifique approuvé, lignes directrices et données pratiques.

Mise en œuvre du plan de travail.

Restauration et entretien du tissu bâti du bien

3. La phase actuelle des travaux a débuté en 2018 et est en cours (sur la base des travaux annuels précédents).

3. Phase terminée en décembre 2022 (continuité annuelle et révision régulière)

1, 3, 4

 

 

4. Déterminer une stratégie à long terme pour protéger, conserver et entretenir le système d’irrigation, ainsi qu’un plan de secours d’urgence.

4. Prévention durable des risques et renforcement des capacités au regard de l’irrigation et de son importance pour le cadre du bien.

4. Inclusion de la prévention des risques au plan de gestion du bien et

mise en place de mécanismes de secours ainsi qu’

exercices de contrôle efficaces et réguliers.

4. Les travaux ont commencé en mai 2020 et sont en cours

4. Achèvement prévu en juin 2023

1, 3, 4

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.14
Ancienne ville de Ghadamès (Libye) (C 362)
Décision : 44 COM 7A.14

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43COM 7A.26, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts importants déployés afin de collecter des fonds et entreprendre des activités en faveur de la conservation du bien et de sa Valeur universelle exceptionnelle (VUE) malgré la situation difficile et les conditions de travail sur le terrain, et le prie instamment de poursuivre autant que possible ses efforts à cet égard ;
  4. Félicite également l’État partie pour sa soumission de la Déclaration rétrospective de VUE pour l’Ancienne ville de Ghadamès ;
  5. Accueille favorablement l’avancement de l’élaboration de la proposition de modification mineure des limites du bien et demande à l’État partie de poursuivre ce processus en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de soumettre cette proposition conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  6. Adopte l’ensemble des mesures correctives et le calendrier de leur mise en œuvre, ainsi que l’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), élaboré en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  7. Demande également à l’État partie d’informer régulièrement le Centre du patrimoine mondial de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure prise pour mettre en œuvre les mesures correctives et assurer sa protection et sa conservation, ainsi que de tout projet de restauration majeur ou de nouvelle construction susceptible d’affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  8. Note avec satisfaction les avancées réalisées par l’État partie dans l’élaboration d’un plan de gestion du bien, y compris un plan de préparation aux risques et de conservation, et l’invite à poursuivre ses efforts à cet égard, en tenant compte des recommandations formulées dans l’examen technique de l’ICOMOS ;
  9. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien dès que les conditions le permettront ;
  10. Réitère son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour fournir un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO, afin de mettre en œuvre les mesures correctives identifiées
  11. Exprime sa reconnaissance au Fonds-en-dépôt néerlandais et aux autres bailleurs de fonds et institutions pour le soutien accordé à l’État partie dans les domaines de la conservation et de la gestion du bien ;
  12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  13. Décide de maintenir l’Ancienne ville de Ghadamès (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
44 COM 8E
Adoption des déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/8E,
  2. Félicite les États parties pour le travail accompli dans l’élaboration des Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’annexe 1 du document WHC/21/44.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

    ASIE ET PACIFIQUE

    • Australie, Parc national d'Uluru-Kata Tjuta
    • Inde, Ajanta Caves
    • Inde, Monuments bouddhiques de Sânchî
    • Inde, Qutb Minar et ses monuments, Delhi

    ETATS ARABES

    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès
    • Oman, Systèmes d’irrigation aflaj d’Oman

    EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

    • Allemagne, Monastère de Maulbronn
    • Espagne, Grotte d’Altamira et art rupestre paléolithique du nord de l’Espagne
    • Espagne, La Lonja de la Seda de Valence
    • Espagne, Las Médulas
    • Espagne, Monastères de San Millán de Yuso et de Suso
    • Espagne, Palais de la musique catalane et hôpital de Sant Pau, Barcelone
    • Espagne, Palmeraie d’Elche
    • Espagne, Pont Vizcaya
    • France, Pont du Gard
    • France, Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d'Orange
    • Italie, Côte amalfitaine
    • Italie, Nécropoles étrusques de Cerveteri et de Tarquinia ;
  4. Note que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril seront examinées par les Organisations consultatives en priorité ;
  5. Adopte également les Déclarations de valeur universelle exceptionnelle, présentées dans l'annexe 2 du document WHC/21/44.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants, pour lesquels la partie protection et gestion a été mise à jour conformément aux Orientations :

    EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

    • Tchéquie (la), Jardins et château de Kroměříž
    • Tchéquie (la), Église Saint-Jean-Népomucène, lieu de pèlerinage à Zelená Hora ;
  6. Demande au Centre du patrimoine mondial de publier les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle susmentionnées dans les deux langues sur son site internet.
Projet de décision : 44 COM 7A.14

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43COM 7A.26, adoptée à sa 43esession (Bakou, 2019),
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts importants déployés afin de collecter des fonds et entreprendre des activités en faveur de la conservation du bien et de sa Valeur universelle exceptionnelle (VUE) malgré la situation difficile et les conditions de travail sur le terrain, et le prie instamment de poursuivre autant que possible ses efforts à cet égard ;
  4. Félicite également l’État partie pour sa soumission de la Déclaration rétrospective de VUE pour l’Ancienne ville de Ghadamès ;
  5. Accueille favorablement l’avancement de l’élaboration de la proposition de modification mineure des limites du bien et demande à l’État partie de poursuivre ce processus en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de soumettre cette proposition conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  6. Adopte l’ensemble des mesures correctives et le calendrier de leur mise en œuvre, ainsi que l’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), élaboré en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  7. Demande également à l’État partie d’informer régulièrement le Centre du patrimoine mondial de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure prise pour mettre en œuvre les mesures correctives et assurer sa protection et sa conservation, ainsi que de tout projet de restauration majeur ou de nouvelle construction susceptible d’affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  8. Note avec satisfaction les avancées réalisées par l’État partie dans l’élaboration d’un plan de gestion du bien, y compris un plan de préparation aux risques et de conservation, et l’invite à poursuivre ses efforts à cet égard, en tenant compte des recommandations formulées dans l’examen technique de l’ICOMOS;
  9. Prend acte de l’invitation de l’État partie à effectuer une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien dès que les conditions le permettront ;
  10. Réitère son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour fournir un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO, afin de mettre en œuvre les mesures correctives identifiées ;
  11. Exprime sa reconnaissance au Fonds-en-dépôt néerlandais et aux autres bailleurs de fonds et institutions pour le soutien accordé à l’État partie dans les domaines de la conservation et de la gestion du bien ;
  12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  13. Décide de maintenir l’Ancienne ville de Ghadamès (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Libye
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Culturel
Critères : (v)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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