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Rennell Est

Îles Salomon
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Cadre juridique
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Exploitation minière
  • Modification des eaux de l’océan
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Tempêtes
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Modification des eaux de l’océan
  • Chasse commerciale (problème résolu)
  • Pêche / collecte des ressources aquatiques (Surexploitation du crabe de cocotier et d’autres ressources marines)
  • Exploitation forestière/production de bois (Extraction forestière)
  • Espèces exotiques/envahissantes terrestres
  • Tempêtes
  • Exploitation minière
  • Systèmes de gestion/plan de gestion (gestion prévisionnelle et administration du bien)
  • Cadre juridique (législation)
  • Pêche commerciale (problème résolu)
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Extraction forestière 
  • Espèces envahissantes 
  • Surexploitation du crabe de cocotier et d’autres ressources marines 
  • Changement climatique 
  • Législation, gestion prévisionnelle et administration du bien
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 56 689 dollars EU, Fonds-en-dépôt UNESCO/Pays-Bas (2015) : soutien technique à Rennell Est ; 35 000 dollars EU, Fonds-en-dépôt UNESCO/Flandres (2015) : soutien à Rennell Est ; 38 398 dollars EU, Fonds-en-dépôt UNESCO/Pays-Bas (2019-présent) : Développer des moyens de subsistance durables à Rennel Est

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 2 (de 2006-2012)
Montant total approuvé : 56 335 dollars E.U.
2012 Survey of the Condition of the Marine Ecosystem within ... (Approuvé)   29 985 dollars E.U.
2006 Exchange visit between East Rennell and Tetepare Island ... (Approuvé)   26 350 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**
Mars-avril 2005 : mission de suivi UNESCO/UICN ; octobre 2012 : mission de suivi réactif UICN ; novembre 2015 : mission de conseil Centre du patrimoine mondial/UICN ; Mai 2019 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 30 juin 2020, l’État Partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, suivi d’une mise à jour le 12 mars 2021. Les documents sont disponibles à  https://whc.unesco.org/fr/list/854/documents/ et présentent les informations actualisées suivantes :

  • Deux dialogues avec les parties prenantes ont été organisés pour débattre d'une mise à jour du document du Cabinet de 2016, de la mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactive de 2019 et des engagements de chaque partie prenante et de chaque ministère. Les capacités et le budget limités ont été identifiés comme les principaux défis ;
  • Les propriétaires coutumiers continuent d'avoir des points de vue différents sur la gestion du bien, notamment en ce qui concerne l'exploitation forestière et minière commerciale. Les activités d'exploitation forestière et minière à Rennell Ouest ont eu un impact négatif sur les moyens de subsistance des communautés à Rennell Est. Des consultations communautaires sont prévues en 2021 avec le soutien du Fonds-en-dépôt UNESCO/Pays-Bas (NFiT) ;
  • La concession forestière à proximité immédiate du bien a pris fin en décembre 2019. Une évaluation des potentiels impacts environnementaux résiduels par la Division de l'environnement et de la conservation a été reportée à une date ultérieure en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19 ;
  • Un projet de construction de route sur le territoire du bien a été approuvé par le ministère du Développement des infrastructures et une étude préliminaire a été entreprise en juillet 2020 par le ministère de l'Environnement, du Changement climatique, de la Gestion des catastrophes et de la Météorologie pour évaluer la nécessité d'une étude d'impact environnemental (EIE) complète. D'autres délibérations gouvernementales sont en cours ;
  • La procédure de demande du statut d’aire protégée nationale n'a pas encore été lancée. Le plan de gestion requis n'a pas encore été finalisé. L'enregistrement des terres en vertu de la loi sur l'enregistrement des terres coutumières est en cours de discussion ;
  • Le cyclone tropical Harold et les fortes pluies prolongées en 2020-2021 ont porté gravement atteinte à la sécurité alimentaire des communautés en perturbant les activités agricoles et les services d'expédition mensuels depuis Honiara. Le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage prévoit de renforcer la sécurité alimentaire en s'appuyant sur les méthodes agricoles traditionnelles ;
  • Une mortalité massive des chauves-souris dites « renards volants » a été signalée. La cause en est encore inconnue ;
  • Un projet consacré aux moyens de subsistance et à la conservation est actuellement en cours de mise en œuvre avec le soutien du Programme de petites subventions (PPS) du PNUD-FEM ;
  • Un projet triennal destiné à contrôler l’invasion de rats et mené par BirdLife International est également en projet.

L'État partie a demandé que le calendrier actuel de mise en œuvre de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) soit prolongé jusqu'en 2025, compte tenu de la nécessité de mobiliser davantage le soutien international et du retard pris dans la mise en œuvre des activités en raison de la pandémie de COVID-19.

Le 12 avril et le 10 mai 2021, le Centre du patrimoine mondial a transmis des courriers à l'État partie, suite à des informations émanant de tiers concernant l'échouement d'une barge qui appartiendrait à une société d'exploitation forestière et relayant des préoccupations quant à la gouvernance coutumière du bien. L'emplacement exact de l'échouement et ses impacts potentiels sont en cours de vérification avec l'État partie.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les efforts déployés par l'État partie pour favoriser le dialogue entre les parties prenantes afin de mettre en œuvre les recommandations de la mission de suivi réactif de 2019 sont accueillis avec satisfaction et doivent être poursuivis. Si les impacts de la pandémie de COVID-19 sont reconnus, les progrès limités dans la mise en œuvre des mesures correctives et des autres recommandations de la mission sont préoccupants. Leur mise en œuvre dépendant de l'allocation de budget par le biais d'un nouveau document du Cabinet, il est recommandé que le Comité réitère sa demande d'adopter, de toute urgence, ce document du Cabinet avec les engagements et les budgets associés des ministères respectifs, à refléter dans l'allocation budgétaire pour l'année fiscale suivante. La création d'un sous-comité du Cabinet, comme cela a été recommandé lors des dialogues avec les parties prenantes, pourrait contribuer à accélérer les progrès. Le désaccord signalé entre l'Association du site du patrimoine mondial du lac Tegano (LTWHSA) et le chef suprême est une autre source de préoccupation car il a un impact direct sur la mise en place d'un mécanisme de protection juridique. Toutes les parties concernées doivent être encouragées à élaborer une solution viable à long terme pour la gouvernance coutumière du bien. 

Les efforts déployés sans relâche par les propriétaires fonciers coutumiers, les communautés locales de Rennell Est et la LTWHSA pour préserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien des activités destructrices sont appréciés. Cependant, il demeure préoccupant que l'exploitation forestière et minière commerciale suscite toujours un intérêt de la part de certains propriétaires fonciers. À cet égard, les efforts conjoints de l'État partie et de la LTWHSA pour faciliter le dialogue communautaire afin d'établir un consensus sur la gestion du bien, y compris le développement de moyens de subsistance durables dans le cadre du projet du NFiT, sont accueillis avec satisfaction et il est recommandé que le projet soit mis en œuvre à titre prioritaire.  

Si la nécessité d'améliorer l'état de la seule route menant au bien est reconnue, la proposition d'aménager une nouvelle route traversant le bien est très préoccupante, non seulement au regard des impacts potentiels sur la VUE, mais également parce qu'elle faciliterait l'accès à l'exploitation forestière commerciale en l'absence de protection juridique adéquate. Il est donc recommandé que le Comité demande à l'État partie d'entreprendre de toute urgence une EIE complète, y compris l'identification d'options alternatives avec des cartes détaillées, conformément aux paragraphes 118bis et 172 des Orientations, l’évaluation devant être réalisée conformément à la Note consultative de l'UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN.

L’insécurité alimentaire des communautés, occasionnée par les fortes pluies prolongées, est très préoccupante. L’État Partie devrait accélérer la mise en œuvre de l’assistance proposée par le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage afin de renforcer de toute urgence la sécurité alimentaire.

La mortalité massive de renards volants, une espèce reconnue comme un attribut de la VUE du bien, et l'échouage d'un autre bateau industriel qui appartiendrait à une société d'exploitation forestière sont tous deux très préoccupants. Il est recommandé que le Comité prie instamment l'État partie d'enquêter sur ces questions et de prendre des mesures pour restaurer ou prévenir d'autres impacts négatifs sur la VUE du bien et les moyens de subsistance locaux. Compte tenu des multiples défis auxquels sont confrontées les communautés locales, dont le bien-être est une condition préalable à la sauvegarde du bien, l'État partie devrait être encouragé à mobiliser plus activement le soutien international, y compris l'assistance internationale.

Compte tenu du nombre de défis auxquels le bien est confronté, et étant donné que la réalisation du DSOCR sera difficile sans un soutien international substantiel, il est recommandé que le Comité prolonge le calendrier de mise en œuvre du DSOCR jusqu'en 2025, comme demandé par l'État partie, et maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.53
Rennell Est (Îles Salomon) (N 854)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la Décision 43 COM 7A.2, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts déployés par l’État Partie pour favoriser le dialogue des parties prenantes afin de mettre en œuvre les recommandations formulées par la mission de suivi réactif de 2019 et demande à l’État Partie de poursuivre ces efforts ;
  4. Exprime sa préoccupation quant au peu de progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la mission, considère que l’établissement d’un sous-comité du Cabinet, consacré au bien, pourrait permettre d’accélérer les progrès, réitère sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il adopte, de toute urgence, un nouveau document du Cabinet avec les engagements et les budgets associés des ministères respectifs reflétés dans l’allocation budgétaire pour la prochaine année fiscale, et prie instamment toutes les parties concernées de concevoir une solution viable à long terme pour la gouvernance coutumière du bien ;
  5. Félicite les propriétaires fonciers coutumiers, les communautés locales de Rennell Est et de l'Association du site du patrimoine mondial du lac Tegano (LTWHSA) de leurs efforts soutenus pour sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, mais exprime également sa préoccupation quant aux menaces potentielles pour la VUE du bien, et notamment son intégrité, résultant de l'exploitation forestière et minière commerciale, qui subsistent en l'absence d'un mécanisme juridique adéquat pour le bien,
  6. Note avec préoccupation le projet de construction d'une nouvelle route traversant le bien et demande également à l'État partie d'entreprendre une évaluation d'impact environnemental (EIE) complète, réalisée selon la Note consultative de l'UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, pour la construction de la route et pour les autres aménagements et développements prévus avant de mettre en œuvre les projets, conformément aux Orientations, et de soumettre un exemplaire de l'EIE au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN ;
  7. Note avec une vive préoccupation l'insécurité alimentaire signalée des communautés locales suite aux fortes pluies prolongées en 2020-2021 et demande en outre à l'État partie d'accélérer la mise en œuvre de l'assistance proposée par le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage afin de renforcer de toute urgence la sécurité alimentaire des communautés ;
  8. Note également avec une vive préoccupation la mortalité massive des chauves-souris dites « renards volants », une espèce reconnue comme un attribut de la VUE du bien, et l'échouage d'une barge industrielle sur le territoire du bien, et prie également instamment l'État partie d'enquêter d'urgence sur ces deux questions et de mettre en œuvre des mesures adéquates pour prévenir tout impact négatif sur la VUE du bien et sur les moyens de subsistance locaux ;
  9. Accueille également avec satisfaction la mise en œuvre d'un projet consacré aux moyens de subsistance à Rennell Est avec le soutien du Programme de petites subventions du PNUD-FEM, ainsi que les efforts actuellement déployés par l'État partie et la LTWHSA pour faciliter le dialogue entre les membres des communautés afin d'établir un consensus sur la gestion du bien et de développer des moyens de subsistance durables dans le cadre d'un projet du Fonds-en dépôt UNESCO/Pays-Bas (NFiT), et encourage l'État partie à mettre en œuvre le projet du NFiT à titre prioritaire et à mobiliser plus activement l'aide internationale, y compris par le biais du mécanisme d'assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial ;
  10. Prenant note de la demande de l'État partie de disposer de quatre années supplémentaires pour mettre en œuvre l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), décide de prolonger le calendrier de mise en œuvre du DSOCR jusqu'en 2025, mais exprime en outre sa préoccupation quant à la difficulté de mettre en œuvre complètement le DSOCR dans ce délai sans soutien international et appelle la communauté internationale à accorder à l'État partie le soutien nécessaire ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, y compris un rapport d’avancement sur la mise en œuvre des recommandations formulées par la mission de suivi réactif de 2019, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  12. Décide également de maintenir Rennell Est (Îles Salomon) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.53

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la Décision 43 COM 7A.2, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Accueille avec satisfaction les efforts déployés par l’État Partie pour favoriser le dialogue des parties prenantes afin de mettre en œuvre les recommandations formulées par la mission de suivi réactif de 2019 et demande à l’État Partie de poursuivre ces efforts ;
  4. Exprime sa préoccupation quant au peu de progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la mission, considère que l’établissement d’un sous-comité du Cabinet, consacré au bien, pourrait permettre d’accélérer les progrès, réitère sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il adopte, de toute urgence, un nouveau document du Cabinet avec les engagements et les budgets associés des ministères respectifs reflétés dans l’allocation budgétaire pour la prochaine année fiscale, et prie instamment toutes les parties concernées de concevoir une solution viable à long terme pour la gouvernance coutumière du bien ;
  5. Félicite les propriétaires fonciers coutumiers, les communautés locales de Rennell Est et de l'Association du site du patrimoine mondial du lac Tegano (LTWHSA) de leurs efforts soutenus pour sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, mais exprime également sa préoccupation quant aux menaces potentielles pour la VUE du bien, et notamment son intégrité, résultant de l'exploitation forestière et minière commerciale, qui subsistent en l'absence d'un mécanisme juridique adéquat pour le bien,
  6. Note avec préoccupation le projet de construction d'une nouvelle route traversant le bien et demande également à l'État partie d'entreprendre une évaluation d'impact environnemental (EIE) complète, réalisée selon la Note consultative de l'UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, pour la construction de la route et pour les autres aménagements et développements prévus avant de mettre en œuvre les projets, conformément aux Orientations, et de soumettre un exemplaire de l'EIE au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN ;
  7. Note avec une vive préoccupation l'insécurité alimentaire signalée des communautés locales suite aux fortes pluies prolongées en 2020-2021 et demande en outre à l'État partie d'accélérer la mise en œuvre de l'assistance proposée par le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage afin de renforcer de toute urgence la sécurité alimentaire des communautés ;
  8. Note également avec une vive préoccupation la mortalité massive des chauves-souris dites « renards volants », une espèce reconnue comme un attribut de la VUE du bien, et l'échouage d'une barge industrielle sur le territoire du bien, et prie également instamment l'État partie d'enquêter d'urgence sur ces deux questions et de mettre en œuvre des mesures adéquates pour prévenir tout impact négatif sur la VUE du bien et sur les moyens de subsistance locaux ;
  9. Accueille également avec satisfaction la mise en œuvre d'un projet consacré aux moyens de subsistance à Rennell Est avec le soutien du Programme de petites subventions du PNUD-FEM, ainsi que les efforts actuellement déployés par l'État partie et la LTWHSA pour faciliter le dialogue entre les membres des communautés afin d'établir un consensus sur la gestion du bien et de développer des moyens de subsistance durables dans le cadre d'un projet du Fonds-en dépôt UNESCO/Pays-Bas (NFiT), et encourage l'État partie à mettre en œuvre le projet du NFiT à titre prioritaire et à mobiliser plus activement l'aide internationale, y compris par le biais du mécanisme d'assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial ;
  10. Prenant note de la demande de l'État partie de disposer de quatre années supplémentaires pour mettre en œuvre l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), décide de prolonger le calendrier de mise en œuvre du DSOCR jusqu'en 2025, mais exprime en outre sa préoccupation quant à la difficulté de mettre en œuvre complètement le DSOCR dans ce délai sans soutien international et appelle la communauté internationale à accorder à l'État partie le soutien nécessaire ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, y compris un rapport d’avancement sur la mise en œuvre des recommandations formulées par la mission de suivi réactif de 2019, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  12. Décide également de maintenir Rennell Est (Îles Salomon) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Îles Salomon
Date d'inscription : 1998
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)
Liste en péril (dates) : 2013-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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