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Site archéologique de Sabratha

Libye
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Guerre
  • Habitat
  • Humidité relative
  • Modification du régime des sols
  • Autres menaces :

    Croissance excessive de la végétation ; Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Espèces envahissantes / exotiques terrestres
  • Modification du régime des sols
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Croissance excessive de la végétation
  • Dégradation naturelle
  • Empiètement urbain
  • Conditions locales affectant le tissu physique : Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : juin 2020 : Fonds en dét UNESCO/Pays-Bas : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales pour l'élaboration de mesures correctives pour les biens du patrimoine mondial libyens.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Juin 2000 : mission du Centre du patrimoine mondial ; mars 2003 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 6 février 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, dont une version actualisée a été soumise le 11 février 2021. Les résumés des deux rapports sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/184/documents/. Les progrès réalisés dans le traitement dun certain nombre de problèmes de conservation abordés par le Comité lors de sa précédente session sont présentés comme suit :

  • Le département des Antiquités (DoA) a poursuivi ses activités avec la société civile et aucune infraction n’a été enregistrée ;
  • En 2019, conformément à la décision gouvernementale 155/2019, un comité en charge de la gestion et de la mise en œuvre de la Stratégie pour la préservation et la conservation des biens du patrimoine mondial en Libye a été établi ;
  • Les principales menaces qui pèsent sur le bien sont les facteurs environnementaux qui entraînent la dégradation des monuments en raison de la nature des matériaux de construction ;
  • Un financement et un soutien technique importants sont nécessaires, et le DoA travaille actuellement à les obtenir ;
  • Des efforts sont actuellement déployés pour maîtriser la croissance de la végétation et limiter les dommages causés aux mosaïques des sols et aux monuments. Des études ont été menées afin d’identifier les types de plantes et de déterminer l’étendue des dégâts. Un plan de maîtrise des végétaux est en cours d’élaboration. D’autres travaux de conservation, de stabilisation et d’entretien ont été entrepris ;
  • L’utilisation de la nanotechnologie est envisagée pour tenter de réduire les effets de l’exposition aux intempéries et de la dérive du sable. D’autres technologies modernes sont actuellement utilisées pour évaluer l’état du bien ;
  • Un rapport d’évaluation des dommages subis par le théâtre romain répertorie les dommages causés en plusieurs endroits par le conflit armé (dommages mineurs dus aux armes légères), les plus importants ayant défiguré certaines parties. Une étude plus détaillée et spécialisée est actuellement en cours afin de planifier et de mettre en œuvre les travaux de restauration ;
  • Un projet de travaux de restauration et dentretien a été lancé en coordination avec la municipalité de Sabratha et le Programme des Nations unies pour le développement en Libye (PNUD). Ce projet se concentre principalement sur les installations modernes du site, et comprend des travaux de restauration du théâtre romain, qui seront réalisés par le personnel spécialisé du DoA en coordination avec le PNUD;
  • Un contrat a été établi pour mettre en œuvre la première phase de la clôture de protection de 660 mètres dès lors que son financement aura été assuré par le gouvernement d’union nationale de Libye ;
  • Dans le cadre du programme « Formation pour l’action », des formations ont été organisées pour les archéologues (documentation et gestion), la police touristique et le service de protection des antiquités sur la sensibilisation et formation à la protection du patrimoine culturel ;
  • Une proposition de modification mineure des limites a été soumise et un accord entre le DoA et les autorités locales a été signé afin de protéger la zone tampon du bien et de réglementer le développement urbain dans le secteur ;
  • L’identification des priorités pour l’élaboration du plan de gestion a commencé ;
  • La pandémie de COVID-19, le manque de ressources et les fréquentes coupures d’électricité ont eu un impact négatif sur les travaux entrepris sur le territoire du bien.

L’État partie confirme son intention dappeler la communauté internationale à fournir un soutien financier et technique accru pour la conservation du patrimoine culturel, notamment grâce au Fonds durgence de lUNESCO pour le patrimoine. L'État partie a estimé que la réunion technique de mars 2020 avec l'ICOMOS et le Centre du patrimoine mondial avait été couronnée de succès car elle avait permis une discussion et une consultation directes. Il a en outre fait part de sa volonté de commencer la rédaction de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR).

L’État partie considère que le bien nest confronté à aucun péril spécifique prouvé et que sa sécurité et son administration sont jugées stables. Il demande donc le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et a lancé une invitation pour une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif afin d’évaluer l’état de conservation du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Une stratégie globale de gestion et de conservation du bien est nécessaire pour faire face non seulement à limpact du conflit armé, mais aussi à la croissance de la végétation et aux facteurs environnementaux. Les étapes en cours pour l’élaboration dun plan de gestion sont essentielles, et il est donc recommandé que le Comité fasse appel à la communauté internationale pour assurer un soutien technique et financier.

Malgré les difficultés et limpact négatif de la pandémie de COVID-19, l’État partie a déployé dimportants efforts pour obtenir des fonds de différents donateurs tels que lAlliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) et le PNUD, afin de conserver les biens du Patrimoine mondial libyen. Il est recommandé que le Comité accueille favorablement ces efforts et les projets entrepris pour le renforcement des capacités, lentretien, la maîtrise de la végétation et la protection. Cependant, lintervention de conservation au théâtre romain est marquée par lutilisation de ciment blanc, matériau impropre à la restauration d’édifices antiques, et il est recommandé que le Comité demande que les spécifications techniques et les matériaux destinés aux travaux de conservation/restauration du théâtre romain et des vestiges archéologiques soient examinés en détail avec lICOMOS avant d’être mis en œuvre.

En mars 2020, le Centre du patrimoine mondial a organisé une réunion à Paris pour aborder l’élaboration dun DSOCR et des mesures correctives associées, dune modification des limites ainsi que dune Liste indicative. L’État partie, lICOMOS, le Bureau de lUNESCO à Rabat et le Centre du patrimoine mondial ont pris part à cette réunion. Les discussions ont également porté sur les travaux de restauration du théâtre romain, et des conseils techniques ont été dispensés sur la poursuite des activités et l’évaluation des dommages.

Étant donné la situation actuelle et les besoins de financement, le DoA a décidé de se concentrer sur des actions préventives urgentes au théâtre romain dans le but de sécuriser le bâtiment et de limiter les déts, ainsi que dassurer la sécurité des visiteurs.

Lamélioration de la situation sécuritaire pourrait donner à l’État partie davantage de moyens pour entreprendre les actions nécessaires à la conservation et la protection du bien. Il est recommandé à l’État partie de poursuivre ses efforts importants conformément au plan daction élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen, qui sest tenue à Tunis en mai 2016 (rapport disponible à http://whc.unesco.org/fr/actualites/1496). Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ce plan daction.

La proposition de modification mineure des limites soumise est reconnue comme une étape indispensable pour la protection et la gestion efficaces du bien. La coopération étroite en cours avec le Centre du patrimoine mondial et lICOMOS concernant la définition dune zone tampon appropriée est appréciée. Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à poursuivre cette coopération, et à soumettre la proposition conformément au paragraphe 164 des Orientations.

Il est primordial que la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS invitée par l’État partie et demandée par le Comité lors de ses sessions précédentes ait lieu dès que les conditions de sécurité le permettront, afin d’évaluer l’état de conservation du bien. En attendant, il est important que l’État partie élabore le DSOCR et un ensemble de mesures correctives, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

Il est recommandé que l’État partie tienne le Comité informé de la situation du bien et de ses activités, notamment la restauration du théâtre romain et tout projet de restauration majeure ou nouvelle construction susceptible daffecter la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. 

Il est donc recommandé que le Comité maintienne le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7A.13
Site archéologique de Sabratha (Libye) (C 184)
Décision : 44 COM 7A.13

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.25, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Note avec satisfaction les efforts entrepris par l’État partie pour faire face aux menaces pesant sur la conservation du bien et pour mobiliser des fonds qui ont conduit à des projets visant à préserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Demande à l’État partie de poursuivre ses efforts à cet égard autant que possible et de consulter l’ICOMOS sur les techniques et les matériaux qu’il est prévu d’utiliser pour la restauration du théâtre romain et des autres vestiges archéologiques avant leur mise en œuvre ;
  5. Demande également à l’État partie de tenir le Comité informé de l’évolution de la situation du bien et de l’informer, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tous les plans en cours et prévus en matière de grands projets de restauration ou de nouvelles constructions qui pourraient affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  6. Demande en outre à l’État partie de rendre compte de tout progrès réalisé dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  7. Demande par ailleurs à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  8. Encourage l’État partie à poursuivre l’élaboration du plan de gestion du bien et l’invite à solliciter le soutien technique et financier adéquat et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  9. Continue d’en appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour accorder un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, afin de mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  10. Accueille aussi favorablement l’élaboration d’une proposition de modification mineure des limites, et demande de plus à l’État partie de poursuivre l’étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur ce point pour soumettre la proposition conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  11. Prend acte de l’invitation de l’État partie à organiser une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le territoire du bien pour évaluer son état de conservation, qui aura lieu dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session ;
  13. Décide de maintenir le Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
44 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/21/44.COM/7A, WHC/21/44.COM/7A.Add, WHC/21/44.COM/7A.Add.2, WHC/21/44.COM/7A.Add.2.Add),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 44 COM 7A.28)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 44 COM 7A.29)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 44 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 44 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 44 COM 7A.40)
  • Égypte, Abou Mena (décision 44 COM 7A.5)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 44 COM 7A.54)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 44 COM 7A.55)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 44 COM 7A.53)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 44 COM 7A.52)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 44 COM 7A.6)
  • Iraq, Hatra (décision 44 COM 7A.7)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 44 COM 7A.8)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 44 COM 7A.10)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 44 COM 7A.47)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 44 COM 7A.14)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 44 COM 7A.11)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 44 COM 7A.12)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 44 COM 7A.13)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 44 COM 7A.15)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 44 COM 7A.48)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 44 COM 7A.3)
  • Mali, Tombouctou (décision 44 COM 7A.2)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 44 COM 7A.1)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 44 COM 7B.56)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 44 COM 7A.30)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 44 COM 7A.49)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 44 COM 7A.4)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 44 COM 7A.31)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 44 COM 7A.17)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 44 COM 7A.16)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 44 COM 7A.36)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 44 COM 7A.37)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 44 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 44 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 44 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 44 COM 7A.21)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 44 COM 7A.22)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 44 COM 7A.23)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 44 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 44 COM 7A.41)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 44 COM 7A.42)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 44 COM 7A.43)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 44 COM 7A.45)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 44 COM 7A.51)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 44 COM 7A.50)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 44 COM 7A.33)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 44 COM 7A.38)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 44 COM 7A.25)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 44 COM 7A.26)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 44 COM 7A.27)
Projet de décision : 44 COM 7A.13

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 43 COM 7A.25, adoptée à sa 43e session (Bakou, 2019),
  3. Note avec satisfaction les efforts entrepris par l’État partie pour faire face aux menaces pesant sur la conservation du bien et pour mobiliser des fonds qui ont conduit à des projets visant à préserver la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  4. Demande à l’État partie de poursuivre ses efforts à cet égard autant que possible et de consulter l’ICOMOS sur les techniques et les matériaux qu’il est prévu d’utiliser pour la restauration du théâtre romain et des autres vestiges archéologiques avant leur mise en œuvre ;
  5. Demande également à l’État partie de tenir le Comité informé de l’évolution de la situation du bien et de l’informer, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tous les plans en cours et prévus en matière de grands projets de restauration ou de nouvelles constructions qui pourraient affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  6. Demande en outre à l’État partie de rendre compte de tout progrès réalisé dans la mise en œuvre du plan d’action élaboré lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  7. Demande par ailleurs à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  8. Encourage l’État partie à poursuivre l’élaboration du plan de gestion du bien et l’invite à solliciter le soutien technique et financier adéquat et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  9. Continue d’en appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour accorder un soutien financier et technique à l’État partie, notamment par le biais du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, afin de mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes identifiées lors de la réunion de Tunis de 2016 ;
  10. Accueille aussi favorablement l’élaboration d’une proposition de modification mineure des limites, et demande de plus à l’État partie de poursuivre l’étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur ce point pour soumettre la proposition conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  11. Prend acte de l’invitation de l’État partie à organiser une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif sur le territoire du bien pour évaluer son état de conservation, qui aura lieu dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2022 ;
  13. Décide de maintenir le Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2021
Libye
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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