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Site archéologique de Sabratha

Libye
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Guerre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Situation de conflit régnant dans le pays
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Projet européen "Protection du patrimoine culturel et la diversité dans les situations d'urgence complexes pour la paix et la stabilité " 25 000 dollars EU

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Mars 2003: mission du Centre du patrimoine mondial; janvier 2007: mission conjointe de suivi réactif sur les Sites archéologiques de Sabratha et Leptis Magna Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018
Le 30 janvier 2018, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/184/documents/. Les progrès réalisés dans le traitement de plusieurs problèmes de conservation relevés par le Comité y sont présentés comme suit :
  • en raison du conflit armé et suite à l’utilisation d’armes à feu dans le périmètre du bien, la façade du théâtre et d’autres éléments architecturaux ont été endommagés, et le toit de la réserve s’est effondré en septembre 2017. En conséquence, le Département des antiquités (Departement of Antiquities – DOA) a entrepris des travaux de maintenance et de restauration dans le théâtre. Il est précisé que des travaux de restauration complets pourraient facilement être entrepris une fois un financement disponible ;
  • le bien est actuellement protégé par la police touristique et le DOA, avec l’aide des autorités locales et d’organisations de la société civile. Le musée du site reste fermé, ses collections ont fait l’objet d’un travail de documentation et ont été transférées en lieux sûrs ;
  • le DOA, en collaboration avec les autorités locales, doit faire face au problème de l’empiétement urbain au sein des limites du bien, dans ses parties sud et est, là où les résidents revendiquent la propriété des terres ;
  • le DOA a mené des actions pour contrôler le développement excessif de la végétation et a entrepris des travaux de conservation des sols en mosaïque. Néanmoins, il signale que l’eau de mer, l’humidité et le sel provoquent des lézardes dans la maçonnerie en pierre, ainsi que son érosion et sa fragmentation, en particulier dans les zones du bien situées près de la côte. La croissance de la végétation et le vandalisme ont également endommagé plusieurs structures et des sols en mosaïque ;
  • malgré les difficultés auxquelles le bien est confronté, une carte du bien qui précise ses limites et la zone tampon a été soumise. La carte a été établie grâce à une enquête de terrain, un travail d’évaluation et des images satellitaires ;
  • suite au Décret présidentiel No1355/2017, une stratégie de protection des biens libyens du patrimoine mondial est actuellement mise en œuvre par le Bureau d’ingénierie et de conseil auprès des services publics (Engineering Consulting Office of Utilities – ECOU) sous la supervision du DOA. Des fonds ont été alloués pour l’élaboration des études et des plans nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie qui repose sur huit piliers : protection contre l’empiétement humain ; protection contre les facteurs naturels ; tourisme ; recrutement et développement des ressources humaines ; renforcement des infrastructures et de l’environnement ; inventaire et suivi des sites archéologiques, soutien à l’environnement ; et administration.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Les informations communiquées par l’État partie attestent son engagement en faveur de la conservation du site archéologique de Sabratha, et ce, malgré le conflit qui règne dans le pays et le manque de financement.

Les efforts entrepris pour dresser les cartes, y compris celles des limites du bien et de sa zone tampon, sont accueillis avec satisfaction et reconnus comme étant une étape indispensable dans la protection et la gestion du bien. L’étroite concertation actuellement engagée avec le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS à ce sujet est très appréciée. Il est recommandé au Comité de demander à l’État partie de poursuivre cette concertation avec le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS, et de soumettre une clarification des limites suivie d’une demande de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations, pour examen par les Organisations consultatives.

Les dommages subis par le bien en raison du conflit armé, ainsi que les difficultés rencontrées pour améliorer la situation et mettre en œuvre les mesures adéquates de protection et de conservation, sont très préoccupants. Le bien requiert une stratégie globale de gestion et de conservation afin de mieux traiter les effets, entre autres, du conflit armé, du vandalisme, de l’empiétement urbain, de l’altération provoquée par les conditions météorologiques (humidité, sel, eau salée) et de la croissance de la végétation. Il est donc recommandé au Comité d’appeler la communauté internationale à soutenir les actions de conservation et de protection du bien.

S'agissant du problème de l’empiétement urbain soulevé dans le précédent rapport sur l’état de conservation, qui faisait référence à des images satellitaires prises en 2012 et 2016 sur lesquelles on pouvait dénombrer 620 nouvelles constructions à Sabratha, l’État partie affirme qu’il n’y a en fait que deux constructions nouvelles au sein des limites proposées du bien, et 31 dans la zone tampon. Cet écart entre les chiffres devrait être résolu grâce aux efforts actuellement déployés par l’État partie pour dresser une carte des limites du bien et de la zone tampon. Il est donc recommandé à l’État partie d’accorder la priorité à la finalisation de cette carte.

Il est également recommandé à l’État partie d’appuyer les efforts soutenus qu’il déploie pour élaborer une stratégie de protection des biens du patrimoine mondial libyen sur les mesures à court et moyen terme identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen qui s’est tenue à Tunis en mai 2016. Le rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/actualites/1496.

Selon d’autres sources, on constate une prise de conscience croissante de la part de la société civile et des autorités locales quant à la nécessité de protéger le patrimoine culturel en Libye, notamment les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. La réunion des cinq villes membres de l’Union des municipalités du patrimoine mondial (Sabratha, mars 2018), a appelé le gouvernement à prendre des mesures de protection des biens libyens et a souligné la nécessité de coordination et de cohérence entre les autorités compétentes en la matière.

Il demeure essentiel que la mission conjointe demandée par le Comité à ses 40e et 41e sessions (Istanbul/UNESCO, 2016 ; Cracovie, 2017) se rende sur le territoire du bien dès que les conditions de sécurité le permettront. D’ici là, il importe que l’État partie poursuive ses efforts afin de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de la situation sur le terrain ainsi que de la poursuite de la mise en œuvre des mesures qu’il a initiées, tout en donnant suite, dans la mesure du possible, aux commentaires et demandes formulés par le Comité.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7A.24
Site archéologique de Sabratha (Libye) (C 184)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 41 COM 7A.39 et 41 COM 8C.2, adoptées à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Félicite l’État partie pour les importants efforts déployés afin d’élaborer la stratégie de protection des biens libyens du patrimoine mondial, malgré la situation d’instabilité qui règne et les difficiles conditions de travail sur le terrain ;
  4. Exprime sa vive préoccupation quant aux dommages subis par le bien suite au conflit armé, en particulier dans le théâtre, et en raison de l’empiétement urbain, du vandalisme et de l’altération provoquée par les conditions météorologiques, auxquels s’ajoutent les difficultés techniques et financières pour mettre en œuvre les mesures adéquates de protection et de conservation ;
  5. Note avec satisfaction les activités menées par l’État partie afin de faire face aux menaces pesant sur la conservation du bien, malgré les nombreuses difficultés auxquelles celui-ci est confronté ;
  6. Félicite également l’État partie pour les importantes avancées réalisées dans la définition de la zone tampon du bien, et l’encourage à poursuivre la finalisation de la clarification des limites du bien et la modification mineure des limites en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  7. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il tienne le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure mise en œuvre pour assurer sa protection et sa conservation, et qu’il continue de communiquer des informations détaillées sur les travaux menés, avec notamment des explications techniques justifiant les interventions ;
  8. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il invite une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à se rendre sur le territoire du bien, dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  9. Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien financier et technique renforcé à l’État partie, notamment par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, permettant de mettre en œuvre les mesures à court et moyen terme identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  11. Décide de maintenir le Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
42 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/18/42.COM/7A, WHC/18/42.COM/7A.Add et WHC/18/42.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 42 COM 7A.1)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 42 COM 7A.2)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 42 COM 7A.5)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 42 COM 7A.8)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 42 COM 7A.9)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 42 COM 7A.46)
  • Égypte, Abou Mena (décision 42 COM 7A.17)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 42 COM 7A.42)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 42 COM 7A.44)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 42 COM 7A.41)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 42 COM 7A.40)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 42 COM 7A.18)
  • Iraq, Hatra (décision 42 COM 7A.19)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 42 COM 7A.20)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 42 COM 7A.21)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 42 COM 7A.25)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 42 COM 7A.22)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 42 COM 7A.23)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 42 COM 7A.24)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 42 COM 7A.26)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 42 COM 7A.53)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 42 COM 7A.13)
  • Mali, Tombouctou (décision 42 COM 7A.14)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 42 COM 7A.15)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 42 COM 7A.3)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 42 COM 7A.54)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 42 COM 7A.16)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 42 COM 7A.4)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 42 COM 7A.27)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 42 COM 7A.29)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 42 COM 7A.28)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 42 COM 7A.10)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 42 COM 7A.11)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 42 COM 7A.30)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 42 COM 7A.31)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 42 COM 7A.32)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 42 COM 7A.33)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 42 COM 7A.34)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 42 COM 7A.35)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 42 COM 7A.45)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 42 COM 7A.47)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 42 COM 7A.48)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 42 COM 7A.49)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 42 COM 7A.50)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 42 COM 7A.51)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 42 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 42 COM 7A.55)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 42 COM 7A.6)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 42 COM 7A.7)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 42 COM 7A.12)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 42 COM 7A.37)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 42 COM 7A.38)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 42 COM 7A.39)
42 COM 8D
Clarifications des limites et des superficies des biens par les États parties

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/8D,
  2. Rappelant la décision 41 COM 8D, adoptée lors de sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Reconnaît l’excellent travail accompli par les États parties dans la clarification des limites de leurs biens du patrimoine mondial et les remercie pour leurs efforts visant à améliorer la crédibilité de la Liste du patrimoine mondial ;
  4. Rappelle que le Centre du patrimoine mondial ainsi que les Organisations consultatives ne seront pas en mesure d’examiner des propositions de modifications mineures ou importantes des limites pour les biens du patrimoine mondial dont les limites à l’époque de l’inscription n’ont pas encore été clarifiées ;
  5. Prend note des clarifications des limites et des superficies fournies par les États parties pour les biens suivants et telles que présentées en Annexe du Document WHC/18/42.COM/8D : 

    AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

    • Haïti, Parc national historique – Citadelle, Sans Souci, Ramiers
    • Mexique, Ville précolombienne d'Uxmal

    ÉTATS arabes 

    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès
    • Libye, Site archéologique de Cyrène
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna
    • Libye, Site archéologique de Sabratha
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus

    EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD

    • Espagne, Ibiza, biodiversité et culture
    • Pays-Bas, Ligne de défense d'Amsterdam ;
  6. Demande aux États parties n’ayant pas encore répondu aux questions soulevées dans le cadre de l’Inventaire rétrospectif de bien vouloir fournir toutes les clarifications ainsi que la documentation le plus rapidement possible, et d’ici 1er décembre 2018 au plus tard, pour examen subséquent, si les conditions techniques sont remplies par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 43e session en 2019.
Projet de décision : 42 COM 7A.24

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 41 COM 7A.39 et 41 COM 8C.2, adoptées à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Félicite l’État partie pour les importants efforts déployés afin d’élaborer la stratégie de protection des biens libyens du patrimoine mondial, malgré la situation d’instabilité qui règne et les difficiles conditions de travail sur le terrain ;
  4. Exprime sa vive préoccupation quant aux dommages subis par le bien suite au conflit armé, en particulier dans le théâtre, et en raison de l’empiétement urbain, du vandalisme et de l’altération provoquée par les conditions météorologiques, auxquels s’ajoutent les difficultés techniques et financières pour mettre en œuvre les mesures adéquates de protection et de conservation ;
  5. Note avec satisfaction les activités menées par l’État partie afin de faire face aux menaces pesant sur la conservation du bien, malgré les nombreuses difficultés auxquelles celui-ci est confronté ;
  6. Félicite également l’État partie pour les importantes avancées réalisées dans la définition de la zone tampon du bien, et l’encourage à poursuivre la finalisation de la clarification des limites du bien et la modification mineure des limites en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  7. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il tienne le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé de l’évolution de la situation du bien et de toute nouvelle mesure mise en œuvre pour assurer sa protection et sa conservation, et qu’il continue de communiquer des informations détaillées sur les travaux menés, avec notamment des explications techniques justifiant les interventions ;
  8. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il invite une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS à se rendre sur le territoire du bien, dès que les conditions de sécurité le permettront ;
  9. Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale afin qu’elle accorde un soutien financier et technique renforcé à l’État partie, notamment par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, permettant de mettre en œuvre les mesures à court et moyen terme identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
  10. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
  11. Décide de maintenir Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2018
Libye
Date d'inscription : 1982
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2018) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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