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Qhapaq Ñan, réseau de routes andin

Argentine, Bolivie (État plurinational de), Chili, Colombie, Équateur, Pérou
Facteurs affectant le bien en 2018*
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Systèmes de gestion/ plan de gestion
  • Vulnérabilité aux tremblements de terre
  • Systèmes de gestion (les plans de conservation et de gestion en cours de développement doivent intégrer un plan adapté de prévention aux risques et de gestion des catastrophes, ainsi que des stratégies de gestion pour les visiteurs)
  • Activités de gestion (le Système d’information géographique doit être développé)
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2018

Montant total accordé : 450 000 dollars EU pour le projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » (Fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial) (approuvé par le donateur en juin 2016 et actuellement en mise en œuvre)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2018
Demandes approuvées : 4 (de 2005-2005)
Montant total approuvé : 75 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2018**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

Le 23 novembre 2017, les États parties ont soumis un rapport conjoint sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1459/documents/, qui présente les informations suivantes :

  • les États parties poursuivent leur travail d’élaboration des plans de gestion et de conservation participatifs dans leurs pays respectifs, et ont soumis les plans suivants qui sont tous finalisés et approuvés : le Plan de gestion-conservation du Qhapaq Ñan de Colombie, le résumé du Plan quinquennal du Qhapaq Ñan au Pérou, le Plan de gestion du tronçon Xauxa - Pachacamac (Pérou), et le Plan de gestion du tronçon Huanuco Pampa - Huamachuco (Pérou). La version consultable du Schéma directeur pour la conservation et la gestion du Qhapaq Ñan au Chili a également été soumise ;
  • une approche méthodologique pour identifier des stratégies de préparation aux risques et de gestion des catastrophes a été élaborée. Elle prend en considération les différents facteurs de risques présents sur tout le territoire du bien. Il est précisé que les progrès réalisés par chaque État partie dans la gestion des risques seront présentés à l’occasion de l’atelier prévu à Cuzco, Pérou, en octobre 2018, et organisé dans le cadre du projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin », financé par le fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (Japanese Funds in Trust – JFiT) ;
  • la première version de la carte intégrée et navigable (plan directeur), réalisée au moyen du portail GeoNode, a été présentée. Le travail de cartographie sera développé plus avant. La carte que l’on peut consulter à l’adresse suivante : http://geocultura.cultura.gob.pe/mapaqn/, sera utilisée par les autorités en charge de la gestion du bien et par le grand public ;
  • les États parties continuent d’envisager les zones tampons du bien dans le cadre d’une approche plus globale, notamment en appliquant le concept de « paysage » aux zones sensibles. Des informations sur l’extension de trois zones tampons supplémentaires au Pérou ont été présentées ;
  • un atelier sur les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), auquel des experts internationaux ont participé, s’est tenu à Santiago, Chili, en août 2017, dans le cadre du projet du JFiT. Les Secrétariats techniques nationaux ont convenu d’un ensemble d’éléments et de conditions nécessaires à la réalisation des EIP. Chaque État partie s’est engagé à préparer, pour ses propres composantes du bien, un tableau des principaux attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et des projets d’infrastructures ou de grands aménagements prévus susceptibles d’avoir un impact sur le bien ;
  • il a également été précisé que lors de l’atelier qui s’est tenu à Pasto, Colombie, en janvier 2018, dans le cadre du projet du JFiT, les États parties ont progressé dans la conception et la mise en œuvre d’une base de données destinée à suivre l’état de conservation du bien ;
  • l’approche à envisager pour suivre les éléments du patrimoine immatériel du bien a fait l’objet de plusieurs discussions lors des ateliers organisés à La Paz, Bolivie, en mai 2017 et à Pasto, Colombie, en janvier 2018, dans le cadre du projet du JFiT, au cours desquelles les États parties ont convenu d’actions préliminaires et d’indicateurs en vue de l'établissement d’un système de suivi adapté ;
  • les États parties ont mis en évidence plusieurs ateliers, projets et autres activités organisés en 2017, notamment le premier des quatre ateliers programmés sur la conservation des structures en pierre et en terre du bien, qui s’est tenu à Alausí, Équateur, en juin 2017, dans le cadre du projet du JFiT ;
  • les six États parties ont reconnu la précieuse contribution du projet du JFiT dont l’action se concentre sur les suites à donner aux recommandations approuvées par le Comité (décision 38 COM 8B.43) lors de l'inscription. Le projet est actuellement en phase de mise en œuvre avec trois ateliers organisés en 2017 et un en 2018. Les responsabilités du Secrétariat temporaire ont été transférées avec succès du Pérou à l’Argentine en avril 2017.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2018

Les progrès significatifs accomplis par les six États parties dans le suivi des recommandations formulées par le Comité du patrimoine mondial lors de l’inscription du bien, ainsi que leur coopération et leur engagement en faveur de la conservation et de la gestion efficaces du bien devraient être salués. Il est recommandé au Comité de reconnaître les progrès significatifs réalisés dans la première phase de mise en œuvre du projet du JFiT de soutien au système de gestion participative du bien. À cet égard, les six États parties devraient être vivement encouragés à continuer de travailler en coordination afin de renforcer le cadre de gestion globale du bien, comme proposé dans le dossier de candidature, une obligation pour la viabilité à long terme du bien.

La nature fortement participative et la participation réelle des communautés locales à l’élaboration des plans de gestion et de conservation du bien sont appréciées. Compte tenu de la complexité et de la longueur du processus d’élaboration de ces plans qui concernent toutes les composantes du bien, les progrès réalisés et rapportés par les États parties du Chili, de Colombie et du Pérou constituent de réelles avancées. Les plans soumis seront évalués en temps opportun par les Organisations consultatives. Il est recommandé au Comité de demander que l’on soumette au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives le Schéma directeur pour la gestion et la conservation de Qhapaq Ñan au Chili, ainsi que les plans nationaux et locaux manquants en cours d’élaboration en Argentine, en Bolivie, en Équateur et au Pérou, dès leur finalisation et approbation. Des informations supplémentaires sur l’articulation de ces plans nationaux au sein du cadre général de gestion de tout le bien seraient utiles pour évaluer la cohérence et la coordination des structures de gestion coexistant au sein de ce bien vaste et complexe.

S'agissant des stratégies de préparation aux risques et de gestion des catastrophes, il est pris note avec satisfaction des documents d’orientation et de la méthodologie présentés, ainsi que de l’approche globale envisagée pour traiter les différents facteurs de risques dans tout le bien. Toutefois, des informations détaillées sur les progrès réalisés par les États parties dans ce domaine, selon la méthodologie et les outils identifiés, ne sont pas communiquées. Il conviendrait de rappeler que les impacts négatifs potentiels pour l’intégrité du bien que représentent les facteurs de risque, comme on a pu le constater avec l’exemple des inondations au Chili présenté dans le rapport, sont de la plus grande importance. Compte tenu de l’organisation du prochain atelier à Cuzco en octobre 2018 consacré à ce sujet, et de l’élaboration en cours du système de gestion du bien, il est recommandé au Comité de demander également aux États parties d’élaborer, d’adopter et de mettre en œuvre à titre prioritaire des plans de préparation aux risques et de gestion des risques de catastrophes.

La redéfinition de certaines zones tampons du bien selon une approche plus globale et paysagère est appréciée. Les États parties souhaiteront peut-être poursuivre cette démarche lorsqu’ils l’estimeront opportun.

Il est pris note des progrès réalisés dans l’identification d’un cadre pour les EIP. Cependant, le suivi adéquat des prochaines étapes décidées d’un commun accord lors de l’atelier de Santiago en août 2017 est essentiel pour identifier et prévenir tout aménagement ou développement futur susceptible d’avoir des conséquences néfastes pour la VUE du bien.

Il est également pris note des progrès accomplis dans la conception de la base de données destinée à suivre l’état de conservation du bien et des éléments du patrimoine immatériel. Il s’agit là d’avancées importantes dans cette entreprise difficile. Il est recommandé au Comité d’encourager les États parties à poursuivre l’élaboration du système de suivi, tel que soutenu par le projet du JFiT, afin d’assurer la mise en œuvre d’une approche efficace et durable.

Décisions adoptées par le Comité en 2018
42 COM 7B.33
Qhapaq Ñan, réseau de routes andin (Argentine, Bolivie (État plurinational de), Chili, Colombie, Équateur, Pérou) (C 1459)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.1, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite les six États parties pour leur coopération, leur engagement à donner suite aux recommandations formulées lors de l’inscription du bien, et les importantes avancées réalisées dans la mise en œuvre du projet du fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (JFiT) « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » ;
  4. Encourage vivement les six États parties à continuer de travailler de façon coordonnée et globale afin de relever les défis à long terme liés à la conservation et la gestion du bien dans son ensemble ;
  5. Note avec satisfaction les progrès réalisés par les États parties dans l’élaboration des plans de gestion et de conservation participatives, notamment l’implication des communautés locales dans leur conception et leur mise en œuvre finale, qui seront évalués en temps opportun par les Organisations consultatives ;
  6. Demande que les plans nationaux et locaux de gestion et de conservation restants soient soumis au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives, une fois finalisés et approuvés ;
  7. Prend note de la méthodologie et des documents d’orientation élaborés pour traiter la préparation aux risques et la gestion des catastrophes dans tout le bien, ainsi que du prochain atelier organisé à Cuzco en octobre 2018 et consacré à ce sujet, et demande également aux États parties d’élaborer, d’adopter et de mettre en œuvre à titre prioritaire des stratégies appropriées pour gérer les facteurs de risque identifiés sur leur territoire respectif ;
  8. Félicite également les États parties pour le développement d’un cadre d’élaboration des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), et les encourage également à finaliser les importantes mesures de suivi identifiées lors de l’atelier organisé au Chili (août 2017) afin de mettre en œuvre un mécanisme destiné à prévenir toute conséquence néfaste pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d’éventuels projets d’aménagement ou de développement sur le territoire du bien ou aux alentours ;
  9. Encourage en outre les États parties à poursuivre leur travail d’élaboration et de mise en œuvre d’un système de suivi de l’état de conservation du bien et des éléments du patrimoine immatériel ;
  10. Demande en outre aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Projet de décision : 42 COM 7B.33

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.1, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite les six États parties pour leur coopération, leur engagement à donner suite aux recommandations formulées lors de l’inscription du bien, et les importantes avancées réalisées dans la mise en œuvre du projet du fonds en dépôt japonais auprès de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (JFiT) « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » ;
  4. Encourage vivement les six États parties à continuer de travailler de façon coordonnée et globale afin de relever les défis à long terme liés à la conservation et la gestion du bien dans son ensemble ;
  5. Note avec satisfaction les progrès réalisés par les États parties dans l’élaboration des plans de gestion et de conservation participatives, notamment l’implication des communautés locales dans leur conception et leur mise en œuvre finale, qui seront évalués en temps opportun par les Organisations consultatives ;
  6. Demande que les plans nationaux et locaux de gestion et de conservation restants soient soumis au Centre du patrimoine mondial pour évaluation par les Organisations consultatives, une fois finalisés et approuvés ;
  7. Prend note de la méthodologie et des documents d’orientation élaborés pour traiter la préparation aux risques et la gestion des catastrophes dans tout le bien, ainsi que du prochain atelier organisé à Cuzco en octobre 2018 et consacré à ce sujet, et demande également aux États parties d’élaborer, d’adopter et de mettre en œuvre à titre prioritaire des stratégies appropriées pour gérer les facteurs de risque identifiés sur leur territoire respectif ;
  8. Félicite également les États parties pour le développement d’un cadre d’élaboration des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP), et les encourage également à finaliser les importantes mesures de suivi identifiées lors de l’atelier organisé au Chili (août 2017) afin de mettre en œuvre un mécanisme destiné à prévenir toute conséquence néfaste pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d’éventuels projets d’aménagement ou de développement sur le territoire du bien ou aux alentours ;
  9. Encourage en outre les États parties à poursuivre leur travail d’élaboration et de mise en œuvre d’un système de suivi de l’état de conservation du bien et des éléments du patrimoine immatériel ;
  10. Demande en outre aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Année du rapport : 2018
Argentine Bolivie (État plurinational de) Chili Colombie Équateur Pérou
Date d'inscription : 2014
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2017) .pdf
arrow_circle_right 42COM (2018)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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