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Centre historique d’Agadez

Niger
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Nécessité de décrire sous une forme pratique et unifiée les indicateurs de suivi du bien et les résultats de leur application

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 1 (de 2002-2002)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 Preparation of a nomination dossier for Agadez ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 30 janvier 2014, qui est disponible sur https://whc.unesco.org/fr/list/1268/documents. Les progrès réalisés concernant les recommandations faites par le Comité à l’époque de l’inscription sont présentés dans le présent rapport comme suit :

  • Un inventaire général de l’environnement bâti du patrimoine matériel est en cours.
  • Des mesures de contrôle et de conformité ainsi que des activités de communication et de sensibilisation sont en cours afin de promouvoir l’utilisation de normes de restauration et assurer la conservation du bien. Des discussions sont envisagées pour améliorer les règlementations de planification et renforcer leur portée.
  • Les résultats de la politique récemment mise en œuvre qui vise à interdir l’utilisation de matériaux non-traditionnels font l’objet d’un suivi. La Cellule de Conservation et de Gestion du Centre Historique d’Agadez (CECOGAZ) clarifiera et rendra plus compréhensibles les exigences techiques. Ce travail se poursuivra tout au long de 2014.
  • Des mesures sont prises pour réduire la taille des publicités à l’intérieur du bien et dans la zone tampon à des dimensions acceptables (hauteur maximum de 2 m et largeur/longueur maximum de 0,80 m) et en retirer certaines si nécessaire.
  • Un suivi régulier de l’état de conservation et de la gestion est entrepris par les principaux acteurs engagés dans la gestion du bien.

Les progrès accomplis concernant d’autres problèmes soulevés à l’époque de l’inscription font aussi l’objet d’un rapport de l’ État partie :

  • Des stratégies ont été mises en œuvre pour impliquer la population et la sensibiliser sur la conservation du bien.
  • Une journée de réflexion a été organisée en 2013 au profit de quinze maçons bâtisseurs traditionnels afin de les sensibiliser aux principes généraux de la construction en terre, au rôle des techniques traditionnelles et à l’importance de leur transmission à la jeune génération.
  • Pour les besoins actuels, il n’y a pas de réelle pénurie du bois traditionnel le plus utilisé, à savoir le palmier doum.
  • Diverses organisations telles que des ONG élaborent actuellement des dossiers afin de résoudre les problèmes sanitaires difficiles que connaît le bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Le fort engagement de l’État partie pour la conservation et la gestion du bien doit être noté ; de même que le fait que pratiquement toutes les recommandations faites par le Comité au moment de l’inscription en 2013 ont été abordées. L’État partie rapporte qu’il continue de travailler sur l’inventaire du patrimoine bâti et immatériel ; la promotion de l’utilisation de normes de restaurations afin de conserver l’authenticité du bien ; le suivi des résultats de la politique récemment mise en place interdisant l’utilisation de matériaux non-traditionnels pour les murs, les revêtements extérieurs, les toits et la rénovation des huisseries des portes et fenêtres. L’État partie accorde une attention particulière au problème des publicités dans le bien et la zone tampon et contrôle la mise en pratique effective des mesures destinées à réduire ce phénomène.

Par ailleurs, l’État partie rapporte qu’il a lancé des procédures pour impliquer et sensibiliser la population concernant la conservation du bien et accorde une attention particulière à la transmission du savoir-faire concernant les pratiques de construction traditionnelles, au problème des espèces de bois traditionnellement utilisées qui se raréfient et aux problèmes sanitaires en général, à la fois en termes techniques et de santé publique. Il conviendrait de planifier le potentiel d’accroissement du tourisme par un plan de gestion et de développement d’un tourisme durable. L’État partie pourrait également être incité à participer au Programme du patrimoine mondial pour l’architecture de terre (WHEAP).

Il est recommandé que le Comité du patrimoine mondial félicite l’État partie pour les actions qu’il a entreprises en réponse aux recommandations du Comité au moment de l’inscription, et demander à l’État partie, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives, de répondre de manière plus complète à la demande du Comité de décrire sous une forme pratique et unifiée les indicateurs de suivi du bien et les résultats de leur application.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.52
Centre historique d’Agadez (C 1268) (Niger)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le Document WHC-14/38.COM/7B,
  2. Rapellant la Décision 37 COM 8B.22, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Félicite l’État partie pour les actions qu’il a entreprises en réponse aux recommandations du Comité du patrimoine mondial au moment de l’inscription de continuer l’inventaire du patrimoine bâti et immatériel, de promouvoir l’utilisation de normes de restauration, de suivre les résultats de la politique récemment introduite, d’interdire l’utilisation de matériaux non-traditionnels et d’accorder une attention particulière à la situation inappropriée des publicités à l’intérieur du bien et dans la zone tampon ;
  4. Félicite également l’État partie pour avoir lancé des procédures pour impliquer et sensibiliser la population concernant la conservation du bien, avoir favorisé la transmission du savoir-faire concernant les pratiques de construction traditionnelles, avoir traité la question de la rareté des espèces de bois traditionnellement utilisées et avoir accordé une plus grande attention aux questions sanitaires ;
  5. Félicite l’État partie pour ses efforts déployés pour impliquer les communauté locales – en particulier les jeunes et les femmes – dans la conservation du bien ; et encourage l’État partie à développer un plan de gestion d’un tourisme durable ;
  6. Demande à l’État partie, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de répondre de manière plus complète à la demande du Comité de décrire sous une forme pratique et unifiée les indicateurs de suivi du bien et les résultats de leur application ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’1 page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Projet de décision :   38COM 7B.52

Le Comité du patrimoine mondial,

  1.   Ayant examiné le Document WHC-14/38.COM/7B,
  2.   Rapellant la Décision 37 COM 8B.22, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3.   Félicitel’État partiepour les actions qu’il a entreprises en réponse aux recommandations du Comité du patrimoine mondial au moment de l’inscription de continuer l’inventaire du patrimoine bâti et immatériel, de promouvoir l’utilisation de normes de restauration, de suivre les résultats de la politique récemment introduite, d’interdire l’utilisation de matériaux non-traditionnels et d’accorder une attention particulière à la situation inappropriée des publicités à l’intérieur du bien et dans la zone tampon ;
  4.   Félicite égalementl’État partie pour avoir lancé des procédures pour impliquer et sensibiliser la population concernant la conservation du bien, avoir favorisé la transmission du savoir-faire concernant les pratiques de construction traditionnelles, avoir traité la question de la rareté des espèces de bois traditionnellement utilisées et avoir accordé une plus grande attention aux questions sanitaires ;
  5.   Félicitel’État partie pour ses efforts déployés pour impliquer les communauté locales – en particulier les jeunes et les femmes – dans la conservation du bien ; et encourage l’État partie à développer un plan de gestion d’un tourisme durable ;
  6.   Demande à l’État partie, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, de répondre de manière plus complète à la demande du Comité de décrire sous une forme pratique et unifiée les indicateurs de suivi du bien et les résultats de leur application ;
  7.   Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’1 page, sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
Année du rapport : 2014
Niger
Date d'inscription : 2013
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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