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Tropiques humides de Queensland

Australie
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Manque de financements (problème résolu);
  • Processus de planning retardé (problème résolu);
  • Projet de développement hydroélectrique (problème résolu).
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**

début 1992: mission UICN 

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : Le Bureau, à sa vingt-deuxième session (juin 1998), a appris que le ministre du Commonwealth pour l'Environnement avait jugé que la suppression de végétation qui pourrait avoir été effectuée dans le périmètre de ce bien ne faisait pas courir de risque aux valeurs de patrimoine mondial du site. A sa vingt-deuxième session extraordinaire (Kyoto, 1998), le Bureau a été informé que les dispositions concernant la gestion de ce site étaient tout à fait opérationnelles et bénéficiaient de toute la confiance du gouvernement du Commonwealth d'Australie. Le plan de gestion, effectif depuis le 1er septembre 1998, a été préparé avec la participation totale de toutes les parties prenantes, y compris les groupes aborigènes. Le plan confie à l'organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland un ensemble de pouvoirs pour agir dans l'intérêt des valeurs de patrimoine mondial du bien. Le Bureau a noté que l'UICN a reçu de son Comité national australien un rapport sur l'état de conservation de ce site et qu'elle l'étudiait. Le Bureau a demandé au Centre de transmettre le rapport de l’UICN-Australie à l’Etat partie pour étude et il a recommandé à l'UICN de fournir un rapport actualisé sur l'état de conservation de ce site pour la vingt-troisième session du Bureau.

Nouvelles informations : L'UICN a informé le Centre que l'avis préliminaire qu'elle a reçu indique que la question essentielle de la conservation de ce site sera l'efficacité de la mise en œuvre du plan de gestion. Les principaux sujets de préoccupation sont l'efficacité de la mise en œuvre du plan pour limiter les impacts des espèces envahissantes, l'extraction de l'eau, la gestion des incendies, le développement du tourisme et la participation des populations aborigènes à la gestion du site. L'UICN a informé le Centre que l'AIUCN a établi un processus de collaboration pour mettre au point un rapport sur l’état de conservation de la zone de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland. Ce rapport sera prêt pour présentation à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau (Marrakech, Maroc, 26 au 27 novembre 1999).

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter demander à l'UICN de présenter un rapport actualisé sur l’état de conservation de ce site à sa vingt-troisième session extraordinaire en novembre 1999.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – Annexe IV, p. 98.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.23.

 

Nouvelles informations : Le gouvernement australien a informé le Centre, par lettre datée du 14 septembre 1999, qu’il reste à mettre au point le processus consultatif qui fait intervenir l’ACIUCN, le gouvernement de l’Etat d’Australie Occidentale et d’autres partenaires concernés pour rédiger un rapport à jour sur l'état de conservation du site des Tropiques humides de Queensland.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.23
Tropiques humides de Queensland (Australie)

Le Bureau a appris à sa vingt-deuxième session que le Ministre du Commonwealth pour l'Environnement avait jugé que la suppression de la végétation qui pourrait avoir été effectuée dans le périmètre de ce bien ne faisait pas courir de risque aux valeurs de patrimoine mondial du site. A sa vingt-deuxième session extraordinaire (Kyoto, 1998), le Bureau a été informé que les dispositions concernant la gestion de ce site étaient tout à fait opérationnelles et bénéficiaient de toute la confiance du gouvernement du Commonwealth d'Australie. Le plan de gestion, effectif depuis le 1er septembre 1998, a été préparé avec la participation totale de toutes les parties prenantes, y compris les groupes aborigènes. Le plan confie à l'organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland un ensemble de pouvoirs pour agir dans l'intérêt des valeurs de patrimoine mondial du bien. Le Bureau a noté que l'UICN a reçu de son Comité national australien un rapport sur l'état de conservation de ce site et qu'elle l'étudiait. Le Bureau a demandé au Centre de transmettre le rapport de l’ACIUCN à l’État partie pour étude et il a recommandé à l'UICN de fournir un rapport actualisé sur l'état de conservation de ce site pour la vingt-troisième session du Bureau.

L'UICN a informé le Centre que l'avis préliminaire qu'elle a reçu indique que le point essentiel est l'efficacité de la mise en œuvre du plan de gestion par rapport à des questions telles que les espèces envahissantes, l'extraction de l'eau, la gestion des incendies, le développement du tourisme et la participation des populations aborigènes à la gestion du site. L'UICN a informé le Centre que l'ACIUCN a établi un processus de collaboration pour mettre au point un rapport sur l’état de conservation de la zone de patrimoine mondial des Tropiques humides. Ce rapport sera prêt pour présentation à la vingt-quatrième session du Bureau, à la mi-2000.

23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :

Baie Shark - Australie occidentale (Australie)

Tropiques humides de Queensland (Australie)

Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.

Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.

Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)

Les Iles Galapagos (Equateur)

L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national du Mont Kenya (Kenya)

Parc national de Sagarmatha (Népal)

L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.

Parc national de Huascaran (Pérou)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national Canaima (Venezuela)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note : 

« Le Bureau engage instamment l’Etat partie et l’UICN à mettre au point le processus de consultation dès que possible, afin de fournir un rapport actualisé détaillé sur l'état de conservation des Tropiques humides de Queensland, comprenant un ensemble ciblé de recommandations et un plan de mise en œuvre, comme cela a été fait pour l’aire de patrimoine mondial de la Grande Barrière, et de les présenter pour examen à la vingt-quatrième session du Bureau en l’an 2000. » 

Année du rapport : 1999
Australie
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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