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Tropiques humides de Queensland

Australie
Facteurs affectant le bien en 1998*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Manque de financements (problème résolu);
  • Processus de planning retardé (problème résolu);
  • Projet de développement hydroélectrique (problème résolu).
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1998**

début 1992: mission UICN 

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998
Le Bureau à sa vingt-deuxième session ordinaire (juin 1998), a appris que le ministre du Commonwealth pour l’Environnement avait fait procéder à des recherches, craignant que l’on ait procédé à de l’abattage de bois dans le périmètre du bien du patrimoine mondial. Il a pu déterminer que les valeurs de patrimoine mondial n'étaient pas menacées et qu'il n'était pas nécessaire de prendre d'autres mesures à ce sujet.

Depuis la conclusion de la session du Bureau en juin 1998, les autorités australiennes ont informé le Centre que les arrangements pour la gestion de ce site sont maintenant tout à fait opérationnels et bénéficient de toute la confiance du gouvernement australien. Elles ont fait remarquer que le plan de gestion, opérationnel depuis le 1er septembre 1998, a été préparé avec la participation totale de toutes les parties prenantes, y compris les groupes aborigènes.

Le plan confie à l'organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland un ensemble de pouvoirs pour agir dans l'intérêt des valeurs de patrimoine mondial du bien.

L'UICN a informé le Centre qu'elle présentera un rapport sur l'état de conservation de ce site à partir des informations qui doivent lui être fournies par son Comité national australien au moment de la vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau.

Action requise
Décision requise : Le Bureau, après étude des nouvelles informations qui pourraient être présentées par l'UICN à sa vingt-deuxième session extraordinaire, pourrait faire des recommandations comme il convient.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998

A à sa vingt-deuxième session (juin 1998), le Bureau a appris que le ministre du Commonwealth pour l’Environnement avait fait entreprendre des enquêtes, craignant que l’on ait procédé à de l’abattage de bois dans le périmètre du bien du patrimoine mondial. Il a pu déterminer que les valeurs de patrimoine mondial n'étaient pas menacées et qu'il n'était pas nécessaire de prendre d'autres mesures à ce sujet. Depuis, les autorités australiennes ont réaffirmé que les dispositions prises pour la gestion de ce site sont tout à fait opérationnelles et bénéficient de toute la confiance de leur gouvernement. Elles ont fait remarquer que le plan de gestion, opérationnel depuis le 1er septembre 1998, a été préparé avec la participation totale de toutes les parties prenantes, y compris les groupes aborigènes. Le plan confie à l'organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland un ensemble de pouvoirs pour agir dans l'intérêt des valeurs de patrimoine mondial du bien.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1998

L'UICN a informé le Bureau qu'elle a reçu de son Comité national australien un rapport sur l'état de conservation de ce site pour étude. Le Bureau a demandé au Centre de transmettre le rapport de l’UICN-Australie à l’Etat partie pour évaluation. Le Bureau a en outre recommandé que l'UICN fournisse un rapport actualisé sur l'état de conservation de ce site pour la vingt-troisième session du Bureau.

Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 BUR V.B.20
Tropiques humides de Queensland (Australie)

L’observateur de l’Australie a informé le Bureau que le ministre du Commonwealth pour l’Environnement craignant que l’on ait procédé à de l’abattage de bois dans le périmètre du bien du patrimoine mondial, a nommé inspecteur, un haut responsable de l’organisme de gestion des Tropiques humides de Queensland (WTMA), selon la loi sur la conservation des biens du patrimoine mondial (1983). Ce fonctionnaire devait déterminer la nature de tout abattage de végétation qui aurait pu avoir lieu dans des propriétés privées à l’intérieur de la zone de patrimoine mondial.

L’inspecteur a signalé trois cas d’abattage, dont deux à l’intérieur de la zone de patrimoine mondial. Sur ses conseils, le ministre de l’Environnement a jugé que les valeurs de patrimoine mondial n’étaient pas en danger et que ces incidents n’appelaient pas d’autres mesures.

Le Bureau a noté avec satisfaction que le plan de gestion des Tropiques humides de Queensland prendrait effet le 1er septembre 1998. Ce plan retire aux organismes de gestion des terres comme les Conseils locaux et le Département des Ressources naturelles du Queensland, la possibilité d’abattre de la végétation à l’intérieur de la zone de patrimoine mondial sans contrôle du WTMA, et va mettre en place une meilleure coordination entre les actions des différents organismes. Il contribuera à empêcher tout nouvel abattage de végétation dans la zone classée patrimoine mondial.

Le Bureau a noté que l’UICN reçoit une grande quantité de rapports et de déclarations signalant des menaces pesant sur nombre des treize sites du patrimoine mondial d’Australie et qu’elle n’a pas la capacité de les évaluer tous à son Siège en Suisse. Le Bureau a salué l’offre faite par le Comité australien de l’UICN en novembre 1997, d’entreprendre des évaluations annuelles d’un nombre sélectionné de biens et de fournir des rapports aux sessions annuelles du Comité.

Le Bureau a recommandé que l'UICN, en coopération avec son Comité australien, crée un mécanisme permettant d'évaluer en temps voulu le flot permanent d'informations que reçoit le Centre sur l'état de conservation de sites naturels australiens du patrimoine mondial. Cela permettrait de s’assurer que des rapports à jour sur l'état de conservation de la Grande Barrière, de la Baie Shark et des Tropiques humides de Queensland soient présentés à la vingt-deuxième session du Comité.

22 COM VII.27
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels que le Comité a notés

VII.27 Le Comité a pris note des décisions de la vingtdeuxième session extraordinaire du Bureau telles que reflétées dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-98/CONF.203/5) et inclus en Annexe IV, concernant les biens suivants :

  • La Grande Barrière (Australie)

En plus du rapport dont le Comité a pris note, (Annexe III), le délégué de l'Australie a informé le Comité que l'Australie avait tenu un colloque international sur la gestion de l'écosystème marin tropical (ITMEMS) qui a lancé un appel à la communauté internationale pour agir d'urgence et coordonner les efforts pour traiter les menaces qui pèsent sur les récifs de corail et les systèmes marins tropicaux. Le Comité a noté et soutenu cette initiative et a incité les États parties à définir des zones appropriées de récifs de corail, de mangroves et de prairies sousmarines pour les proposer à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial et demander qu'ils soient protégés au titre d'autres traités internationaux.

  • Les îles Heard et McDonald (Australie)
  • Baie Shark - Australie occidentale (Australie)
  • Tropiques humides de Queensland (Australie)
  • Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)
  • Parc national d'Iguaçu (Brésil)
  • Réserve de faune du Dja (Cameroun)
  • Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou (Chine)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de Huanglong (Chine)
  • Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan (Chine)
  • Parc national de Los Katios (Colombie)
  • Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)
  • Parc national de Nanda Devi (Inde)
  • Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique)
  • Parc national de Royal Chitwan (Népal)
  • Parc national de Sagarmatha (Népal)
  • Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
  • Parc national de Huascaran (Pérou)

Le Comité a noté que la décision du Bureau reflétait également la suggestion de créer un groupe de contact informel sur l'exploitation minière et le patrimoine mondial et que le document de l'UICN intitulé "Draft Policy on mining and protected areas" serait distribué.

  • Volcans du Kamtchatka (Fédération de Russie)

L'observateur de la Fédération de Russie a informé le Comité que les autorités fédérales et régionales sont d'accord avec le développement du projet de mine d'or d'Aginskoe dans la province du Kamtchatka. Les données et documents nouveaux ont été transmis au Centre ; ils comprennent une Etude de faisabilité qui faisait état que le projet de développement du projet d'exploitation minière se trouve à l'extérieur du territoire du Parc naturel de Bystrinsky. Le Comité a noté les efforts de l'UICN pour contrôler l'état de conservation de cette zone du site du patrimoine mondial si le projet d'exploitation de la mine d'or d'Aginskoe se poursuit.

  • Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie)
  • Grottes de Skocjan (Slovénie)
  • Sanctuaires de faune de Thung Yai-Huai Kha Khaeng (Thaïlande)
  • Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)
  • Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
  • Parc national Durmitor (République fédérale de Yougoslavie)

Le Comité a noté que le nom officiel de l'État partie selon l'appellation des Nations Unies était : "République fédérale de Yougoslavie".

  • Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

 

Année du rapport : 1998
Australie
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (1998) .pdf
arrow_circle_right 22COM (1998)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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