Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

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Parc national du banc d'Arguin

Mauritanie
Facteurs affectant le bien en 2013*
  • Activités illégales
  • Effets liés à l’utilisation des Infrastructures de transport
  • Exploitation minière
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures liées aux énergies renouvelables
  • Installations localisées
  • Pétrole/gaz
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pêche illégale ;
  • Ramassage mécanique des coquillages ;
  • Exploitation pétrolière ;
  • Tourisme et fréquentation accrue avec la nouvelle route Nouadhibou-Nouakchott ;
  • Capacité de gestion et ressources insuffisantes.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Demandes approuvées : 2 (de 2004-2004)
Montant total approuvé : 35 000 dollars E.U.
2004 Supporting project for the executive authorities of the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
2004 Detailed evaluation of Woodside environmental impact ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2013**

2013 : mission du Centre du patrimoine mondial 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013

Le 28 février 2013, le Centre du patrimoine mondial a écrit une lettre à l’État partie pour lui demander de fournir des informations complémentaires sur un certain nombre de projets en cours qui avaient été portés à son attention, parmi lesquels la prospection offshore d’hydrocarbures, l’extension de la mine d’or de Tasiast, un permis de prospection de l’or et de substances associées dans la zone de Tanoudert, l’éventuelle expansion du site de production de minerai de fer près du Cap Blanc, diverses activités en liaison avec la construction de la route Nouakchott – Nouadhibou, la création d’une nouvelle ville au nord de Chami, et un certain nombre d’aménagements de la municipalité de Nouamghar à l’intérieur du bien. Le 28 mars 2013, l’État partie a soumis un rapport détaillé en réponse à cette lettre.

a)  Prospection offshore d’hydrocarbures

L’État partie note que le seul site de prospection d’hydrocarbures actuellement en activité est le site de Chinguetti, qui est exploité depuis 2006 et est situé à 80 km en mer. Il indique que la production nationale d’hydrocarbures a été divisée par dix entre 2007 et 2011, réduisant le risque d’impacts sur l’environnement. Il indique également que toute proposition relative au développement d’un projet d’exploitation d’hydrocarbures fait l’objet d’une évaluation de l’impact sur l’environnement (EIE), qui doit être approuvée par les deux ministères responsables de l’environnement et de l’énergie. L’État partie précise en outre que la plus grande menace réside dans le transport d’hydrocarbures, dont 400 à 500 millions de tonnes sont expédiées par les eaux mauritaniennes chaque année. Il reconnaît qu’une marée noire accidentelle aurait des conséquences importantes et éventuellement irréversibles pour certains écosystèmes marins et côtiers, de même que pour l’économie mauritanienne qui repose en grande partie sur les revenus engendrés par les pêcheries. L’État partie fait observer que, dans un effort pour remédier à ces préoccupations, la gestion du parc a récemment (mars 2013) lancé une procédure visant à classer une partie de la zone économique exclusive mauritanienne en tant que zone marine particulièrement sensible (PSSA), une démarche qui est soutenue par le Centre du patrimoine mondial, au travers de son Programme marin.

b)  Prospection et exploitation minières

L’État partie indique que selon le Profil Environnemental du Pays (PEP) de 2013, toutes les opérations minières de Mauritanie perturbent l’environnement naturel et utilisent des produits qui sont souvent très toxiques et mettent en péril l’équilibre d’écosystèmes en cas d’utilisation sans contrôle suffisant. Le PEP signale également que la consommation d’eau (saumâtre) annuelle de la mine d’or de Tasiast est estimée à 5,11 millions de mètres cubes. L’État partie fait observer qu’une extension de cette mine conduirait à multiplier par huit ou dix les activités de cette mine, ce qui portrait entraîner une consommation d’eau de 36,5 millions m3/an d’ici 2014. Il fait remarquer qu’une étude du réseau hydrographique et de ses connexions avec le bien est en cours de préparation pour atténuer les impacts de l’infiltration d’eau de mer pouvant atteindre 100.000 m3/jour, s’ajoutant à la situation actuelle. L’EIE concernant la phase 3 de l’extension de la mine de Tasiast est en cours et le processus de consultation du public s’est terminé récemment, y compris avec la participation de représentants du parc. L’État partie considère que le drainage de l’eau de mer vers l’extension de la mine de Tasiast contribue à réduire la pression exercée sur la nappe phréatique de Bénichab, qui est seulement séparée de la mer par une distance de 7 km.

c)  Intensification des activités de pêche

L’État partie indique que le nombre croissant d’activités de pêche à l’extérieur du bien conduit à une surexploitation de la plus grande partie des stocks halieutiques. Cette augmentation se traduit par celle du nombre de canots, passant de 2000 au début des années 1990 à 7000 en 2012 et celle de la taille des captures, partant de 15.000 tonnes en 1994 pour dépasser 180.000 tonnes en 2010. Plus de 40% de la flotte de pêche artisanale de la zone économique exclusive mauritanienne opèrent à proximité immédiate du bien, et les camps de pêche artisanale sont de plus en plus contigus aux limites nord et sud du bien. Afin de remédier à cette situation, il a été adopté un plan national d'aménagement et de développement de la pêche artisanale et côtière (PADPAC), visant à faire correspondre la capacité de pêche au potentiel de capture. L’État partie signale également plusieurs mesures destinées à prévenir la pêche illégale, dont une augmentation attendue des activités de surveillance grâce à l’acquisition de deux nouvelles vedettes en 2013 et 2014, et la construction d’un nouveau poste de contrôle au cap Sainte-Anne, à l’extrémité nord du parc.

d)  Impacts indirects de la route Nouakchott – Nouadhibou, y compris la création d’une nouvelle ville au nord de Chami, et divers aménagements dans la municipalité de Nouamghar

L’État partie indique que les impacts de la route Nouakchott – Nouadhibou ont déjà été évalués lors de sa construction et sont pris en compte dans les politiques de gestion du bien à court et long terme. Il précise que l’EIE et les études ultérieures ont examiné les possibilités d’agglomération offertes par cette route. La construction en cours de la nouvelle ville (la Moughataâ de Chami), qui abritera à l’avenir le siège administratif du parc est donnée en exemple. L’État partie fait observer que parmi les impacts positifs de cette ville figurera la création de possibilités de développement pour la population Imraguen, à titre de compensation pour leur isolement actuel dans des enclaves du parc. Il note que, pour les mêmes raisons, une route est actuellement en cours de construction pour relier le village de Mamghar à la route Nouakchott – Nouadhibou. Toutefois, l’État partie reconnaît que la construction de cette route complémentaire n’a pas fait l’objet d’une EIE. Suite à l’indignation publique, les travaux de la route ont été arrêtés, afin de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour réduire ses impacts environnementaux, y compris l’achèvement d’une EIE.

L’État partie souligne que le plan de gestion du bien 2010 – 2014 prévoit la construction d’infrastructures pour ouvrir les communautés isolées sur l’extérieur.

En ce qui concerne les autres aménagements de la municipalité de Nouamghar, dont une ferme éolienne, un réseau électrique de basse tension, deux unités de dessalement, un réservoir d’eau, un réseau de distribution d’eau potable, et deux fabriques de glace, l’État partie note que les autorités du parc ont prévu de renforcer leur système de surveillance marine dans le périmètre sud du bien, à la lumière des impacts escomptés de ces aménagements, en particulier en termes d’intensification des pêcheries. Il note également la mise en œuvre de programmes de communication et d’éducation relatifs à l’environnement à Chami, au Cap Blanc et à Mamghar, qui sont ouverts au public.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013

Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN accueillent favorablement les informations fournies par l’État partie, et recommandent au Comité du patrimoine mondial de féliciter l’État partie pour la rapidité de sa réponse. Ils notent avec satisfaction que l’État partie a pris un certain nombre de mesures pour traiter quelques-uns des problèmes soulevés par le Centre du patrimoine mondial dans sa lettre. Toutefois, des inquiétudes subsistent en ce qui concerne les pressions exercées par des activités de pêche, des activités minières et l’intensification signalée de la prospection d’hydrocarbures dans l’ensemble de la zone économique exclusive de Mauritanie. Ils observent que le volume d’eau complémentaire de 100.000 m3/jour à transporter jusqu’à la mine de Tasiast devrait apparemment être prélevé suffisamment loin à l’extérieur du bien pour éviter des impacts, mais cette eau aboutira, au bout de son trajet, dans un réseau hydrographique intimement lié à celui du bien, accroissant le risque d'empoisonnement par le cyanure. Ils observent également que l’État partie n’a pas fourni de plus amples informations sur l’autorisation de prospection mentionnée pour l’or et des substances associées qui a été délivrée pour la zone de Tanoudert, extérieure au bien mais qui lui est directement adjacente. Ils estiment que si elles sont entamées, les activités de prospection vont encore augmenter les pressions sur hydrographie du bien, soit directement par le biais de la consommation d’eau fossile soit indirectement par la contamination de la nappe phréatique par de l’eau salée (« éventuellement polluée »). Ils observent en outre que l’État partie n’a pas fourni d’informations sur l’augmentation prévue concernant la capacité de production de minerai de fer de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) d’ici 2018, ce qui doit exiger l’extension de leur site de production près du Cap Blanc. Alors que la Réserve satellite du Cap Blanc ne fait pas partie du bien, les conséquences possibles d’une telle extension (turbidité accrue, modifications de la composition physique et chimique de l’environnement marin, risque de marées rouges dues à une teneur en fer accrue) auraient clairement un fort impact sur sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), comme indiqué dans la déclaration de VUE au regard du critère (ix), à savoir que les processus écologiques du parc national du banc d’Arguin sont « l'effet de l'upwelling permanent du Cap Blanc ». Le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN font en outre remarquer qu’ils ne voient pas clairement si les divers aménagements de la municipalité de Nouamghar ont fait l’objet d’EIE, et ils considèrent que l’intensification de la surveillance, quoique bienvenue, ne pourra probablement pas, à elle seule, atténuer tous les impacts dus à ces aménagements. Ils notent qu’il est important pour l’État partie d’améliorer les conditions de vie de communautés vivant dans le parc mais concluent qu’il est d’une importance cruciale d’élaborer un plan stratégique qui illustre clairement les besoins socio-économiques à l’intérieur du parc et identifie l’infrastructure exigée pour répondre à ces besoins sans exercer un impact négatif sur la VUE du bien.

À la lumière des divers aménagements et menaces qui précèdent, le Centre du patrimoine mondial et l’IUCN recommandent au Comité de demander à l’État partie d’inviter à se rendre sur le bien une mission de suivi réactif de l’IUCN. Celle-ci devra évaluer les impacts potentiels dus aux activités minières, de pêche et de prospection du pétrole sur la VUE du bien et les mesures prises pour les atténuer et émettre des recommandations pour la protection continue de la VUE du bien. 

Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7B.8
Parc national du Banc d’Arguin (Mauritanie) (N 506)
Décision :      37 COM 7B.8

Le Comité du patrimoine mondial,

1.         Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,

2.         Rappelant la décision 33 COM 7B.11, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3.         Félicite l’État partie pour la rapidité de sa réponse à la lettre du Centre du patrimoine mondial  et pour la gestion exemplaire du bien ;

4.         Demande à l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les activités minières n’ont pas un impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) et réitère que les activités minières et la prospection et exploitation du pétrole et du gaz sont incompatibles avec le statut de bien du patrimoine mondial ;

5.         Accueille favorablement les informations fournies par l’État partie selon lesquelles les travaux de la route qui doit relier le village de Mamghar à la route Nouakchott – Nouadhibou ont été arrêtés, dans l’attente de la mise en œuvre d’un certain nombre de conditions énoncées par le ministère, et demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial des copies des évaluations de l’impact sur l‘environnement concernant cette route et les autres aménagements de la municipalité de Nouamghar, conformément au paragraphe 172 des Orientations  ;

6.         Demande en outre à l’État partie de notifier au Comité du patrimoine mondial tout aménagement susceptible d’avoir un impact négatif sur le bien, préalablement à la prise de toute décision qu’il serait difficile de reprendre en sens inverse, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;

7.         Encourage l’État partie à continuer de fournir des ressources matérielles et financières appropriées aux autorités du parc afin de prévenir la pêche illégale à l’intérieur du bien et dans son environnement immédiat ;

8.         Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif de l’IUCN à se rendre sur le bien, afin d’évaluer les impacts potentiels d’activités minières, de pêcheries et de prospection du pétrole sur la VUE du bien et les mesures prises pour les atténuer et d’émettre des recommandations pour la protection continue de sa VUE ;

9.         Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015, un rapport sur l’état de conservation du bien, y compris un rapport sur l’avancement de la mise en œuvre des demandes qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.

37 COM 7B.8
Parc national du Banc d’Arguin (Mauritanie) (N 506)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,

2.  Rappelant la décision 33 COM 7B.11 , adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3.  Félicite l’État partie pour la rapidité de sa réponse à la lettre du Centre du patrimoine mondial  et pour la gestion exemplaire du bien ;

4.  Demande à l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les activités minières n’ont pas un impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) et réitère que les activités minières et la prospection et exploitation du pétrole et du gaz sont incompatibles avec le statut de bien du patrimoine mondial ;

5.  Accueille favorablement les informations fournies par l’État partie selon lesquelles les travaux de la route qui doit relier le village de Mamghar à la route Nouakchott – Nouadhibou ont été arrêtés, dans l’attente de la mise en œuvre d’un certain nombre de conditions énoncées par le ministère, et demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial des copies des évaluations de l’impact sur l‘environnement concernant cette route et les autres aménagements de la municipalité de Nouamghar, conformément au paragraphe 172 des Orientations  ;

6.  Demande en outre à l’État partie de notifier au Comité du patrimoine mondial tout aménagement susceptible d’avoir un impact négatif sur le bien, préalablement à la prise de toute décision qu’il serait difficile de reprendre en sens inverse, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;

7.  Encourage l’État partie à continuer de fournir des ressources matérielles et financières appropriées aux autorités du parc afin de prévenir la pêche illégale à l’intérieur du bien et dans son environnement immédiat ;

8.  Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif de l’IUCN à se rendre sur le bien, afin d’évaluer les impacts potentiels d’activités minières, de pêcheries et de prospection du pétrole sur la VUE du bien et les mesures prises pour les atténuer et d’émettre des recommandations pour la protection continue de sa VUE ;

9.  Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2015 , un rapport sur l’état de conservation du bien, y compris un rapport sur l’avancement de la mise en œuvre des demandes qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session en 2015.

Projet de décision :  37 COM 7B.8

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B.Add,

2.  Rappelant la décision 33 COM 7B.11, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3.  Félicite l’État partie pour la rapidité de sa réponse à la lettre du Centre du patrimoine mondial, lui demandant de plus amples informations sur une série d’aménagements préoccupants à l’intérieur du bien et dans son voisinage ;

4.  Note avec une profonde inquiétude l’augmentation signalée des activités minières et de la prospection et exploitation d’hydrocarbures à proximité immédiate du bien, réitère que les activités minières et la prospection et exploitation du pétrole et du gaz sont incompatibles avec le statut de bien du patrimoine mondial, et demande à l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que de telles activités menées dans le voisinage du bien n’ont pas un impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;

5.  Accueille favorablement les informations fournies par l’État partie selon lesquelles les travaux de la route qui doit relier le village de Mamghar à la route Nouakchott – Nouadhibou ont été arrêtés, dans l’attente de la mise en œuvre d’un certain nombre de conditions énoncées par le ministère, et demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial des copies des évaluations de l’impact sur l‘environnement concernant cette route et les autres aménagements de la municipalité de Nouamghar, conformément au paragraphe 172 des Orientations  ;

6.  Demande en outre à l’État partie de notifier au Comité du patrimoine mondial tout aménagement susceptible d’avoir un impact négatif sur le bien, préalablement à la prise de toute décision qu’il serait difficile de reprendre en sens inverse, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;

7.  Note également avec préoccupation l’augmentation signalée des activités de pêche et les diminutions de stocks halieutiques qui en résultent, et encourage l’État partie à continuer de fournir des ressources matérielles et financières appropriées aux autorités du parc afin de prévenir la pêche illégale à l’intérieur du bien et dans son environnement immédiat ;

8.  Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif de l’IUCN à se rendre sur le bien, afin d’évaluer les impacts potentiels d’activités minières, de pêcheries et de prospection du pétrole sur la VUE du bien et les mesures prises pour les atténuer et d’émettre des recommandations pour la protection continue de sa VUE ;

9.  Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport sur l’état de conservation du bien, y compris un rapport sur l’avancement de la mise en œuvre des demandes qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.

 

Année du rapport : 2013
Mauritanie
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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