Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly

Petroglyphs of the Archaeological Landscape of Tanbaly

Set around the lush Tanbaly Gorge, amidst the vast, arid Chu-Ili mountains, is a remarkable concentration of some 5,000 petroglyphs (rock carvings) dating from the second half of the second millennium BC to the beginning of the 20th century. Distributed among 48 complexes with associated settlements and burial grounds, they are testimonies to the husbandry, social organization and rituals of pastoral peoples. Human settlements in the site are often multilayered and show occupation through the ages. A huge number of ancient tombs are also to be found including stone enclosures with boxes and cists (middle and late Bronze Age), and mounds (kurgans) of stone and earth (early Iron Age to the present). The central canyon contains the densest concentration of engravings and what are believed to be altars, suggesting that these places were used for sacrificial offerings.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly

Les environs de la gorge de Tanbaly, relativement luxuriante par rapport aux vastes et arides monts Chu-Ili, recèlent une remarquable concentration de quelque 5 000 pétroglyphes (gravures sur pierre) ; leur datation va de la seconde moitié du deuxième millénaire av. J.-C. au début du XXe siècle. Répartis en 48 ensembles avec les sites funéraires et les peuplements associés, ils témoignent de l’élevage, de l’organisation sociale et des rituels des peuplades de pasteurs. Les vestiges des peuplements humains, souvent stratifiés en plusieurs couches, révèlent les activités à travers les âges. On y trouve également une grande abondance de sites funéraires antiques, dont des enceintes de pierres avec des urnes et des cistes (milieu et fin de l’âge de bronze) et des tertres de pierre et de terre (kugans) érigés au-dessus des tombes (des débuts de l’âge du fer jusqu’à l’époque actuelle). La gorge centrale contient la plus forte concentration de gravures et ce qui est estimé être des autels, suggérant que ces lieux étaient utilisés pour des offrandes sacrificielles.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

النقوش على الحجر في المنظر الأثري في تامغالي

 تحتوي ضواحي وادي تامغالي الفخمة نسبيًا مُقارنةً مع جبال شو-ايلي الواسعة و الجافة على تجمِّعٍ مهمٍّ لخمسة آلاف نقشة على الحجر وتعود هذه النقوش إلى النّصف الثاني من القرن الثاني قبل الميلاد حتى بداية القرن العشرين. وبصفتها موزّعة على 48 مجموعة مع المواقع المأتميّة والأماكن المُرتبطة بها، تشهد على التربية والتنظيم الاجتماعي والديني لمجموعات الرهبان. وتكشف آثار المجموعات الانسانيّة المقسَّمة في أغلب الأحيان إلى عدّة طبقات، النشاطات التي كانوا يقومون بها على مرّ السّنين. كما نجد أيضًا العديد من المواقع المأتميّة القديمة، منها أسوارُ الحجار مع المرمدات والنواويس (من منتصف ونهاية العصر البرونزي) والتّلال الحجريّة والرملية (كوغان) التي نُصبت في أسفل القبور (من بدايات العصر الحديدي حتى نهاية العصر الحالي). ويحتوي المضيق المركزي على أكبر تجمّعٍ للنقوش ويرجّح أن تكون مذابحَ، أي أنَّ هذه الأماكن كانت تُستعمل للتّقديمات القربانيّة.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

泰姆格里考古景观岩刻

置身于泰姆格里大峡谷,在辽阔的群山环抱中,有一组值得注意的多达5000多件的岩石雕刻。其创作年代跨越公元前1000年到20世纪初整整3000年。这些作品散布在远古人类居住的建筑和坟墓的48个遗址上,反映了当地人耕种、社会组织和宗教仪式等情况。遗址中的人类住所通常是多层的,各个年代都有人居住。这里,还有大面积的古代墓群,其中包括带有盒形和箱形石坟的石围栏(铜器时代的中期和晚期),以及建在坟墓(铁器时代至今)上的土石堆(坟头)。峡谷中部有密集的雕版画,它们被认为是远古祭坛的遗迹,表明这些地方曾用于摆放祭品。

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Петроглифы археологического ландшафта Танбалы

В ущелье Танбалы, которое располагается посреди обширных засушливых Чу-Илийских гор, отмечено уникальное скопление около 5 тыс. петроглифов (наскальных рисунков), датируемых от второй половины 2-го тысячелетия до н.э до начала XX в. Здесь обнаружено огромное количество древних захоронений, включая каменные ящики-цисты (средний и поздний бронзовый век), а также курганы, сложенные из земли и камней (начиная с раннего железного века до настоящего времени). Центральный комплекс выделяется самой плотной концентрацией петроглифов и, предположительно, алтарей, что указывает на возможное церемониальное предназначение этого места для жертвоприношений.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Petroglifos del paisaje arqueológico de Tanbaly

En las proximidades del desfiladero de Tanbaly–donde crece una vegetación relativamente frondosa en comparación con la de los vastos y áridos Montes Chu-Ili, en los que está encajonado– existe un notable conjunto de 5.000 petroglifos. Los primeros datan del segundo milenio antes de nuestra era y los últimos de principios del siglo XX. Están repartidos en 48 emplazamientos, donde existen vestigios de asentamientos humanos y sitios funerarios que constituyen un testimonio de los tipos de ganadería practicados por pueblos dedicados al pastoreo, así como de sus modos de organización social y ritos religiosos. Los vestigios de los asentamientos humanos presentan una estratificación en múltiples capas que atestiguan la ocupación del territorio a lo largo de las distintas eras de la humanidad. Se han encontrado también numerosos sitios funerarios con recintos en forma de cofre, o cámaras hechas con losas, que datan de mediados y finales de la Edad de Bronce, así como tumbas rematadas por kurgans, túmulos construidos con piedras y tierra. La concentración más densa de petroglifos se da en la parte central del desfiladero, donde también hay vestigios de presuntos altares que, al parecer, servían para ofrendar sacrificios.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

タムガリの考古的景観にある岩絵群
比較的緑の茂ったタムガリ峡谷の広大な土地に囲まれた、乾燥地帯に位置するチュリ山岳地帯は、紀元前14世紀頃から20世紀初頭までに描かれた、実に5000点もの岩絵彫刻が密集している。これらの彫刻は48のまとまりに分かれ、それぞれに集落や埋葬地などが存在するため、遊牧民の農耕や社会組織、儀式形態を示すものとなっている。また、青銅器時代中期から現在にいたる数多くの墳墓も発見されている。峡谷の中央部分には、彫刻や祭壇と思われるものが多く集まっており、これらは生け贄を捧げる場所として使われていたと推測される。

source: NFUAJ

Rotstekeningen in het archeologisch landschap van Tanbaly

Te midden van de uitgestrekte en dorre Chu-Ili bergen is een opmerkelijke concentratie van ongeveer 5.000 rotstekeningen te vinden. De leeftijd van de tekeningen loopt uiteen van de tweede helft van het tweede millennium voor Christus tot het begin van de 20e eeuw. De petrogliefen zijn verdeeld over 48 complexen met bijbehorende nederzettingen en begraafplaatsen. Ze getuigen van de sociale organisatie en de rituelen van pastorale volkeren. Het gebied bevat een groot aantal oude graven uit de midden en late bronstijd, en terpen (kurgans) van steen en aarde (vroege ijzertijd tot heden). De centrale bergkloof bevat de dichtste concentratie van gravures en structuren waarvan men denkt dat het altaren zijn. Dat suggereert dat deze plaatsen werden gebruikt voor het brengen van offers.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Vers l'extrémité occidentale des Tian Shan, dans le sud-est du Kazakhstan, l'éperon montagneux des Chu Ili forme un canyon autour de la gorge de Tanbaly. Des sources en abondance, une végétation riche et l’abri qu’elle procure distinguent cette zone des montagnes arides qui longent la frontière entre le Kazakhstan et le Kirghizistan au sud, et des plaines sèches et plates du Kazakhstan central au nord. La gorge et le paysage rocheux environnant, rythmé par de hautes pierres noires et luisantes disposées en paliers, ont attiré les communautés pastorales dès l'âge du bronze, et se sont chargés de valeurs symboliques profondes.

Le paysage archéologique de Tanbaly recèle une remarquable concentration d'environ 5,000 pétroglyphes, de peuplements associés et de sites funéraires, qui, ensemble, témoignent des activités d'élevage, de l'organisation sociale et des rituels des peuples pastoraux, depuis l'âge du bronze jusqu'au début du XXe siècle. La grande taille des premiers pétroglyphes, leurs images exceptionnelles et la qualité de l'iconographie les démarquent du corpus d'art rupestre de l'Asie centrale.

Le bien couvre une zone à peu près circulaire de 900 ha et inclut le mont Tanbaly, un pic de 982 m d’altitude. La rivière Tanbaly traverse le site pour s’écouler dans la plaine en contrebas, en direction du nord. Autour du bien s’étend une grande zone tampon de 2,900 ha, englobant au nord-ouest et au sud-est du bien des avancées des pétroglyphes, et d’autres tertres funéraires et anciens peuplements.

Les pétroglyphes gravés sur des parois rocheuses en plein air, où ils ont été formés par piquetage avec des outils en pierre ou en métal, constituent les monuments les plus nombreux du bien. Les images ont été inventoriées dans 48 ensembles différents, dont cinq majeurs, rassemblant environ 3,000 images. Les gravures les plus exceptionnelles, et de loin, sont aussi les plus anciennes : de grandes figures taillées en profondeur, avec rudesse, constituant un large répertoire d’images, dont des formes uniques comme des divinités solaires, des êtres zoomorphes habillés de fourrures, des sujets syncrétiques, des hommes déguisés et diverses espèces animales. 

La délimitation du bien en un centre sacré et une périphérie extérieure résidentielle, combiné à des images sacrées de têtes solaires, à des autels et à des zones de culte clôturées, en fait un ensemble unique, présentant des associations sacrées qui ont perduré de l’âge du bronze à nos jours.

Critère (iii) : L'ensemble dense et cohérent de pétroglyphes, avec les images sacrées, les autels et les lieux de culte, ainsi que les établissements et sites associés, constituent un témoignage important sur l'existence et les croyances des peuples de pasteurs des steppes d'Asie centrale, depuis l'âge du bronze jusqu'à nos jours.

Intégrité

Le paysage naturel crée un cadre discret et fini à l’art rupestre. Toute la zone centrale, ainsi que la zone périphérique immédiate, sont incluses dans les limites du bien.

Les Pétroglyphes du paysage archéologiquede Tanbaly conserve encore intacts son caractère d'origine et ses caractéristiques naturelles et culturelles essentielles. Il possède aussi des strates culturelles bien préservées, témoignage de l'ensemble des stades de développement de cet important centre cultuel au sein d'une vaste région. 

Toutefois, la route qui traverse la partie septentrionale du bien, construite à l'époque soviétique, représente une intrusion visuelle qu'il convient de rectifier. Les poteaux en béton de l'ancienne ligne électrique et quelques bergeries modernes ont été supprimés suite à l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial. Dans la mesure où le développement et le peuplement des terrains avoisinants progressent rapidement, il faudra, pour protéger l'intégrité du paysage, prendre des mesures vigoureuses en matière d'urbanisme et de contrôle afin de réglementer l'implantation, la hauteur et la densité des constructions nouvelles et de l'infrastructure urbaine.

Les principaux éléments du paysage culturel sont les pétroglyphes, qui présentent différents degrés de visibilité (des dessins noir bleuté de l'âge du bronze et du début de l'âge du fer aux gravures gris clair de la dernière époque), les petits tumulus de pierre et de terre et les tombes de pierre à peine visibles en surface, et les vestiges d'habitats et d'enclos de pierre. Malgré le fait que certaines parties des massifs rocheux portent des traces de destructions anciennes (groupes II-III) et de graffitis modernes (groupes IV-V), dans l'ensemble, la galerie des pétroglyphes a préservé son intégrité et son caractère représentatif. Les traces des fouilles archéologiques passées (amas de déchets, creusement superficiel des sépultures) sont insignifiantes et en partie effacées, et ne se remarquent pas dans le contexte global des autres sites et du paysage.

Les principales menaces pesant sur l'intégrité physique du bien viennent de l'altération par les éléments climatiques, associée à la formation géologique des roches. L'eau s'infiltre, et la stratification du lit rocheux étant parallèle à la surface, les parois rocheuses sont vulnérables à l'exfoliation. Le niveau élevé de la nappe phréatique et la salinité de ses eaux ont également un impact sur les ossements et les artefacts (mobilier funéraire) qui peuvent se trouver dans les sépultures. Ces facteurs de déclin sont aussi exacerbés par les variations extrêmes de température, dans la journée et d'une saison à l'autre. La région d'Almaty est également sujette à des risques sismiques, et l'on peut craindre les incendies de steppe. Quant aux facteurs humains, l'accès incontrôlé des visiteurs et les graffitis constituent une menace pour l'intégrité des composantes du bien.

Authenticité

Les caractéristiques naturelles et culturelles et le cadre du bien, les Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly, conservent un haut niveau d'authenticité. Toutes les composantes importantes du centre cultuel sont présentes et clairement lisibles. 

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Les Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly est un bien d'importance nationale, inscrit depuis 2001 sur la Liste des monuments historiques et culturels. Le bien appartient à l'État et il est protégé par la Loi de 1992 sur la protection et l'exploitation du patrimoine historique et culturel. Le bien et sa zone tampon sont un territoire de la Réserve archéologique d'État de Tanbaly, un musée-réserve créé en 2003 au titre d'agence de gestion permanente, sous la direction du Ministère de la culture de la République du Kazakhstan. L'autorité de gestion a ses bureaux dans le centre d'accueil des visiteurs, installé sur le territoire adjacent à la zone tampon. Ils comptent cinq départements : administration, recherche scientifique, archives, logistique et services de sécurité. Le musée-réserve possède aussi un bureau de représentation au centre administratif régional d’Usyn-Agash.

Les activités du personnel du musée-réserve visent d'abord à assurer une protection et une conservation appropriées du bien et de sa zone tampon, ainsi que de leurs composantes culturelles et naturelles. Ces activités s'appuient sur le plan de gestion du bien, actualisé tous les cinq ans, ainsi que sur le document intitulé « Principe général de développement des musées-réserves d'État » (2009). Les activités visent aussi à encourager la coopération entre l'ensemble des institutions concernées, dans le domaine, notamment, de la conservation, de la recherche scientifique, du tourisme et de l'éducation.

Parmi les priorités actuelles du musée-réserve figure l'actualisation du plan de gestion élaboré par le projet conjoint de l'UNESCO, de la Norvège et du Kazakhstan pour la période 2012-2017. Les principales questions concernant la protection et la conservation du site seront examinées dans le cadre de ce projet.

Activités 1
top