Le Comité du patrimoine mondial,
1. Prend note que des progrès notoires ont été faits dans la lutte contre les espèces envahissantes, la conservation des espèces marines, la quarantaine et le renforcement institutionnel, essentiellement grâce à la mise en œuvre des projets UNESCO/Fondation des Nations Unies (UNF)/Fondation Charles Darwin, Fonds pour l'environnement mondial (FEM)/Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Banque interaméricaine du développement (BIAD). Il y a des signes manifestes de l'engagement du Gouvernement en faveur de la conservation, notamment avec l'octroi du statut de patrimoine mondial à la Réserve marine des Galápagos et la mobilisation de ressources pour appuyer sa gestion. Toutefois, ces avancées positives sont de plus en plus remises en cause par l'incapacité d'achever et de promulguer les réglementations spéciales sans lesquelles la Loi spéciale pour les Galápagos - et en particulier ses volets environnementaux - ne peut être correctement appliquée ;
2. Prie instamment l'État partie d'adopter le plus tôt possible les réglementations qui émanent de la Loi spéciale pour les Galápagos, conformément aux recommandations du Comité à sa 25e session en 2001, lors de l'inscription de la Réserve marine des Galápagos sur la Liste du patrimoine mondial.